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27 mars 2011

Rencontres et dédicaces

Marianne Dupont, la directrice de  la Bibliothèque de Montlouis sur Loire organise une rencontre-dédicace  le 14 avril.
 
salon, rencontre, dédicace,bibliothèque, Valantin Haüy, Montlouis sur Loire
 
 
              
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Comme l'an passé, la Bibliothèque pour Tous de Tours me propose d’animer un café Littéraire le 7 avril à 14h 30 au Café “Le Racine” rue Victor Hugo, à la demande des aveugles et des mal-voyants de l’association Valentin Haüy,  ainsi que les adhérents de la bibliothèque  de la rue George Sand.
 association Valentin Haüy.jpg
 
 
 
 
Je raconterai mon parcours et lirai des extraits de mes livres.
 

16:16 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

25 mars 2011

Écrivains au jardin : à l'initiative de "Signature Touraine"...

Une première nationale à Amboise !

Des rencontres littéraires, des dédicaces, des lectures : c'est le programme du Jardin des écrivains. Une première à Amboise et au plan national.

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Un bon livre est un jardin que l'on transporte avec soi, dit le proverbe arabe. Le 10 juin, les livres eux-mêmes iront au jardin et avec leurs auteurs et éditeurs. C'est une première à Amboise. La manifestation « Le jardin des écrivains » est une rencontre culturelle ouverte au public qui devrait accueillir une cinquantaine d'auteurs. Quant au jardin, il est connu de certains Amboisiens qui l'empruntent pour traverser la ville. Il s'agit du parc situé derrière l'hôpital.

Un salon littéraire dans un hôpital

C'est, là aussi, une première, apparemment nationale, d'organiser une telle manifestation littéraire dans un hôpital. Le centre hospitalier d'Amboise s'est associé à l'Éden Café, sa cafétéria-librairie, la Maison de la Presse et la ville pour lancer cette initiative. Ils ont fait appel à l'Association des auteurs et éditeurs en Touraine pour animer ces rencontres littéraires.
C'est ainsi qu'une cinquantaine d'auteurs seront présents dans ces jardins pour rencontrer le public, parler de leurs livres, les dédicacer. Seront proposées des mini-conférences de 15 minutes où chacun pourra parler de son dernier livre.
Histoire locale, essais, romans, poésie : tous les styles et tous les genres seront représentés par ces écrivains qui ont un seul point commun, celui d'être installés en Touraine.
Ils interviendront également dans l'hôpital en faisant des lectures en chambre d'une dizaine de minutes auprès des patients. Cette rencontre aura donc un double intérêt. Culturel, d'abord, mais aussi humain puisqu'elle aidera les malades à sortir de leur univers, à rêver avec des auteurs et des écrits. Ce seront des rencontres au hasard des patients et des écrivains.

« Le personnage que nous sommes, c'est un jardin, et notre volonté le cultive », disait William Shakespeare. Les organisateurs ont la volonté de réussir cette première édition et de peupler les jardins de l'hôpital d'une multitude de personnages... et d'un aussi grand nombre de visiteurs.

Nouvelle République du 24 mars 2011

10:02 Écrit par Claudine dans Livre, Loisirs, publications, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : livres, salon, jardin, hopital, amboise |  Facebook | |  Imprimer | |

17 mars 2011

Mille Lectures d'hiver...

Charmante initiative de Tony Goupil, étudiant en Littérature de La Renaissance, de regrouper ses nombreuses connaissances, amis et relations – dont les membres de l’association « Génépi »[1] –  pour une séance de lecture dans les locaux de la fac de sciences, à Tours, dimanche dernier.

Dans le cadre des « Mille lectures d’hiver » organisées par Livre au Centre, il a reçu la comédienne Emilie Beauvais qui nous a lu de longs extraits du roman de Luis Sepulveda : « Le neveu d’Amérique »[2].

           Une heure de lecture passionnante

  PICT5427.JPG

 Après la lecture et l’échange qui a suivi, Tony m’a donné l’opportunité de présenter et dédicacer mes livres et de raconter les anecdotes qui ont marqué ma carrière littéraire.

Et cet après-midi s’est achevé sur une dégustation de petits gâteaux...

Un très bon moment, humainement très enrichissant.


[1] GENEPI (Groupement Etudiant National d'Enseignement aux Personnes Incarcérées) 12, rue Charles Fourier - 75013 Paris. TEL : 01 45 88 37 00

[2] Luis Sepúlveda est un écrivain chilien né le 4 octobre 1949 à Ovalle. Son premier roman, Le Vieux qui lisait des romans d'amour, traduit en trente-cinq langues et adapté au grand écran en 2001, lui a apporté une renommée internationale. Son œuvre, fortement marquée par l'engagement politique et écologique ainsi que par la répression des dictatures des années 70, mêle le goût du voyage et son intérêt pour les peuples premiers. Pour en connaître plus cet auteur et son œuvre, suivre ce lien : http://fr.wikipedia.org/wiki/Luis_Sep%C3%BAlveda

 

12 mars 2011

Premier Salon du livre féminin : La Rochelle, 9 mars 2011.

Salon La Rochelle 9 mars 2011 005.jpgDans cette majestueuse salle de l’Oratoire, ce rassemblement d’auteur(e)s était chaleureux, même si le soleil Salon La Rochelle 9 mars 2011 007.jpgprintanier, ce mercredi, drainait plus volontiers le public vers le port et la plage.

En vérité, ce salon avait une résonnance symbolique pour ma sœur Marie-Françoise qui m’accompagnait et moi-même puisque nos parents se sont connus dans cette salle de l’Oratoire où ils ont passés le baccalauréat, en 1943, leurs lycée étant réquisitionnés par les Allemands.

De plus, notre grand-mère rochelaise assistait dans cette même salle aux cours de l’École Normale d’Institutrices dans les années 1920...

   Salon La Rochelle 9 mars 2011 012.jpg                                         

 

Bien entendu, nous nous sommes échappées du salon, chacune notre tour, pour accomplir un petit pèlerinage sur les lieux de nos vacances rochelaises passées chez nos grands-parents qui demeuraient rue de la Pépinière...

