27 février 2017
C'est de la pure, c'est de la blanche... idéologie éditoriale actuelle
J’ai acheté et lu La septième fonction du langage, de Laurent Binet chez Grasset, sur la foi d’une critique louangeuse de Busnel dans LGL, qui a titillé la curiosité de l’étudiante en linguistique que j’étais dans les années 70. J’ai certainement dilapidé 22 € quand j’aurais pu, avec un peu de patience, satisfaire ma curiosité en dégotant ce bouquin chez un soldeur ou chez Emmaüs pour une bouchée de pain.
Ce texte pourrait se définir comme un exercice d’atelier d’écriture dont la contrainte résiderait dans la transformation de vrais intellos de l’époque en personnages de fiction, se vautrant dans le stupre et d’obscures spéculations linguistiques. Autre consigne : des phrases au présent, jetées comme des indications de scénario, en une succession de courts paragraphes : « Foucault débarque (…) Foucault demande des nouvelles(…) Foucault prend Derrida à part (…) Foucault dit qu’il n’aurait pas fait une chose pareille (…) »
L’astuce du siècle consiste à injecter au goutte-à-goutte un certain suspens ‒ absolument indispensable pour faire passer les bourratives digressions : un mystérieux document disparait, dont veulent s’emparer un espion bulgare avec son pébroque, deux moustachus à la Dupondt et les membres de la secte des coupeurs de doigts, le Logos club, où sont organisées des joutes verbales dont les perdants sont amputés !
L’auteur se marrait peut-être en échafaudant son petit scénario à la Tintin, mais la caricature et la dérision, ça va un moment ‒ dans une BD peut-être mais pas en littérature ‒ tout ça pour découvrir à la fin que si Mitterrand (ben, l’homme du secret, pardi !) a été élu en 81 et réélu, c’est qu’il était en possession du fameux document-mystère ! Et vous savez quoi ? Il s’agit de la septième fonction du langage, qui n’est autre que la technique de la manipulation verbale…
Je vous laisse digérer cette trouvaille.
J’avoue que j’ai failli abandonner la lecture de cette œuvre géniale sélectionnée pour le Goncourt, après cet extrait, page 439 : « Le sophiste au bec de médecin cale les couilles de Sollers entre les deux lames du sécateur, empoigne fermement les poignées, à deux mains, actionne le mouvement de cisaille. Et coupe.
Kristeva tressaille.
Sollers émet un bruit inconnu, un claquement de gorge suivi d’un long miaulement qui ricoche sur les toiles de maîtres et se répand dans toute la salle.
Le sophiste au bec de médecin ramasse les deux couilles et les dépose dans la seconde urne dont Simon et Bayard comprennent alors qu’elle a été prévue à cet effet.
Simon livide, demande à son voisin : « C’est pas un doigt, le tarif, normalement ? »
L’homme lui répond que c’est un doigt quand on défie un jouteur d’un rang juste au-dessus, mais Sollers a voulu brûler les étapes, il n’avait jamais participé à aucune joute et il a défié directement le Grand Protagoras. « Alors là, c’est plus cher. »
Et devinez qui est l'auteur ? (source Wikipedia)
"En contact avec Valérie Trierweiler qui lui avait consacré un article dans Paris Match du 16 octobre 2010 où elle le qualifiait de « beau gosse agrégé de lettres », il chronique la campagne présidentielle de François Hollande. Le récit de la campagne, intitulé Rien ne se passe comme prévu sort le . Laurent Binet y indique notamment qu’après avoir été tenté par le vote Mélenchon, il a fini par se laisser convaincre et par soutenir François Hollande dès le premier tour. D'après L'Express du 21 décembre 2012, le livre n'a pas eu le succès escompté et s'est vendu à 23 000 exemplaires seulement.
En 2014, il dément les rumeurs selon lesquelles il aurait aidé Valérie Trierweiler à écrire son pamphlet contre François Hollande Merci pour ce moment5,6.
Il publie La Septième Fonction du langage à la rentrée littéraire 2015, un roman imaginant un complot autour de la mort de Roland Barthes qui reçoit le prix du roman Fnac et le prix Interallié7."
11:15 Écrit par Claudine dans bizarreries, Ce qui ne me plaît pas, Livre, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
21 novembre 2016
les dessins de Van Gogh et le coup éditorial du seuil, suite...
Tiens, comme c'est bizarre ! Suite du post précédent...