La Rochelle, salon, livres, grands-parents

Et avant de regagner notre Touraine d’adoption, nous avons pris un verre en face du port, alors que les lumières de la ville surgissaient du crépuscule.salon du livre,la rochelle,souvenirs

En résumé, ce salon a été le prétexte d’une charmante connivence entre sœurs...

10:26 Écrit par Claudine dans Livre, publications | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : salon du livre, la rochelle, souvenirs |  Facebook | |  Imprimer | |

24 février 2011

BALADE À CRISSAY SUR MANSE... LE VILLAGE DE POLYCARPE

Crissay, logis, Polycarpe

Le logis de Polycarpe

Grâce à une talantueuse blogueuse tourangelle - lien vers son blog :
http://icioula.hautetfort.com/archive/2010/11/12/crissay-...
nous pouvons visiter le joli village classé de Crissay sur Manse qui, comme chacun le sait ou presque, sert de décor à ma série des "POLYCARPE".
Merci, chère Tinou, pour ce documentaire...

Laissez-vous guider par la vidéo qui vous fera découvrir le "Vieux logis" (tome 1) que Polycarpe retape avec acharnement dans chaque roman, la maison de Marie, la boutique de miel, le château des de Touche, les Roches Tranchelion du "Nombre d'or"(tome 4), les lieux où se nouent les intrigues du "Pigeon noir" (tome 2) et du "Nègre en chemise"(tome 3)... où se dénoue "Le Crime de River House" (tome 5)... où va se dérouler le prochain volume que je mijote déjà.

C'est à vous :

 

10:10 Écrit par Claudine dans Blog, Livre, Loisirs, publications, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crissay, polycarpe, balade, youtube |  Facebook | |  Imprimer | |

22 février 2011

Atelier d'écriture de Février 2011, à la MJC de Ballan-Miré 37510.

atelier d'écriture, site dédié, textes, oeuvres,

Atelier n°5 – Février 2011 : sous le signe du burlesque ! 

Après avoir tiré 9 lettres de scrabble, nous avons composé une quinzaine de mots qui devaient tous se trouver dans un texte...

 La composition d’un poème allitératif, à partir d’une consonne, initiale d’un nom d’animal a réservé quelques belles loufoqueries du genre :

 Un flamand fainéant flânait dans les feuilles de ficus que foulait un faon, tandis qu'une foule de fidèle faisait fleurir des foulards aux fenêtres.
 La fraîcheur de cette fin février faisait flotter une foultitude de fanions, formant une frise.Quelle fut formidable cette fête et quel fantastique final pour ce festival plein de fanfaronnades et de folles fariboles.  

Ou encore : 

Une Baleine s’échoua à Bar le Duc, la ville de mon Beau-frère Barbu Barnabé, qui mit le Baleineau dans son Bateau et le balada en se bidonnant jusqu’à Bruxelles, où un Belge bedonnant lui balbutia que la Belle Bleue ne Bordait pas sa Bourgade et qu’il devrait  Batifoler ailleurs, à Bruges ou aux Pays-Bas.

 

NOUVEAUTÉ ...

 Notre atelier d’écriture de Ballan-Miré aura désormais son site dédié.

   Merci à Jérôme qui est tombé dans la marmite informatique quand il était gamin ! Il est le constructeur de ce site (le webmaster, en langage  informatique) et l’inventeur de son titre un chouïa optimiste... "Chroniques éternelles"... ;-))

   C’est tout nouveau, tout beau, pas encore tout à fait opérationnel : des liens seront créés vers les rubriques et la documentation. Vous y retrouverez les « feuilles de route » (les consignes) de chaque séance et les textes écrits en atelier sous format PDF, que vous pourrez imprimer.

   Ce site est le prolongement virtuel de nos séances qui sont ainsi mémorisées, archivées, à la disposition de chacun d’entre nous.

   Prenez, s’il vous plaît, quelques minutes après chaque atelier pour taper vos productions imaginatives, spirituelles et souvent humoristiques. Jérôme se fera un plaisir de les publier sur "chroniques éternelles".

   Ci-dessous, lien avec le projet du site :

http://chroniqueseternelles.online.fr

17:08 Écrit par Claudine dans Blog, Jeux, Livre, Loisirs, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : site dédié, webmaster, écriture, textes, humour |  Facebook | |  Imprimer | |

19 février 2011

Salon du livre féminin à La Rochelle le 9 mars 2011

Affiche Salon A3.jpg 

Salon, livre, femmes,la rochelle, jpurnée internationale de la femme

L'affiche des ELLES...

11:13 Écrit par Claudine dans Blog, Livre, publications | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : femmes, salons, livres, auteures, 9 mars |  Facebook | |  Imprimer | |

17 février 2011

Le cuir épais de Claude Allègre...

 Allègre, imposture, climat, QI, débat
J’ai une immense sympathie pour cet homme, une admiration sans borne pour son courage à jeter son génie en pâture dans les médias.  Le combat est pourtant désespéré puisque les médiocres ignorent qu’ils le sont, affligés d’une indéniable mégalomanie qui les hisse sur les talonnettes des certitudes et assure leur équilibre au moyen d'un déambulateur idéologique.
   Ses détracteurs, professeurs, journalistes, ou simple quidams essaient pathétiquement de lui extorquer un déni public de ses thèses,  lèvent les yeux au ciel, crispent les lèvres, haussent les épaules, hochent la tête – ou remuent nerveusement leurs chaussures à bouts pointus comme si l’envie les démangeait de lui foutre un coup de pied quelque part...   
  
Ils veulent entendre Allègre braire une réponse prémâchée à des questions mal posées. Ils ne peuvent pas comprendre qu’il défend une MÉTHODE de pensée et qu’il ne donne pas de solution en kit des problèmes de climat et d’énergie.
  
Tocqueville a dit qu’« une idée fausse mais simple s’impose toujours face à une idée juste mais compliquée ». La preuve en est.
  
Pourquoi les journalistes, si prompt à pointer du doigt les dysfonctionnements économiques, ne reviennent jamais sur la question du business écologique, dénoncé par Allègre ?  Pourquoi ceux qui profitent de ce business ne sont-ils pas mis sur la sellette, à l’instar d’Allègre, face à des contradicteurs ? Pourquoi y a-t il deux poids deux mesures ?
    Suivre ce lien :
http://www.marianne2.fr/Al-Gore-Prix-Nobel-de-l-affairisme_a189507.html
  
Heureusement, Claude Allègre a le cuir épais.   

11:58 Écrit par Claudine dans Blog, Livre, publications, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : allègre, média, débat, idéologie, détracteurs |  Facebook | |  Imprimer | |

15 février 2011

« des zèle de dragon an dessin. »

mots-clés, blog, dragon, surréalisme

Mots-clés de recherche sur mon blog... « des zèle de dragon an dessin. »

Remarquez la ponctuation !
Surréalisme oulipien involontaire des déculturés.
Je suppose qu’il faut entendre « des ailes de dragon en dessin ».
On a quand même échappé à : des elle de dragon en des sein... ce qui indique tout de même un minimum de conscience orthographique ! Conscience acquise par la lecture de quelques fantasies dragonesques médiévales mais, apparemment pas, à l’école de la République.
Allez, espérons que c’est un gamin de cours élémentaire qui a recherché un modèle d’aile de dragon pour apprendre à dessiner, puisque les dragons ont des ailes, évidemment. Ben, oui, quoi.
Pourquoi cette recherche est-elle tombée, via les moteurs de recherche, comme un cheveu dans la soupe, sur mon blog où il n’a jamais, ô grand jamais, été question de dragon ?
J’imagine la toile comme un grand cerveau humain, où les connections se font comme des lancers de lasso en tout sens, chopant parfois un neurone en goguette, un peu bourré, s’y fixant et aboutissant à la conscience via un « synapse-mot-clé ».
Un petit jeu d’atelier d’écriture : remplaçons chaque mot par sa définition.
Ça donne ceci :
« des vives ardeurs d’animal fabuleux espace de temps esquisse »...
OK. Comme la prose de monsieur Jourdain, c’est tout aussi foireux...

11:41 Écrit par Claudine dans Blog, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mots-clés, blog, dragon, surréalisme |  Facebook | |  Imprimer | |

14 février 2011

Je suis invitée au...

LE MERCREDI 9 MARS,  JE SERAI AU...

La Rochelle, salon, livres, femmes

PREMIER SALON DU LIVRE FEMININ A LA ROCHELLE
Salle de l'oratoire, 9 mars 2011, 12h-19h

COMMUNIQUE  DE  PRESSE

Journée Internationale des Femmes : « Des Elles à La Rochelle »

 L’Association « Femmes Professionnelles Solidaires » a été créée en 2004 par un groupe de femmes soucieuses de promouvoir les intérêts des femmes en développant la solidarité . Nos déléguées auprès de la Coordination femmes 17 et de la CLEF (Coordination du Lobby Européen des Femmes), nous assurent des contacts internationaux avec des femmes de tous horizons.

 Cette année, à l’occasion de la Journée Internationale des Femmes, « Des Elles à La Rochelle» , et avec le soutien de la Mairie de La Rochelle, la Commission Livres de notre association organise le 1er Salon du Livre Féminin, dans la salle municipale de l’Oratoire.

 Nicole Avril, une écrivaine amoureuse de La Rochelle aux multiples ouvrages bien connus du public, nous fait l’honneur d’être la marraine du Salon. Elle sera entourée de cinquante auteures dont les romancières de notre région : Annie Dramard, qui livrera les « Secrets libertins de La Rochelle »,  Suzanne Forisceti avec « Hélène de Surgères » et Pernelle Sévy pour « La couleur du blé », entre autres. Seront également présentes des auteures de témoignages comme Françoise Saleix-Domballe,  qui confie ses très mauvais souvenirs de Xynthia dans « Avis de tempête », et Nicole Jeanneton-Marino pour son livre « Ma mère, mon Enfant », sur le vieillissement d’un proche en institution. Plusieurs auteures ont la gentillessee de se déplacer de Paris dont  l’anthropologue  Claudine Brelet, ainsi que Nelly Delay et Dominique Rivolier-Ruspoli, des spécialistes des beautés du Japon et, last not least, la célèbre chroniqueuse de la radio Menie Grégoire, accompagnée de sa « Marquise aux pieds nus ».

 La littérature « Jeunesse » sera aussi de la fête grâce à Marion Givelet-Bodoy et Hélène Kerillis ainsi que l’Association « Lire et Faire Lire ». 

 Deux artistes nous font aussi l’amitié de donner un éclat particulier à cette manifestation avec leurs œuvres dédiées aux femmes : Angel Me, peintre rochelaise et Kaoline, sculpteure de l’Ile de Ré.

 Dans le prolongement de ce salon littéraire féminin, notre association propose le 11 mars à 18h00, à la Médiathèque Michel Crépeau, le film documentaire « Georges Sand : histoire de sa vie », qui sera suivi d’un débat.

 Pour toute information complémentaire, s’adresser à Janine Jolly, présidente de l’Association, courriel : janine.blesboisjoli@orange.fr , tél. 0962092155.

10:13 Écrit par Claudine dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : femmes, solidaires, la rochelle, salons, auteures |  Facebook | |  Imprimer | |

31 janvier 2011

Les prochains épisodes des "aventures de Pénélope"...

pénélope, pace, palais, marcelline, mère, fidélité, somnifères

 

Vous trouverez ci-contre,
dans les "pages" Hautetfort,
tous les prochains épisodes
de "Place du Palais".

Cette semaine, l'épisode 18...

18:17 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

24 janvier 2011

debriefing soirée Vernou

castafiore.jpg

Que du bonheur !

De belles rencontres,

de belles ventes de livres,

l'impression de n'avoir que des amis,

Quoi demander de plus ?

Merci à tous.

22:19 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

16 janvier 2011

Rencontre-dédicace à la bibliothèque de VERNOU/BRENNE

dédicace13.jpgRencontre-dédicace à la bibliothèque de VERNOU sur BRENNE : Jeudi 20 janvier à 18 h 30.
Je présenterai mon dernier roman  et la série des POLYCARPE.
Je vous raconterai les diverses anecdotes pittoresques qui ont émaillé ma carrière de romancière.