Lu dans Livre Hebdo : "Le musée néerlandais dédié au célèbre peintre impressionniste juge que les dessins publiés par Le Seuil sont des faux."
Évidemment que c'est un "coup" éditorial ! Je suis toujours extrêmement surprise du déni d'imposture répandu dans la population qui se bouche les yeux comme le vieil homme de Van Gogh.
Idem pour écrivains prétendument auteurs d'un livre par mois... durant trente ans ! Qui peut croire ça ? Alice au pays des merveilles, peut-être ?
La pensée magique, le désir de contes résiste à la logique et au raisonnement ; Finalement, c'est un peu ça que je démontre dans mes "Polycarpe" : mon cher Poly ne peut s'empêcher de dénoncer le déni d’imposture, qui est l'alibi du crime.
* * *
Suite de l'enquête, article trouvé dans Livre hebdo aujourd'hui 7 décembre:
"le musée liste plusieurs points factuels concernant l'encre utilisée, la technique, le style, la provenance et la fiabilité du carnet. Concernant l'encre utilisée, le musée fait par exemple remarquer qu'elle est marron, alors que Van Gogh utilisait surtout une encre noire, mais décolorée avec le temps, ainsi qu'il peut être constaté sur les dessins authentifiés, ce que l'auteur du carnet aurait voulu reproduire en ignorant cette particularité. Le musée relève aussi des erreurs topographiques, s'interroge sur la reconstitution de la chronologie des dessins, et met en doute l'authenticité d'un carnet de notes utilisé pour retracer l'origine des dessins."
10:02 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, Ce qui ne me plaît pas, contes et légendes, copyright, littérature, Livre, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
16 novembre 2016
Vous y croyez, franchement ?
Lu dans Livre Hebdo :
"Au Seuil c'est Bernard Comment, le directeur de la collection "Fiction & Cie (…) qui a le premier entendu parler de l'existence de dessins inédits de Van Gogh, au début du printemps 2015. Mais, "je n'y croyais pas, admet-il aujourd'hui, car Ambroise Vollard [célèbre marchand d'art et galeriste qui révéla Van Gogh, entre autres, NDLR] avait envoyé beaucoup de monde à Arles pour tout ratisser".
il est bien identifié comme carnet de dessins, mais son origine se perd, en même temps que le nom de l'artiste.
Pendant l'été 2015 cependant, où il se trouve dans le sud de France, l'éditeur déjeune à Aix-en-Provence, grâce à un intermédiaire, avec le commissaire (..)qui représente la propriétaire actuelle des dessins. Après avoir envisagé plusieurs hypothèses – vente, exposition –, ce dernier a choisi de faire d'un livre l'acte de divulgation des œuvres. Le Seuil, qui détient les droits mondiaux du livre qu'il commercialise (mondialement) avec un prix de vente public de 69 euros..."
C'est marrant, c'est l'histoire de mon roman policier "Criminelles", à ceci près que j'évoque une toile de de Matisse et qu'il s'agit ici d'un carnet à dessins de Van Gogh...
Il ne se passe pas 6 mois sans qu'on retrouve une œuvre dans le grenier d'une vieille mamie... Et alors se mettent en branle les experts qui sont formels... ben tiens !
10:52 Écrit par Claudine dans bizarreries, contes et légendes, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
17 décembre 2015
Critique d'un booktubeur...