 

15:53 Écrit par Claudine dans Livre | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : littérature, roman, dédicace, bibliothèque |  Facebook | |  Imprimer | |

13 janvier 2011

L'atelier d'écriture

À l’avenir, je ferai ici le débriefing de nos ateliers, qui ont commencé en septembre 2010.

sculpteur.jpg

Nous avons commencé l’année 2011 sur le thème de la correspondance.

La lettre. Le mail. Le télégramme...

On a commencé par lire quelques lettres du roman épistolaire « Le cercle littéraire des éplucheurs de patates » pour se mettre en train, saisir l’humour indispensable pour saupoudrer les échanges.

 Chacun pouvait choisir son type de message et son destinataire, un ou une confident(e) supposé(e) ou réelle, ainsi que l’objet de la missive. La seule contrainte, pour cette fois, consistait à exposer un problème relationnel.

Nous avons eu de belles surprises : un petit bijou de réclamation au percepteur, très cher destinataire... Une question de savoir-vivre en société... un beau sonnet destiné à une dame très âgée... etc.

Puis nous avons plié les lettres, les avons mélangé et distribué aux participants afin qu’ils répondent. Le résultat fut un régal, chacun sachant parfaitement de glisser dans la peau de l’amie, de la confidente ou... du percepteur.

Il ne reste qu’à taper et mettre au propre nos travaux après chaque séance. Nous les relierons à la fin de l’année.

19:59 Écrit par Claudine dans publications | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

06 janvier 2011

Les aventures de Pénélope et de ses copines se poursuivent ici !

Place du Palais

 Episode n° 16

 Les personnages principaux sont trois copines tourangelles :
- Pénélope Forest, 34 ans, célibataire, elle a des petites amourettes mais son cœur bat en secret pour un beau Québécois, à peine entrevu, Jonathan Brûlebois. Elle habite Quartier Velpeau, elle travaille au Musée des beaux-arts ; ses parents habitent aux Prébendes.
- Armelle Chamotte, 36 ans, est potière d’art, mariée avec François, musicien, fils d'un people gay.
Ils ont une fille, Lou, 11 ans. Ils habitent à la campagne, près de Saché.
- Romane Franjeux, 40 ans, divorcée, est psychothérapeute, son cabinet se situe rue Bernard Palissy, elle a un fils Alex, 19 ans, mannequin, une fille, Laura, 16 ans, boulimique et rebelle, une mère bigote ; sa demi-sœur, Floriane, maman d’un petit Tom, perdue de vue de puis des années, vient de refaire surface.

***

 Après avoir acheté des oiseaux en raku au chalet de noël d’Armelle sur le boulevard, Romane a rejoint sa demi-sœur pour dîner Place du Palais.

***

 

raku_volatile_4.jpgDès qu’elle pousse la porte du restaurant, Romane aperçoit Floriane. Elle porte un twin-set tristounet et ses cheveux ternes sont retenus sur la nuque sans coquetterie. Plongée dans ses pensées, ses doigts jouent avec une bague. Son visage semble malaxé de l’intérieur.

Au flouté des traits, à la porosité de la peau qui absorbe la lumière, Romane sait quand une personne vit dans la dévalorisation d’elle-même – au contraire de quelqu’un sûr de soi, porté par la reconnaissance, dont les traits sont nets, finement bordés de clarté. Tout en arrachant ses gants et en déboutonnant son manteau, elle traverse la salle suffocante de chaleur après le froid de la rue ; les conversations produisent le tumulte confus d’un torrent.

Les sœurs se font la bise, échangent un regard appuyé et un sourire retenu où l’affection se mêle à la culpabilité réciproque du fiasco de leurs relations. Depuis longtemps, elles auraient dû vider l’abcès des non-dits, s’unir et se soutenir pour se reconstruire après la révélation du honteux secret de famille. Au lieu de ça, une sorte de rancune avait croupi entre elles, l’une se sentant lâchement abandonnée et l’autre méchamment repoussée...

 Souvenons-nous...

Quand Floriane avait révélé les abus sexuels dont elle avait été victime de la part de son beau-père, surmontant la honte qui la submergeait depuis l’enfance, leur mère lui avait porté le coup de grâce en clamant sur tous les toits qu’elle souffrait d’un complexe de persécution, qu’elle affabulait...

Romane n’avait alors pas assez d’expérience pour mesurer à quel point l’hypocrisie et la supériorité bienpensante de leur mère avait complètement écrabouillée Floriane qui, par la suite, était évidemment tombée dans les bras d’un persécuteur, encaissant ses maltraitances comme une punition méritée.

 

Mais aujourd’hui, sauvée du suicide, hébergée chez les amis de Romane, ayant récupéré son petit Tom, les choses commencent à évoluer. Floriane reprend confiance en elle et dans les autres.

Elle remarque le paquet enrubanné que Romane pose près d’elle.

— Tu as fait des emplettes sur le marché de noël ? demande-t-elle.

Romane pousse le paquet rose enrobé de papier cristal vers Floriane. Sa première intention, l’offrir à sa mère était stupide, elle s’en rend compte à l’instant. C’est à sa sœur qu’elle destinait la petite poterie. Romane n’approfondit pas cet acte manqué.

— Tiens, c’est pour toi...

Sourire radieux de Floriane. Regard brillant.

Elle déballe l’oiseau et s’exclame :

— Le rouge-gorge d’Armelle, je le reconnais ! C’est bien ça, n’est-ce pas ? Je l’ai vue le cuire et le recuire... Tu ne pouvais pas me faire plus plaisir, j’adore les créations d’Armelle, c’est plein de délicatesse, d’amour, de tendresse. Merci, merci ! Ce qui me désole, c’est que je suis fauchée pour vous faire des cadeaux à tous, vous qui êtes si gentils... Mais je me rattraperai... Tu sais que j’ai un projet ?

Floriane s’anime, rectifie sa position, passe une mèche derrière son oreille et croise les doigts :

— J’espère que ça va marcher... Alors, voilà. J’ai l’intention de mijoter des petits plats pour les gens qui n’en ont pas le temps ni l’envie. Tu sais, je cuisine très bien et j’aime ça. Je veux être leur cuisinière d’un jour... "Mijoté Maison", ce sera le nom de ma petite entreprise, qu’en penses-tu ? Et dès que j’aurai des sous, je prendrai un logement avec Tom...

— Excellente idée ! s’enthousiasme Romane. Combien de fois j’ai rêvé d’avoir une sorte de fée qui préparerait les repas à ma demande... Je vais te faire de la pub, je connais des tas de gens qui n’attendent que ça...

— En attendant, Armelle met sa cuisine à ma disposition... Je vais commencer à la Saint-Sylvestre. François a invité cinquante personnes à son concert privé... Il m’a chargée du réveillon... Je ne pense plus qu’à ça... Vous serez là, toi et tes enfants ?

— Oui. J’espère qu’Alex sera rentré d’Égypte. Il fait des photos pour Vogue Homme. Je m’inquiète pour lui, tu sais. Il est jeune, vulnérable, ce milieu est un peu spécial... et tout cet argent... J’ai peur qu’il décroche de la réalité, et puis  je sais qu’il va tomber de haut un jour. On n’est pas jeune et beau et mince à vie. Quand je lui fais part de mes inquiétudes, il se moque, il dit que je suis une mère-poule.

— Je te comprends. Tu devrais faire intervenir François. Un homme ferait passer le message, non ?

— On verra... quand son album sera sorti.

— Tu as raison. Tu sais qu’il est à Londres ? Il a enregistré son album dans les studios Abbey Road avec les musiciens de je ne sais quel groupe à la mode...

— Ah !

— Tu as des nouvelles récentes de Pénélope ?

Petit pincement aux environs du plexus. Quelque chose d’à peine perceptible mais qui s’apparente à de la jalousie... Voilà que Floriane, fraichement débarquée dans sa vie, en connaît plus long qu’elle sur ses amis, devient carrément une intime, fait ses petits plats dans la cuisine d’Armelle, connaît par cœur l’agenda de François et s’enquiert de Pénélope comme si elle la fréquentait depuis la maternelle !

Alors que Floriane prend connaissance du menu, Romane scrute son visage et s’impose la compassion. OK, sa demi-sœur a besoin de ce cocon amical pour surmonter ses épreuves.

« Il faut la comprendre, on est là pour l’aider » se répète Romane intérieurement.

Ce que Romane ignore encore, c’est que Pénélope aussi va avoir besoin de son aide, qu’elle est en train de leur faire un coup de Calgon meumeu !

Réfugiée chez ses parents, elle est alitée, inerte...

L’ami médecin des Forest a diagnostiqué une dépression réactionnelle provoquée par plusieurs évènements concomitants : la disparition du Rembrandt au Musée – ou plus exactement sa substitution, celle de Jonathan qui n’a donné aucun signe de vie depuis son départ inexpliqué l’autre soir et... un autre évènement auquel elle ne s’attendait pas du tout en échouant chez papa et maman avant-hier et qui lui a fait l’effet d’un flash-ball en pleine figure : le divorce annoncé de ses parents.

Dur-dur pour une fille joviale !

Elle est enfouie sous la couette remontée jusqu’au menton dans sa chambre d’enfant dont le papier peint représente des nounours qui discutent près d’une barrière et d’un buisson, tandis que passe un gros escargot...

Elle se dit mollement, déjà sous l’effet des médicaments, qu’on n’a pas le droit de faire le coup des nounours sur le papier peint d’une chambre d’enfant parce qu’après l’enfant, il croit que tout le monde il est gentil, tout le monde il est beau alors que c’est même pas vrai...

Pénélope fond en larmes.

à suivre...
Place du Palais©Tutti Quanti & Claudine Chollet
Tous droits réservés 

11:40 Écrit par Claudine dans Livre, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : copines, raku, deprime, noël |  Facebook | |  Imprimer | |

20 décembre 2010

Allez ! Un petit dernier pour la route (avant Noël) : SUR LA FAMILLE UNIE...

rockwell_thanksgiving1.jpg

Une famille est unie quand elle n’a qu’un esprit, l’esprit de famille
L’esprit de famille se cultive en réunions ; il se nourrit de traditions, de demi-secrets et repose sur le principe de l’entente opposable aux tiers.

Adages, secrets et entente tissent un cocon dans lequel chaque membre de la famille peut se refugier. La famille se présente comme un bastion de joies simples dans un monde de brutes. L’esprit de famille rabote, ponce les différences intellectuelles, affectives et sociales pour que le plus ballot ou le plus pervers de ses membres puisse compter sur la protection de son giron. La loyauté inconditionnelle n’est qu’un faible prix à payer pour ce merveilleux bonheur d’en être. Ceux qui œuvrent pour pérenniser l’esprit de famille, l’entente, l’entrain, la bonne humeur collective sont des outsiders, leur réputation de Gentils Membres (GM) résonne jusque dans lointains cousinages. Les GM, lobbyistes effrénés, rassemblent et dispatchent les informations, téléphonent tous azimuts, organisent des réunions, des fêtes, à la moindre occasion pour cimenter la collectivité familiale. 

Il convient d’être soudé envers et contre tout, de faire clan comme l’homme préhistorique, de rompre le pain ensemble, de se réunir autour du feu, le plus souvent possible pour ingurgiter des mets rituels. Lors de ces agapes, chaque membre peut prendre la mesure de son mérite intrinsèque : celui de l’appartenance au groupe, fier de son patronyme, quel que soit ses qualités, ses défauts, ses réalisations, son érudition ; la famille fournit sans distinction la reconnaissance dont l’ego a tant besoin.

C’est une cellule égalitariste, une entreprise de nivellement et de normalisation.

Tout désaccord d’opinions est esquivé. En revanche, certaines divergences légères, accompagnées d’humour, sont appréciées, preuves d’intelligence et de hauteur de vues dont s’enorgueillit une famille exceptionnelle composée de membres exceptionnels.