15:01 Écrit par Claudine dans bizarreries, confidences, discussion, interviews, littérature, publications, roman policier, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
01 juillet 2015
Drôle d'expérience
Le monde va changer de base… Déjà, on le pressentait, mais cette fois, c’est avéré. Le patrimoine immobilier, le patrimoine mobilier, le patrimoine culturel, transmis depuis des générations est déclaré obsolète. Comme dirait l’autre : c’est une rhinocérite à la Ionesco, ça se répand, c’est contagieux, tout le monde est touché… Par quoi commencer ? La maison de famille ? Elle ne vaut plus rien, ou pas grand-chose parce qu’elle n’a pas de doubles cloisons, les tomettes de grès sont complètement has been, les faïences de la cuisine à gerber. Le top du top, c’est no meuble au profit du dressing, des cloisons laquées noires ; le savoir-faire du menuisier d’antan ridiculisé, donnez-moi une hache et votre armoire en merisier, j’en fais de bois de chauffage… Les meubles anciens, sont évalués entre 30 et 70 € par le commissaire-priseur qui précise « sans droit de réserve, si ça ne part pas à cette estimation on peut encore baisser le prix »… [nota : inversement, essayez d’acheter le même meuble chez un antiquaire et vous verrez que la valeur n’est pas une science exacte, mais le résultat d’une certaine collusion entre professionnels]. Inutile de ramener sa fraise avec les objets en argent, en cuivre… pourtant tellement recherchés par les cambrioleurs. Impensable de passer du temps à nettoyer l’argenterie ou la bassine en cuivre dans laquelle votre grand-mère fabriquait la limonade… Allez ouste, c’est bon pour les vide-greniers (tiens ! mais au fait, qui achète cela une bouchée de pain ? des philanthropes, évidemment). Ne proposez pas les jolies nappes brodées à vos filles, elles ricanent. Quant aux livres, ça ne vaut rien, la collection des Balzac ? Un directeur de médiathèque m’explique que ça prend trop de place : Balzac ? Faut compter un mètre de rayonnage et ça ne sort jamais ! Du passé faisons table rase…
Le monde va changer de base […] du passé faisons table rase… Ce sont les paroles de l’Internationale… En fin de compte, les trotskystes sont exaucés…
09:30 Écrit par Claudine dans bizarreries, Ce qui ne me plaît pas, discussion, traditions, folkore | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
12 février 2015
De l’autre côté du miroir
Immergée dans la fiction profonde pour quelques mois, j’habite le vieux logis, j’ai retrouvé Polycarpe, Basile, Bérangère, Flora… et les autres ; je suis concentrée, c’est le début d’un long cheminement qui me conduira jusqu’à l’été.
12:07 Écrit par Claudine dans bizarreries, littérature, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
17 novembre 2014
Les Petits Secrets de "POLYCARPE" (4)
La série des Polycarpe n’est pas une création ex-nihilo ; son invention est due à la convergence d’expériences et d’épreuves dans mon existence, de coïncidences, de hasards ‒ j’irais jusqu’à parler de « synchronicités » ‒ constituant une sorte de biotope propice à l’éclosion et à la métamorphose d’une œuvre. Comme tout être vivant, une œuvre est le résultat du « hasard et de la nécessité », selon l’expression du biologiste Jacques Monod.
L’expérience initiale, qui a été l’étincelle de ma tardive « carrière » d’auteur, mérite d’être rappelée ici. Certains connaissent déjà cette histoire, mais ceux qui ne l’ont jamais entendue seront probablement surpris.
Durant nos vacances 1978, nous fuyons la Costa Brava, bondée et polluée, et traversons l’Ariège. Subjugués par la beauté du Couserans, site montagnard des Pyrénées, nous acquérons alors, pour une bouchée de pain, une grange à foin dépendant du hameau d’Estouéou-d’aut, dans la montagne. Les années passent. Nous retournons là-bas plusieurs étés.
Un jour de septembre 1994, je cherche chez mon libraire un roman policier de la série du Poulpe[1] alors à la mode et je tombe sur un des rares ouvrages de la série en rayon : « Le Pis rennais » de Pascal Dessaint. Le jeu de mot dans le titre et le quatrième de couverture attirent mon attention : le récit se passe dans la vallée du Couserans !
Or, je découvre en le lisant que l’action se déroule dans les parages de notre grange, laquelle sert de décor très précis à l’ultime scène de crime et à son dénouement. Moi qui entassais les manuscrits non publiés dans mes tiroirs depuis des années, j’y vois un signe du destin, une chance à saisir. J’écris à l’auteur, Toulousain d’adoption, qui me répond et m’explique qu’il pratique la randonnée dans cet endroit qui le fascine et me conseille de tenter ma chance dans cette série du Poulpe.
Alors que ces petits polars étaient écrits par des auteurs déjà réputés dans le milieu et qui se connaissaient entre eux, je saisis l’opportunité.
J’ai éprouvé une vraie satisfaction à écrire en deux mois et demi « Un petit lapsus très suspect » qui sera finalement sélectionné par l’éditeur (la Baleine-le Seuil)… mais quatre ans plus tard ! (Entre temps, l’éditeur avait déposé le bilan, puis rebondi).
Le 12 avril 2001, j’ai reçu le coup de fil du nouveau directeur me proposant la publication ; j’imagine que si j’avais déménagé, je ne l’aurais jamais su.