Contester ces rassemblements nourriciers, remettre en question cet esprit de famille, est une transgression coupable. Le membre qui ne se complaît pas dans le marigot familial devrait être affectivement écarté, exilé dans un goulag virtuel ; les GM répandent à son sujet une condescendance apitoyée : est-il vraiment heureux, n’a-t-il pas de problèmes personnels ?

Le petit état totalitaire de la famille unie n’offre pas de visas pour la liberté.

23:03 Écrit par Claudine dans publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famille, bonheur, noël, cadeaux, esprit |  Facebook | |  Imprimer | |

Il est encore temps !

affiche des couvertures ts romans.jpg

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09:47 Écrit par Claudine dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noêl, cadeaux, livres, polars, polycarpe |  Facebook | |  Imprimer | |

19 décembre 2010

Place du Palais, feuilleton : épisode 15

marché noël Tours.jpg

marché de noël à Tours.jpg

Les personnages principaux sont trois copines tourangelles :
- Pénélope Forest, 34 ans, célibataire, elle a des petites amourettes mais son cœur bat en secret pour un beau Québécois, à peine entrevu, Jonathan Brûlebois. Elle habite Quartier Velpeau, elle travaille au Musée des beaux-arts ; ses parents habitent aux Prébendes.
- Armelle Chamotte, 36 ans, est potière d’art, mariée avec François, musicien, fils d'un people gay.
Ils ont une fille, Lou, 11 ans. Ils habitent à la campagne, près de Saché.
- Romane Franjeux, 40 ans, divorcée, est psychothérapeute, son cabinet se situe rue Bernard Palissy, elle a un fils Alex, 19 ans, mannequin, une fille, Laura, 16 ans, boulimique et rebelle, une mère bigote ; sa demi-sœur, Floriane, maman d’un petit Tom, perdue de vue de puis des années, vient de refaire surface.

 

Après le départ de son dernier patient, Romane s’apprête à rejoindre Floriane pour dîner à l’Annexe, Place du Palais. Elles pourront discuter tranquillement : impossible de mener une conversation normale dans son appartement et encore moins d’échanger des confidences, Laura écoute Camélia Jordana en boucle et à tue-tête : le « Non, non, non » grinçant de la chanteuse étant supposé exprimer sa révolte, c’est le message philosophique que Laura fait passer à sa mère, laquelle ne supporte plus cette scie qui lui vrille le cerveau.

Romane passe du rouge « clémentine » sur ses lèvres et saupoudre du blush sur ses pommettes ; elle lisse inutilement les rides entre ses sourcils, envoie une petite giclée de Guerlain dans son cou et fourre ses cheveux sous une toque en feutre pourpre. Après avoir glissé ses pieds dans ses bottines, elle enfile son manteau froncé sous une large martingale, enrobe ses épaules d’une étole de laine rouge et or, puis enfile des gants.

Elle trottine sur le boulevard Béranger entre les chalets du marché de Noël, garnis comme des écrins de beaux d’objets d’artisanat d’art ou de cochonneries clinquantes.

Le top départ des illuminations a eu lieu la semaine dernière, mikado de néons géants sur le boulevard, guirlandes de leds bleues et fontaines de lumières roses dans les arbres. Comme il a neigé et gelé, les grands platanes ainsi que les sapins transplantés conservent leurs manchons de glace et un molleton de neige scintillante recouvre les petits chalets. On pourrait se croire au pays merveilleux de Walt Disney, dans un dessin animé.

L’illusion est quasi parfaite.

L’illusion...

Car les confidences de ses patients dévoilent à Romane l’envers de ce décor de conte. La sacro-sainte fête de Noël remet à vif leurs souffrances, leurs manques, leurs chagrins. Ils sont pitoyables de culpabilité ou de haine, et tous en mal de reconnaissance. Elle se dit qu’un jour elle écrira un conte qui s’intitulera : sortilèges et maléfices de Noël...

Les gens torturés qui échouent dans son cabinet ont bien du mal à comprendre que tout consensus à l’échelle d’une population, ancré dans un mythe par essence indestructible — et, qui plus est, interplanétaire ! — exprime la personnalité de base[1] d’un peuple, d’une communauté, enfin celle de la cellule familiale, et n’a d’autres conséquences que l’ébrasement des différences, le nivellement par le politiquement correct, bannissant du clan celui qui ne feint pas de croire qu’être heureux est obligatoire.

Oui, Noël est une grosse machinerie de normalisation qui apporte encore plus de joies aux gens heureux et encore plus de souffrance aux malheureux. Et l’écart se creuse au nom du bonheur des enfants, alibi imparable. Pourtant les petits d’hommes n’ont nul besoin de ces amoncellements de marchandises pour se construire : ils ont besoin de l’amour absolu de leurs parents... le plus beau des cadeaux, carburant de toute une vie... le câlin d’une mère, son attention discrète, un éclat de rire, le regard affectueux et fier d’un père...

Un accès de nostalgie saisit Romane qui revoit ses enfants, tout petits, au pied du sapin, quand la famille était unie, avant le départ du père et le divorce... illusions, illusions... Elle pense à son fils qui fait en ce moment des photos en Égypte pour Vogue.

« Allez ! Oublie tout ça et sourit à la vie, ma vieille ! » se dit-elle, en replaçant sur son épaule un pan de l’écharpe qui a glissé, tandis que son regard erre sur le présentoir d’une modiste farfelue (qui vend les chapeaux d’Alice au pays des merveilles) ou celui d’un pyrograveur sur grumes de pin.

 « Oh, que c’est joli ! » murmure-t-elle, attirée par des oiseaux d’argile réalisés en raku... des rossignols, des mésanges, des verdiers, aux délicates teintes flammées, nichés dans des nids de ficelle...

Ce sont les dernières œuvres d’Armelle !

— Salut toi ! fait-elle en agitant ses doigts qui pianotent dans l’air. Ils sont trop choux, tes petits oiseaux...

Armelle fait un grand sourire tout en tapant des pieds pour se réchauffer.

— Oui. J’ai d’ailleurs du mal à m’en séparer pour les vendre...

— Oh ! Je n’avais jamais vu cette série de pintades, c’est trop beau... Je prends celle-ci, la toute ronde, pour maman... Autrement, ça va ?

— François a terminé son album, il veut organiser un concert privé pour la saint-Sylvestre. Blues et jazz manouche... Tu seras là, hein ?

— Comme d’hab.

— Tu passes l’info sur ton mur Facebook, d’accord ?

— Ça marche...

Elle chuchote, en roulant des yeux :

— Je crois que le père de François va venir... incognito... je te le dis à toi mais tu ne le répètes pas, d’accord ? Motus et bouche cousue.

— Promis ! jure Romane, souriant jusqu’aux oreilles, en se demandant déjà à qui elle va confier ce secret sensationnel.

Les lumières de la guérite accrochent les boucles dorées d’Armelle et illuminent son maquillage. Dans ses habits fantaisie, une jupette éclatante de couleurs sur des leggings noirs, avec son bout du nez gelé, elle est un argument de vente à elle toute seule. D’ailleurs, elle fait des affaires cette année, annonce-t-elle à Romane, en préparant le paquet-cadeau.

— Tu gardes Floriane chez toi pour la nuit, s’assure-t-elle.

— Ce soir et plusieurs jours, si ça t’arrange. Vous êtes adorables de l’héberger mais ça ne peut pas durer un siècle...

— C’est vrai, mais Floriane a un projet professionnel qui va marcher, j’en suis sûre, et elle va bientôt voler de ses propres ailes. Elle t’en parlera elle-même.

Réjouie par cette nouvelle, Romane paie son cadeau, saisit son paquet enrubanné et envoie un petit baiser avec son index, prête à poursuivre son chemin puis se ravise :

— J’allais oublier ! J’ai un truc à te dire : j’ai eu un mail de Pénélope. Une épave. Touchée coulée. Jonathan l’a plantée un soir, sans aucune explication. Qui c’est vraiment ce type ? Tu as des infos ?

— Pas plus que ça... Ecoute, si j’ai un créneau, j’appelle Pénélope. Bonne soirée avec Floriane !

— Salut.

En suivant du regard les passants, en accordant un sourire aux curieux qui s’approchent de ses poteries, elle compose le numéro de Pénélope. Sa copine est une fille entière, sincère, dépourvue de cynisme et quand elle va mal, elle va vraiment mal, elle ne sait plus à quoi se raccrocher...

— Allo, Pénélope ? C’est Armelle... Comment tu vas, ma cocotte ? Il paraît que ton mec t’a larguée ? Je suis là, tu sais... Tu peux compter sur moi, comme dans la chanson de Chédid...

— Larguée pas vraiment, j’espère pas, mais il m’a laissée tomber un soir, comme une vieille chaussette, j’ai juste compris que c’est un grand connard... Mais tu sais, à côté de ce qui vient d’arriver au boulot, c’est peanuts... un truc terrible...

Interloquée, Armelle demande :

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

— Tu sais qu’on déménage les collections du Musée, avant les futurs travaux ?

— Vaguement.

— Dans la panique, une œuvre célèbre a disparu !

— Non !

— Si.... Et pas des moindres : La fuite en Égypte, de Rembrandt. Y a une enquête... J’en dors plus.

 

à suivre...
Place du Palais©Tutti Quanti & Claudine Chollet
Tous droits réservés


[1]Sur la notion philosophique de « personnalité de base, suivre le lien :

http://www.esraonline.com/index.php?pagination=view_artic...

 

 

00:05 Écrit par Claudine dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

10 décembre 2010

Nouveauté au Salon du livre de Loches, samedi 11 décembre.

couverture POlycarpe n°5 (15 cm x 23,5 cm).jpg

Je dédicace  LE CRIME DE RIVER HOUSE - ainsi que toute la série des POLYCARPE, samedi, toute la journée à Loches.

Un cadeau qui réjouira les amateurs de romans criminels dont l'atmosphère est aussi importante que l'enquête, une histoire de gens confinés dans un manoir, en Touraine, par la neige et le verglas... galerie de portraits pittoresques, à la fois réalistes et ironiques.

Pour les amateurs de salons : je dédicacerai également mes livres le lendemain, dimanche 12, à DHUIZON (loir et cher)

10:29 Écrit par Claudine dans Livre | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

07 décembre 2010

Le salon du livre de LOCHES, moulin des Cordeliers, samedi 11 Décembre

logo AET.jpg Il n'y a pas dans notre pays que les grands éditeurs parisiens et les auteurs médiatisés, il n'y a pas sur le marché du livre que des ouvrages de people écrits par des nègres...
 Une cinquantaine d'auteurs et de petits éditeurs de notre région vous présentent leurs livres, conçus, créés, fabriqués, élaborées avec passion : du patrimoine à la poésie, du livre jeunesse au roman policier, de la nouvelle au témoignage... réalisés par des imprimeur de la Région et dans le respect des normes écologiques !

Vous serez agréablement surpris par la qualité, l'intelligence, l'humour et la variété des oeuvres présentées. 

Pour prendre connaissance de notre newsletter et de l'ensemble de nos publications, suivre le lien : Signature Touraine n-1 bd.pdf

Venez voir ce que nous présentons, venez discuter avec les auteurs, à Loches, entre 10 heures et 18 heures, moulin des Cordeliers, en Centre Ville.

09:57 Écrit par Claudine dans Livre | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : salon, livre, auteurs, éditeurs, policiers |  Facebook | |  Imprimer | |

29 novembre 2010

retrouvez les aventures de Pénélope...

Duke dans le Convoi.jpg


 Pour lire l'épisode n° 13 suivre le lien ci-dessous :

http://www.madame37.fr/tout-au-feminin/tendances-de-la-se...

14:08 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

24 novembre 2010

Le POLYCARPE nouveau est arrivé !

couverture POlycarpe n°5 (15 cm x 23,5 cm).jpg

POLYCARPE, LE CRIME DE RIVER HOUSE

 Une vieille amie de Polycarpe vient de se rompre le cou dans l’escalier de son manoir alors qu’elle venait justement de solliciter ses talents de détective pour éclaircir une vieille et terrible affaire. Il se rend aux obsèques par un froid polaire et, durant vingt-quatre heures, il se retrouve piégé par le verglas à River House.