Le livre fut publié début 2002 et connut un vrai petit succès, vendu à près de 4000 exemplaires.
Mais il s’est produit une deuxième coïncidence et non des moindres, que je dois raconter avant de revenir à Polycarpe.
Je reviens sur les manuscrits entassés dans mes tiroirs…
J’avais écrit des romans, pendant et après mes études de lettres, et notamment « Mosaïque » qui avait attiré l’attention de Jérôme Lindon, directeur des éditions de Minuit (et président du syndicat des éditeurs). Je l’ai rencontré deux fois. Au cours du premier rendez-vous, il m’a fait beaucoup de compliments et m’a demandé de faire quelques modifications dans mon manuscrit. Les corrections faites, il m’a convoqué, satisfait, m’expliquant qu’on allait discuter d’un contrat d’édition.
Evidemment, à 25 ans, être publiée aux éditions de Minuit, qui réunissaient mes idoles littéraires de l’époque, c’était le rêve.
Le rêve a explosé en vol quand Lindon m’a fait part des réticences de son ami Robbe-Grillet, alors directeur du comité de lecture, à publier mon roman qui nécessiterait- je cite : « trop de moyens financiers pour promouvoir un auteur inconnu dont on ignorait s’il persévèrerait ».
J’ai toujours pensé que le cénacle des écrivains de Minuit ne désirait pas introduire une petite nouvelle dans la bergerie, provinciale un peu niaise, j’avais en outre ouvert une brèche dans l’idéologie du « nouveau roman » en réintroduisant des personnages et une « histoire » que leur théorie qualifiait d’éléments « bourgeois » et voulait supprimer .
« Vous reviendrez me voir, quand vous aurez une œuvre derrière vous » m’a déclaré Lindon, après deux heures de rendez-vous au cours desquelles il a détruit toutes mes illusions. Je ne cessais de le fixer sans ciller, comme hypnotisée par son visage de rapace.
Je suis rentrée en métro, ravalant mes larmes, mon manuscrit sous le bras.
Une femme debout sur le quai, station Saint-Michel, me fixait d’un regard terrible, j’avais l’impression en avançant qu’elle était illuminée par des projecteurs et je ne voyais qu’elle, sans comprendre pourquoi… et soudain, j’ai reconnu Simone de Beauvoir, coiffée de son turban.
De stupeur, j’ai laissé tomber mon manuscrit, je ramassai les feuilles dispersées et quand je me relevai, elle était partie.
Encore une fois, les années ont passé.
Et pour revenir à ce jeudi 12 avril 2001, une heure après que l’éditeur du Poulpe m’eut proposé de me publier, j’entends aux infos de 13 heures que Jérôme Lindon venait de mourir. Comme si son décès avait déverrouillé ma vocation.
La synchronicité de ces évènements reste pour moi à la fois mystérieuse et significative.
Il y a eu, au cours de l’écriture des « Polycarpe », d’autres synchronicités moins spectaculaires, dans le choix des noms, dans l’invention de lieux… mais je crois que la créativité artistique relève peu ou prou de la médiumnité…
[1] « Le Poulpe » est une collection de romans policiers publiée aux éditions Baleine, inaugurée en 1995 avec La petite écuyère a cafté de Jean-Bernard Pouy, également directeur de collection originel. Bien que chacun des épisodes soit écrit par un auteur différent, on y suit les aventures d'un même personnage, Gabriel Lecouvreur, un détective surnommé « Le Poulpe ». La collection a été adaptée au cinéma en 1998 (Le Poulpe, le film),
12:46 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, idiomes, langages, insolite, langue, langage, littérature, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
11 juillet 2014
"Théorie de la vilaine petite fille" d'Hubert Haddad
Un roman dont on se délecte du style.
Il m'est arrivé deux fois seulement de relire un livre en boucle, en reprenant au début dans la foulée, juste pour le plaisir du style, pour m'imprégner des tournures de phrases, des évocations, pour comprendre comment Haddad écrit et nous immerge dans une époque, nous emporte comme un bagage dans le temps et l'espace... et en m'obligeant à noter tous les mots inconnus de moi ou employés sous des formes adjectives ou substantives que je n'avais encore jamais rencontrées.
L'autre livre, c'était "Belle du Seigneur".
J'ai établi la liste de ces mots rares et leurs définitions que je poste sur une page de mon blog en haut à droite...
18:28 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, contes et légendes, discussion, langue, langage, littérature, Livre, publications, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
05 mai 2014
COSY MYSTERY
Et voilà, it’s done, tous mes e-romans en ligne all over the world !
C’est du boulot, mais c’est top : ne plus être tributaire du manichéisme éditorial franchouillard : je suis abasourdie, je viens de découvrir que le« genre » de mes romans est répertorié partout ailleurs qu’en France ou je suis condamnée, conférence après conférence, à expliquer que mes romans policiers ne sont pas des « polars » saignants, qu'il n'y a ni flics, ni experts.
Sachez, tout le monde, que j’écris des « cosy mysteries ». C’est pas mignon, ça ? Ainsi, dans la francophonie, avec KOBO, Amazon, Apple, Google, et les autres… je vends des romans policiers cosy.
C'est trop cool.
23:18 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, copyright, littérature, Livre, Loisirs, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
17 avril 2014
e-book ou papier? that's the bad question...
Dans les deux cas, the bad answer.
Perso, j'aime les deux, et vous?
Inutile de s'étriper sur ce sujet...
C'est comme le réchauffement de la planète, la gauche et la droite, les chrétiens et les musulmans... c'est toujours le besoin d'avoir raison, une histoire de cerveau reptilien, de pouvoir... y a jamais quelqu'un qui a tort et l'autre qui a raison...
On ne vit pas dans un western !
23:28 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, Blog, Ce qui ne me plaît pas, copyright, e-book, femmes, interviews, langue, langage, littérature, Livre, livre audio, publications, roman policier, salons et dédicaces, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
11 avril 2013
POLYCARPE, L'INSOLENT.
"(...) quelque chose nous dit qu'ils seront nombreux, nos contemporains, à vouloir fêterl'excellent Polycarpe, le 27 avril prochain, pour se consoler de la morosité des temps." Etienne de Montety (Le figaro littéraire du 11 avril 2013)
15:40 Écrit par Claudine dans bizarreries, insolite, littérature, Livre, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
25 août 2012
COUVERTURE d'AMOURANTE BULLE
Le dessin, réalisé par l'auteur, c'est à dire moi :-) de la couverture d'AMOURANTE BULLE, conte poétique que je dédicacerai demain à la FORÊT des LIVRES*
*Le programme des la Forêt des Livres organisée par Gonzague Saint-Bris :
ICI(http://www.laforetdeslivres.com/)
16:35 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, contes et légendes, femmes, insolite, langue, langage, littérature, Livre, publications, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | Imprimer | |
15 mai 2012
Président « normal »... Attention : danger ! Le mot est suspect.
On n’entend plus que cela sur les ondes, depuis les élections du Président de la République. Et je m’étonne qu’aucun journaliste ne tique ! Je suis d’une génération qui, dans le sillage de Foucault, a remis en cause la notion de « folie » qui désignait trop facilement les individus différents, artistes, homosexuels, etc. Je suis d’une génération qui a appris grâce à Soljenitsyne que les Goulags étaient remplis de gens taxés de dérangements psychiatriques parce qu’ils étaient lucides et contestaient la normalité dominante...
Jamais nous ne nous serions autorisés à qualifier une personne de normale parce qu’en creux, cela révèle la folie de l’autre.
Cette nouvelle mode du « normal », c’est plus que louche. Vous ne trouvez pas ? C’est, au minimum, une injure qui ne s’assume pas.
Je pourrais reproduire ici de belles citations piochées sur Wikipédia, mais je me contente de dire ici ma trouille que nous nous retrouvions cernés par des gens brandissant ce critère totalitaire de la normalité...
Je suis consternée de voir les contestataires de naguère brandir cette idéologie de l’homme normal... S’en vanter, l’ériger en valeur que relaye les médias...
J’espère que vous êtes comme moi, indignée !
09:58 Écrit par Claudine dans bizarreries, Blog, langue, langage, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (4) | Facebook | | Imprimer | |
21 avril 2012
Le Post de REMI SHULZ* sur mes POLYCARPE et MON POULPE
Mon commentaire à la rubrique "pages", en haut de colonne de droite : ci-contre --->
18:12 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, Blog, contes et légendes, insolite, Jeux, joke, langue, langage, littérature, Livre, Loisirs, publications, roman policier, Science | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : perec, baleine, poulpe, nombre d'or | Facebook | | Imprimer | |