Mais le manoir, divisé en appartements, abrite de singuliers locataires. En les interrogeant pour comprendre ce que la vieille dame attendait de lui, il déclenche une avalanche de révélations dont certaines le touchent personnellement, remuant un douloureux passé....
L’amour de sa compagne, l’affection de sa fille et le soutien indéfectible de ses amis rochebourgeois, lui permettront de surmonter les déprimantes révélations de cette double énigme criminelle.

 LA SÉRIE DES POLYCARPE

 Polycarpe s’est forgé malgré lui une réputation de détective en découvrant que la vieille baraque qu’il avait achetée avait été le théâtre d’un crime. La résolution de cette première affaire l’avait rendu plus soupçonneux, plus attentif aux situations ambiguës. Avec l’amicale complicité de ses bons amis et la collaboration de sa compagne, il a réussi à confondre des meurtriers qui seraient passés entre les mailles de la justice sans son entêtement à remettre simplement dans le bon ordre les causes et leurs effets.

Malgré un palmarès assez époustouflant de quatre affaires résolues en quatre ans, il ne se sent investi d’aucune mission morale. Il renâcle même un peu de devoir endosser une réputation de justicier et, pourtant, face au mal et surtout confronté aux victimes, il juge antisocial de fermer les yeux, de passer son chemin et de rester replié sur son petit confort douillet.

ISBN : 978-2-9528658-8-3
dimensions : 15 x 23,5 x 3 cm
Prix : 22 €
couverture © Claudine Chollet
TUTTI QUANTI
www.editionstuttiquanti.com/index.htlm.htm      

  lien vers la NR  :  http://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/ACTUALI...

Vous pouvez commander directement à l'éditeur  : tuttiquanti@orange.fr

11:11 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

22 novembre 2010

Episode n°12 de mon feuilleton "Place du Palais"...

Pour lire la suite, suivre le lien :  http://www.madame37.fr/accueil

 

cassidy.jpg

 

Paul Newman et Katharina Cross dans Butch Cassidy et the Kid
(j'y fais allusion dans l'épisode 12)

19:43 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

20 novembre 2010

Place du Palais, épisode n° 11

 

Un petit tour du côté de Harry Potter dans ce onzième épisode, dont les enfants sont les héros !

_Hagrid_m.jpgHagrid, le géant des bois... sévit aussi dans la Forêt de Chinon  ;))

19:10 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

15 novembre 2010

Pace du Palais feuilleton épisode°10

Lou.jpgSuivre le lien..

 http://www.madame37.fr/tout-au-feminin/tendances-de-la-se...

 

C'est un peu comme ça que j'imagine LOU, la fille d'ARMELLE CHAMOTTE dans le feuilleton.

23:21 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

08 novembre 2010

Place du Palais, nouvel épisode...

 

maison forestière Agnès Sorel.jpg(maison forestière Agnès Sorel, forêt de Chinon)

Extrait :

[...] Romane fait apparaître sur l’écran une vue du ciel de cette partie de la forêt entièrement quadrillée et on voit parfaitement la maison forestière. Les allées bien droites se croisent en formant des carrés et des triangles réguliers. Une vignette propose l’envoi de la carte satellite sur un mobile.
— Je n’y avais pas pensé, se fustige François.
— Et moi, je ne savais même pas que c’était possible, dit Marcelline dont l’œil reprend l’éclat de l’espoir.
     François brise cet embryon d’enthousiasme :
— Elles pourront bifurquer vers la route ou vers le village de Cheillé... d’accord, mais elles ne peuvent pas abandonner les enfants. Où sont-ils, bon sang !
— Envoyons leur cette carte. Et prévenons le garde-chasse[...]

Lire l'épisode, ici:

10:42 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 novembre 2010

Nouvel épisode (n°9) de Place du Palais...

Sache maison de calder a La Basse-Chevriere.jpgLa maison de Calder à Saché 
où habitent Armelle et François Chamotte*... 
Pour lire le dernier épisode, suivre le lien :
 http://www.madame37.fr/tout-au-feminin/tendances-de-la-se...

* info ou intox?

16:08 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

27 octobre 2010

L'épisode n° 8 du feuilleton "Place du Palais"

Suivre ce lien :

http://www.madame37.fr/tout-au-feminin/tendances-de-la-se...

Bonne lecture ;-)

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18:19 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

23 octobre 2010

auteurs et éditeurs en Touraine: commission "distribution-communication"

We_Can_Do_It.jpgCourrier à l'association

 

> Chers confrères et consoeurs,

> La dédicace à Cultura (nulle sur le plan des ventes) nous a permis de préciser le rôle de  la "commission Diffusion" avec XXX et les auteurs présents.
Nous sommes de + en + convaincus que les dédicaces en magasins (en ce qui nous concernent) sont des pertes de temps et donnent une mauvaise image de nous (à attendre, sans rien faire).
Comment être visibles, audibles (hors salons qui sont traités par une commission ad hoc) ?
Du présentoir "signature Touraine" à notre présence individuelle ou collective dans les  médias, en ricochant sur les évènements tels que journées du patrimoine, de la poésie, de la fête des mères, etc. Nous devons trouver de nouvelles voies.

Je prends l'initiative de la première réunion et je propose le jeudi 18 novembre, entre 12 h et 14 h 30 à la brasserie l'Adresse à Tours. (Lieu de rencontre qui tournera...)
En espérant vous retrouver.
Claudine C.

22:59 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

11 octobre 2010

Feuilleton tourangeau : épisode 6... Et SIGNATURE CULTURA

placedupalais-e6.jpg

http://www.madame37.fr/tout-au-feminin/tendances-de-la-se...

 flyers AET.jpg

Vous pouvez me rencontrer à Cultura :

- samedi matin 16 octobre;
- mercredi 20 après-midi ;
- samedi 23 après-midi.

flyers cultura.jpg

 

12:09 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |