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17 novembre 2014

Les Petits Secrets de "POLYCARPE" (4)

synchronicités, Polycarpe, Jung, hasard et nécessités

La série des Polycarpe n’est pas une création ex-nihilo ; son invention est due à la convergence d’expériences et d’épreuves dans mon existence, de coïncidences, de hasards ‒ j’irais jusqu’à parler de « synchronicités » ‒ constituant une sorte de biotope propice à l’éclosion et à la métamorphose d’une œuvre. Comme tout être vivant, une œuvre est le résultat du « hasard et de la nécessité », selon l’expression du biologiste Jacques Monod.

L’expérience initiale, qui a été l’étincelle de ma tardive « carrière » d’auteur, mérite d’être rappelée ici. Certains connaissent déjà cette histoire, mais ceux qui ne l’ont jamais entendue seront probablement surpris.

Durant nos vacances 1978, nous fuyons la Costa Brava, bondée et polluée, et traversons l’Ariège. Subjugués par la beauté du Couserans, site montagnard des Pyrénées, nous acquérons alors, pour une bouchée de pain, une grange à foin dépendant du hameau d’Estouéou-d’aut, dans la montagne. Les années passent. Nous retournons là-bas plusieurs étés.

Un jour de septembre 1994, je cherche chez mon libraire un roman policier de la série du Poulpe[1] alors à la mode et je tombe sur un des rares ouvrages de la série en rayon : « Le Pis rennais » de Pascal Dessaint. Le jeu de mot dans le titre et le quatrième de couverture attirent mon attention : le récit se passe dans la vallée du Couserans !

Or, je découvre en le lisant que l’action se déroule dans les parages de notre grange, laquelle sert de décor très précis à l’ultime scène de crime et à son dénouement. Moi qui entassais les manuscrits non publiés dans mes tiroirs depuis des années, j’y vois un signe du destin, une chance à saisir. J’écris à l’auteur, Toulousain d’adoption, qui me répond et m’explique qu’il pratique la randonnée dans cet endroit qui le fascine et me conseille de tenter ma chance dans cette série du Poulpe.

Alors que ces petits polars étaient écrits par des auteurs déjà réputés dans le milieu et qui se connaissaient entre eux, je saisis l’opportunité.

J’ai éprouvé une vraie satisfaction à écrire en deux mois et demi « Un petit lapsus très suspect » qui sera finalement sélectionné par l’éditeur (la Baleine-le Seuil)… mais quatre ans plus tard !  (Entre temps, l’éditeur avait déposé le bilan, puis rebondi).

Le 12 avril 2001, j’ai reçu le coup de fil du nouveau directeur me proposant la publication ; j’imagine que si j’avais déménagé, je ne l’aurais jamais su.

Le livre fut publié début 2002 et connut un vrai petit succès, vendu à près de 4000 exemplaires.

Mais il s’est produit une deuxième coïncidence et non des moindres, que je dois raconter avant de revenir à Polycarpe.

Je reviens sur les manuscrits entassés dans mes tiroirs…

J’avais écrit des romans, pendant et après mes études de lettres, et notamment « Mosaïque » qui avait attiré l’attention de Jérôme Lindon, directeur des éditions de Minuit (et président du syndicat des éditeurs). Je l’ai rencontré deux fois. Au cours du premier rendez-vous, il m’a fait beaucoup de compliments et m’a demandé de faire quelques modifications dans mon manuscrit. Les corrections faites, il m’a convoqué, satisfait, m’expliquant qu’on allait discuter d’un contrat d’édition.

Evidemment, à 25 ans, être publiée aux éditions de Minuit, qui réunissaient mes idoles littéraires de l’époque, c’était le rêve.

Le rêve a explosé en vol quand Lindon m’a fait part des réticences de son ami Robbe-Grillet, alors directeur du comité de lecture, à publier mon roman qui nécessiterait-  je cite : « trop de moyens financiers pour promouvoir un auteur inconnu dont on ignorait s’il persévèrerait ».

J’ai toujours pensé que le cénacle des écrivains de Minuit ne désirait pas introduire une petite nouvelle dans la bergerie, provinciale un peu niaise, j’avais en outre ouvert une brèche dans l’idéologie du « nouveau roman » en réintroduisant des personnages et une « histoire » que leur théorie qualifiait d’éléments « bourgeois » et voulait supprimer .

« Vous reviendrez me voir, quand vous aurez une œuvre derrière vous » m’a déclaré Lindon, après deux heures de rendez-vous au cours desquelles il a détruit toutes mes illusions. Je ne cessais de le fixer sans ciller, comme hypnotisée par son visage de rapace.

Je suis rentrée en métro, ravalant mes larmes, mon manuscrit sous le bras.

Une femme debout sur le quai, station Saint-Michel, me fixait d’un regard terrible, j’avais l’impression en avançant qu’elle était illuminée par des projecteurs et je ne voyais qu’elle, sans comprendre pourquoi… et soudain, j’ai reconnu Simone de Beauvoir, coiffée de son turban.

De stupeur, j’ai laissé tomber mon manuscrit, je ramassai les feuilles dispersées et quand je me relevai, elle était partie.

Encore une fois, les années ont passé.

Et pour revenir à ce jeudi 12 avril 2001, une heure après que l’éditeur du Poulpe m’eut proposé de me publier, j’entends aux infos de 13 heures que Jérôme Lindon venait de mourir. Comme si son décès avait déverrouillé ma vocation.

La synchronicité de ces évènements reste pour moi à la fois mystérieuse et significative.

Il y a eu, au cours de l’écriture des « Polycarpe », d’autres synchronicités moins spectaculaires, dans le choix des noms, dans l’invention de lieux… mais je crois que la créativité artistique relève peu ou prou de la médiumnité…  


[1] « Le Poulpe » est une collection de romans policiers publiée aux éditions Baleine, inaugurée en 1995 avec La petite écuyère a cafté de Jean-Bernard Pouy, également directeur de collection originel. Bien que chacun des épisodes soit écrit par un auteur différent, on y suit les aventures d'un même personnage, Gabriel Lecouvreur, un détective surnommé « Le Poulpe ». La collection a été adaptée au cinéma en 1998 (Le Poulpe, le film),

12:46 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, idiomes, langages, insolite, langue, langage, littérature, publications | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

05 novembre 2014

Les Petits Secrets de "POLYCARPE" (3)

Les personnages de romans

personnages romanesque, Polycarpe, conférence, Manoir de la Tour

(Ceci est l'introduction d'une communication que je fais le 16 novembre
au Manoir de la Tour à Saint-Cyr-Sur-Loire)

Les personnages romanesques sont des personnes fictives qu’on ne peut pas décrire dans le détail sans faire périr d’ennui les lecteurs. Aussi nous, les écrivains, leurs inventeurs, devons les évoquer au moyen de techniques littéraires afin de les rendre plus vrais et plus vivants.

Quand le travail est bien fait, le personnage se met d’ailleurs à exister ; le caractère que nous lui avons donné influe sur ses actes et sur l’intrigue ; il devient une personne autonome, qui impose ses faits et gestes, ses idées et… prend parfois l’ascendant sur l’auteur : j’ai déjà vécu personnellement ce genre de situation ; les personnages sont l’émanation de nos neurones et de nos émotions ; l’acte de création est une gestation et, comme un enfant, le personnage naît, croît et s’émancipe.  

On me demande très souvent si je prends modèle de mes personnages  parmi les personnes que je rencontre. En fait, jamais de façon aussi nette. Je picore des traits de caractères, des tics de langage, des gestes, des détails vestimentaires, à gauche et à droite, sans même y penser sur le moment, et je fabrique un portrait composite en essayant d’accorder le mental avec le physique ; il m’arrive aussi de recevoir dans un rêve la visite de quelqu’un que je ne connais pas et qui veut entrer dans ma fiction…

Le personnage est un peu le vampire de notre énergie ‒ un vampire reconnaissant qui, dans quelques cas inespérés, nous embarque avec lui dans la postérité.

Pendant l’écriture de Madame Bovary, Flaubert écrivait à Hippolyte Taine, le 20 novembre 1866 : « Les personnages imaginaires m’affolent, me poursuivent, — ou plutôt c’est moi qui suis dans leur peau. Quand j’écrivais l’empoisonnement de Mme Bovary j’avais si bien le goût de l’arsenic dans la bouche, j’étais si bien empoisonné moi-même que je me suis donné deux indigestions coup sur coup — deux indigestions réelles car j’ai vomi tout mon dîner »

À mon avis, cette « vampirisation »  de l’énergie du romancier est l’une des conditions nécessaires à la postérité du personnage. On se rappelle, pour n’en citer que quelques-uns, Emma Bovary, Julien Sorel, Frédéric Moreau, Georges Duroy – le Bel-Ami de Maupassant, Solal de Belle du Seigneur, ou encore La dame au petit chien, de Tchekhov, de même que le populaire Arsène Lupin, lequel n’a pas laissé à Maurice Leblanc la liberté d’écrire autre chose.

Le paradoxe du vrai créateur consiste à donner une réalité durable à un personnage tout à fait irréel. Et ce personnage prend place dans notre généalogie comme un membre de notre famille. Par exemple, Claudine de Colette est un peu une vieille tata pour moi... Un personnage réussi n’est pas nécessairement un héros, c’est quelqu’un qui va s’incruster dans la mémoire collective, s’enraciner dans notre socle culturel.

Ces personnages, qui ont le statut d’archétypes humains, qui sont devenus des références, des repères ou des modèles, ne naissent jamais sous la plume d’auteurs à la mode, invités des talk-shows, célèbres avant d’avoir été lus, écrivant sur commandes des éditeurs, figurant au top ten des libraires, ou encore d’écrivains se mettant eux-mêmes en scène dans leurs livres. Ainsi que l’exprimait Albert Thibaudet, grand critique littéraire de l’entre-deux guerres, dans la « Nouvelle Revue Française » : « Le romancier ‟authentique‟ créé des personnages, le romancier ‟ factice‟ fait du copié-collé de personnes existantes, dont sa propre personne, le plus souvent ».

Reconnaissons que le romancier « factice » selon Thibaudet, a un grand avantage sur le romancier « authentique », c’est qu’il connaît la gloire de son vivant et l’enrichissement qui va avec… 

Cela dit,quand un personnage s’avère être le clone plus ou moins travesti de son auteur,  il fait de la figuration et ne marque pas durablement les esprits. Idem des personnages en carton-pâte qui ne sont que des personnifications de concepts ou d’idéologies, comme dans les livres de Jean-Paul Sartre, par exemple.

Inversement, dans son œuvre, Proust instille toute son énergie vitale au point que les personnes réelles qu’il décrit deviennent des archétypes du snobisme bourgeois.

Pour parvenir à rendre vraisemblable un personnage fictif, avec une économie de moyens et sans tomber dans la caricature, à l’instar d’un prestidigitateur, nous les auteurs, avons notre mallette de trucs et astuces pour les faire surgir de nulle part ; nous utilisons le décor, les descriptions, les dialogues, les figures de rhétorique, les symboles, la focalisation, etc. Ces méthodes d’écriture pourront faire l’objet d’une prochaine conférence.

Nous allons nous contenter de développer un point particulier qui caractérise le personnage romanesque : son nom.

(lire la suite sur les "pages" de ce blog : colonne de droite)

06 octobre 2014

LES PETITS SECRETS DE « POLYCARPE »

Lors des dédicaces, rencontres, débats, on me demande toujours comment m’est venue l’idée d’écrire la série des "Polycarpe", où je trouve mon inspiration, comment je crée mes  personnages, pourquoi je les affuble de ces noms, etc. Et je réponds bien volontiers mais toujours partiellement, faute de temps.
Ça serait quand même ballot de ne pas faire savoir son savoir-faire, si je peux oser ce chiasme, avec les moyens de communication dont on peut disposer actuellement.
Tout au long d'une chronique, sur ce blog, je vais dévoiler l’image dans le tapis, selon le titre d’une célèbre nouvelle d’Henri James
(The Figure in the Carpet).
Le narrateur de cette fiction anglaise suppose que seuls quelques rares initiés clairvoyants peuvent comprendre l’essence d’un livre, le secret qui préside à la création.
Je ne suis pas certaine que quiconque parvienne à décrypter complètement ce secret fictionnel sans un coup de pouce du romancier qui est seul à savoir ce qui a motivé ses choix.secret, écriture, Polycarpe, Henry James,
[Pas un récit chez Henry James, sans ce canevas serré autour d’un secret. Prétexte à un savoir qui ne cesse pas de se supposer et se soupçonner, le secret circule entre les personnages, fait lien entre eux autour d’hypothèses de vérité et de stratégies de positions, sans jamais se révéler précisément. L’insolite et le déroutant relèvent du cœur même de la cible : quelque part, on sait quelque chose.]*

 [Il n’est sans doute pas superflu de signaler que Henry James fut longtemps méconnu, voire ignoré de la critique. Il se considérait incompris, ses romans n’ayant pas de son vivant rencontre l’éloge ni le succès, à l’égal d’un art auquel il consacra sa vie entière. L’accusation portée contre les critiques inaptes à découvrir et à faire savoir un talent, est d’autant plus vive qu’en effet, dans cette nouvelle, H. James fait de la méconnaissance, voire de la méprise, basées sur l’ignorance, le fondement d’un savoir caché, lové dans le corps du texte et répondant d’un savoir caché en chacun, notamment le lecteur ou le critique, savoir caché pour autant qu’il est refoulé.]*

*Les citations sont de Osganian Valérie, « Structure littéraire, structure littérale » La passion du secret chez Henry James. Le motif dans le tapis, Essaim, 2001/2 no8, p. 85-102. DOI : 10.3917/ess.008.0085

Revenons à Polycarpe...Cultura, Polycarpe, dédicace

Polycarpe chez Cultura

Première indication, d'ordre général :

Le secret de la trame criminelle est la métaphore du secret des êtres humains, de leurs vies. Je suis hantée par les secrets, je ne peux jamais aborder quelqu’un sans me demander quel secret est enfoui en lui.
Cette « obsession » du secret est une des clés de mon inspiration.
Je développerai dans un prochain billet.
à suivre...

19:20 Écrit par Claudine dans art, discussion, littérature, Livre, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

31 juillet 2014

Extrait de Nouvelles et Contes, II, H. de Balzac, 1832-1850, Quarto

saché, balzac, romancier, talent, génie, maison de campagne, manoir

(La maison de Balzac, à Saché,  en Touraine)

­"- Mon Dieu ! Quel délice qu’une semblable maison de campagne ! s’écrie Caroline en se promenant dans les bois admirables qui bordent Marne et Ville d’Avray.

Et de courir comme une biche, et de redevenir la jolie, naïve, petite, adorable pensionnaire qu’elle était !... Ses nattes tombent ! elle ôte son chapeau, le tient par les brides.

     - Ça te plairait donc bien, ma chérie, une maison de campagne ? dit Adolphe en tenant Caroline par la taille et la sentant qui s’appuie comme pour montrer sa flexibilité.

- Oh ! tu serais assez gentil pour m’en acheter une ?...

La maison de campagne est une maladie particulière à l’habitant de Paris. Cette maladie a sa durée de guérison.

Adolphe achète donc la campagne, et il s’y installe avec Caroline, redevenue sa Caroline, sa Carola, sa biche blanche, son gros trésor, sa petite filles, etc.

Voici quels symptômes alarmants se déclarent avec une effrayante rapidité.

La viande est moins chère à Paris. Les fruits sont hors de prix. Avant de pouvoir récolter les fruits chez soi, où il n’y a qu’une prairie suisse environnée de quelques arbres verts qui ont l’air d’être empruntés à une décoration de vaudeville, les autorités rurales, consultées, déclarent qu’il faudra dépenser beaucoup d’argent et – attendre cinq années !... Les légumes s’élancent de chez les maraîchers pour rebondir à la Halle, mais les légumes du jardin venus sous les bâches à force de terreau coûtent deux fois plus cher que ceux achetés chez la fruitière qui paie patente.
Les primeurs ont toujours à Paris une avance d’un mois sur celles de la campagne.

De huit heures du soir à onze heures, les époux ne savent que faire, vu l’insipidité des voisins, leur petitesse et les questions d’amour-propre, soulevées à propos de rien. Alphonse remarque, avec la profonde science de calcul qui distingue un ancien notaire, que le prix de ses voyages à Paris, cumulé avec les intérêts du prix de la maison de campagne, avec les impositions, les réparations, les gages du concierge et de sa femme, etc., équivaut à un loyer de mille écus !

On convient qu’une maison de campagne, loin d’être un plaisir, est une plaie vive…

- Je ne sais pas comment on ne vend que 5 centimes à la Halle un chou qui doit être arrosé tous les jours, dit Caroline.

- Mais, répond un petit épicier, le moyen de s’en tirer, à la campagne, c’est d’y rester, d’y demeurer, de se faire campagnard, et alors, tout change…

Caroline en revenant, dit à son pauvre Adolphe :

-Quelle idée as-tu donc eu là, d’avoir une maison de campagne ?... Ce qu’il y a de mieux en fait de campagne, est d’y aller chez les autres !

Adolphe se rappelle un proverbe anglais qui dit : « N’ayez jamais de journal, de maîtresse, ni de maison de campagne ; il y a toujours des imbéciles qui se chargent d’en avoir pour vous… »

Signé : Honoré de Balzac

Balzac, saché, Touraine, écrivain

16:01 Écrit par Claudine dans art, discussion, femmes, langue, langage, littérature, Livre, Loisirs, publications, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

11 juillet 2014

"Théorie de la vilaine petite fille" d'Hubert Haddad

 

Un roman dont on se délecte du style.

hubert Haddad, nouvelle fiction, style, vocabulaire

Il m'est arrivé deux fois seulement de relire un livre en boucle, en reprenant au début dans la foulée, juste pour le plaisir du style, pour m'imprégner des tournures de phrases, des évocations, pour comprendre comment Haddad écrit et nous immerge dans une époque, nous emporte comme un bagage dans le temps et l'espace... et en m'obligeant à noter tous les mots inconnus de moi ou employés sous des formes adjectives ou substantives que je n'avais encore jamais rencontrées.

L'autre livre, c'était "Belle du Seigneur".

J'ai établi la liste de ces mots rares et leurs définitions que je poste sur une page de mon blog en haut à droite...

01 juillet 2014

Merci, Michel Onfray, de dire ça...

Michel Onfray balance sur Houellebecq et Angot
 
"Le problème de l'écrivain, c'est l'éditeur. Aujourd'hui un écrivain, c'est quelqu'un dont l'éditeur aura choisi le livre. C'est-à-dire bien souvent ce que les directeurs commerciaux lui auront soufflé à l'oreille. Toute la littérature plus complexe, avec un vrai style, n'est plus publiée. C'est peut-être la littérature de demain, en tout cas ce n'est pas celle d'aujourd'hui. Le livre est devenu une marchandise comme une autre, et il y a de moins en moins d'éditeurs qui font vraiment leur travail. Y compris les éditeurs qui disent "nous sommes des résistants", qui prétendent être dans une autre logique, alors qu'ils sont simplement subventionnés par le CNL et proposent une littérature aussi fausse que la première. Les vrais éditeurs, capables de prendre des risques sans céder aux sirènes de la mode, on ne sait malheureusement plus où les trouver. "
 
Lire l'article : ici

15:13 Écrit par Claudine dans art, discussion, littérature, Livre, publications, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

16 juin 2014

Polycarpe sur vos tablettes...

ebooks, tablettes, liseuses, Polycarpe, romans policiers
(Polycarpe à 59 ans lors de son séjour à 'River House')

Les « Polycarpe » disponibles en e-books (environ  7 €) téléchargeables ci-dessous
(il suffit de cliquer sur les liens) :

1 ­– NUMILOG

http://numilog.com/Pages/Recherche/ResultatRecherche.aspx?mode=br&titre=&auteur=Claudine+Chollet

2 - AMAZON

http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=claudine+Chollet&rh=n%3A301061%2Ck%3Aclaudine+Chollet

3 – KOBO-FNAC

http://store.kobobooks.com/fr-FR/Search?Query=Polycarpe

4 – GOOGLE

https://play.google.com/store/search?q=les%20aventures%20de%20Polycarpe&c=books&hl=fr

11:25 Écrit par Claudine dans Blog, e-book, littérature, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

05 juin 2014

POLYCARPE EN EBOOK DANS LES BIBLIOTHEQUES (ET LES LIBRAIRIES) !

ÇA Y EST... Polycarpe est en ligne chez  NUMILOG ! (et aussi Amazon, Kobo-Fnac...)

ebook, policiers, bibliothèques, librairies,

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08:52 Écrit par Claudine dans e-book, littérature, Livre, Loisirs, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

29 mai 2014

L'EMISSION "CINEPHAGE" SUR RADIO-ACTIVE

hitchcok, la main au collet; cinéphage

CINEPHAGE

Radio Active  

94,5 FM Amboise ; 93 FM Montlouis

Un mardi tous les 15 jours à 19h

Rediffusion : Mercredi à 10h

*

Animateur : Alain Rohou

Le concept : un invité et un thème par émission.
Dans un premier temps, l’invité répond à des questions sur ses rapports avec le cinéma en général puis dans un second temps à des questions sur le thème du jour.
Suivent l’agenda des films à venir et une sélection des films déjà à l’affiche.
Et pour le plaisir, des sessions musicales de B.O. de films sur le thème ou sur un coup de cœur de l’invité.

Les objectifs : parler de cinéma simplement en faisant découvrir ou redécouvrir des films et des B.O. musicales de films passés, présents ou à venir !

22:54 Écrit par Claudine dans Film, interviews, langue, langage, littérature, Livre, Musique, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

23 mai 2014

Y a pas de mal à en dire du bien !

youpi, cool, chouette, avis des lecteurs

J'avais complètement oublié que j'avais envoyé le manuscrit du"Crime de River House"au site "Nouvelles Plumes", avant sa publication, un site sur lequel les lecteurs donnent leurs appréciations.

 Exemple : mariepauleR, 50 ans, psychothérapeute donne son avis :

En une phrase:
livre très agréable à lire, avec un suspense qui nous maintient en haleine et nous fait emettre de nombreuses hypothèses... nous avons hâte de le finir!l' l'écriture est fluide et nous nous prenons très vite au" jeu" devenant "partenaire" des personnages principaux, présent avec eux sur les différents lieux d'actions ou de souvenirs...

J'ai particulièrement apprécié:
très bonne écriture; noms originaux, histoire qui mèle passé et présent dans une écriture dynamique et actuelle; personnages interessants et qui peuvent tous être les "meurtriers"!
Autres commentaires

Style littéraire:
très bien écrit (un seul "a" sans accent qui en aurait mérité un au fil des 256 pages !) alternance entre rythme "stressant" et rythme apaisant; les scènes sont très "réalistes" et l'on se projete sur le site facilement

Mon sentiment sur le titre du livre:
adapté! et correspondant au contenu

Ce que je pense des personnages:
Polycarpe, Imogène, Forban,des prénoms inimaginables!!!! mais avec des personnalités attachantes et très présentes! nous les suivons avec attention et plaisir!

Ce que je pense du thème général du livre:
il mèle passé et présent, sentiments et expériences,questionnements quant à la personne qui partage votre vie.... très interessant!

Ce livre ferait-il un bon film ?
oui, avec des acteurs qui ont une "présence" forte; les possibilités sont nombreuses et les hypothèses jamais certaines... avec en plus des sites que l'on imagine aisement.. oui, un bon film en perspective!

C'est cool, non? Il y a ainsi une dizaine d'avis super favorables...
C'est ici :http://www.nouvellesplumes.com/docs/evaluation.php?id=218...

17:45 Écrit par Claudine dans Blog, discussion, langue, langage, littérature, Livre, publications, roman policier, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

05 mai 2014

COSY MYSTERY

cosy mystery, ebook; francophonie

Et voilà, it’s done, tous mes e-romans en ligne all over the world !

C’est du boulot, mais c’est top : ne plus être tributaire du manichéisme éditorial franchouillard : je suis abasourdie, je viens de découvrir que le« genre » de mes romans est répertorié partout ailleurs qu’en France ou je suis condamnée, conférence après conférence, à expliquer que mes romans policiers ne sont pas des « polars » saignants, qu'il n'y a ni flics, ni experts.

Sachez, tout le monde, que j’écris des « cosy mysteries ». C’est pas mignon, ça ? Ainsi, dans la francophonie, avec KOBO, Amazon, Apple, Google, et les autres… je vends des romans policiers cosy.

C'est trop cool.

 

23:18 Écrit par Claudine dans art, bizarreries, copyright, littérature, Livre, Loisirs, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

17 avril 2014

e-book ou papier? that's the bad question...

Dans les deux cas, the bad answer.

e-book, livre papier, liseuse, epubPerso, j'aime les deux, et vous?

 

 

 

Inutile de s'étriper sur ce sujet...

C'est comme le réchauffement de la planète, la gauche et la droite, les chrétiens et les musulmans... c'est toujours le besoin d'avoir raison, une histoire de cerveau reptilien, de pouvoir... y a jamais quelqu'un qui a tort et l'autre qui a raison...

On ne vit  pas dans un western !

26 février 2014

"CŒUR DE BŒUF" au salon du polar de Loches, le 6 avril

Renseignements sur le Salon du Polar : ici

CŒUR DE BŒUF, POLYCARPE (vol. 6)

  4ème de couverture :polar, roman, tomate,coeur de boeuf,polyacrpe

En ce mois d’août caniculaire et orageux, les Rochebourgeois ne demandaient rien d’autre que bichonner leurs potagers et confectionner leurs conserves en vue de la célèbre foire à la tomate. Malheureusement leur pittoresque village a été choisi par les promoteurs d’un centre de remise en forme et les bulldozers attaquent la colline, provoquant leur colère.
Polycarpe Houle se sent étranger à toute cette agitation : handicapé après une chute de vélo, délaissé par sa compagne que le démon de midi rend flirteuse et infidèle, il n’a pas le moral.
Et c’est dans ce contexte morose qu’un de ses anciens amis est retrouvé assassiné sur le chantier. Secondé par un adolescent dynamique et surdoué, Polycarpe s’emploie à démasquer le meurtrier.
En menant ses investigations, il renoue avec une ancienne connaissance dont la pulpeuse beauté lui redonne enfin le goût de vivre. L’amour est encore le meilleur remède contre la déprime !

12:20 Écrit par Claudine dans littérature, Livre, publications, roman policier, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | |  Imprimer | |

05 février 2014

"Les pavés de l'enfer" : e-book gratuit à télécharger.

Pour les amateurs du genre polar "humoristique" :

nouvelles primées dans divers concours...

à télécharger gratuitement sur vos ordis, tablettes et liseuses !

Suivre ce lien :

http://fr.calameo.com/books/003156378715bcc55e6c4

ebook gratuit, nouvelles polar, claudine Chollet, Les pavés de l'enfer

03 février 2014

Polycarpe à dispo des aveugles et des mal voyants...

Info à transmettre auprès des mal voyants, aveugles, personnes âgées...

 

roman policier, Le vieux Logis,Polycarpe, aquarelle, maison d'enfance

 Le vieux logis" a été placé sur le Serveur National des Donneurs de Voix (http://livres.advbs.fr). Ce serveur regroupe les meilleurs enregistrements en provenance des 120 bibliothèques sonores de France.
Il est accessible à tous mais seuls les non-voyants peuvent récupérer, par l'intermédiaire de leur bibliothèque sonore, les enregistrements qui les intéressent.

 

(Pour la petite histoire : cette couverture du "Vieux Logis" représente la maison de ma chère grand-mère qui était elle-même aveugle.)

bibliothèque sonore, donneurs de voix, livre audio

Lien vers le résumé sonore :

http://livres.advbs.fr/resume.php?id=4321

Merci à Bernard Lassalle, pour cette création sonore du premier volume des Polycarpe... en attendant la suite... qui permettra aux non et mal voyants de passer un agréable moment.

03 janvier 2014

CŒUR DE BŒUF

roman, roman policier, Polycarpe, les aventures de Polycarpe

Ça progresse, n’est-ce pas ?

Couverture guillerette, aux tons « tomate »... et pour cause : le roman se déroule sur fond de Foire à la Tomate, allez savoir pourquoi ! Certains évènements, certains personnages s’imposent tout simplement.

Comme cette couverture le suggère, une superbe fille fera chavirer le cœur de Polycarpe, qui démarre cet épisode plutôt démoralisé... Beaucoup de changements dans sa vie et, pour le lecteur « polycarpien » averti, quelques petits clins d’œil ici ou là...

Encore quelques relectures, corrections, remises en question de 99% des paragraphes,

J’y suis presque...

 

09:58 Écrit par Claudine dans art, langue, langage, littérature, Livre, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook | |  Imprimer | |

21 août 2013

LES VACANCES DE POLYCARPE...

Depuis Juillet, j’ai maintenu Polycarpe au chaud, mitonnant à petits bouillons dans un coin de ma tête pendant que j’arpentais des tronçons du GR 34, que j’admirais des panoramas splendides en Bretagne : ci-dessous le Fort Lalatte dans les Côtes d’Armor.

Bretagne, Côtes d'Armor, vancances, Polycarpe

Fin juillet, j’ai provisoirement quitté Polycarpe à quelques jours du Festival de la tomate, prévu début septembre dans un Rochebourg sidéré par la mort d’Ulysse Côme, ce jeune businessman hyperactif, bien connu des polycarpiens - et dans un Rochebourg touché de plein fouet par la mode des parcs loisirs, je n’en dis pas plus.

J’ai abandonné notre héros un tantinet désabusé, voire dépressif, à cause de cette impudente Imogène qui trouve l’herbe plus verte dans le pré d’un éleveur d’autruches écolo...  Mais Poly a repris du poil de la bête en vacances, il me revient plus pêchu et, je crois, à nouveau épris d’une merveilleuse jeune personne...

Alors dans quelques jours, une partie de moi passera de l’autre côté du miroir, je redeviendrai schizo,  entre réalité et fiction. Elle est si réelle cette fiction, qu’il m’est difficile de croire que Poly et ses amis n’existent pas vraiment.

Je l'annonce à mes lectrices et lecteurs : le sixième Polycarpe :  CŒUR DE BŒUF  sera terminé d’ici la fin de l’année, promis  juré !

11:01 Écrit par Claudine dans littérature, Livre, Loisirs, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | |  Imprimer | |

16 juillet 2013

Amateurs de romans policiers et de BD : Tous à Concarneau !

Concarneau,salon polar,simenon,chien jaune

Téléchargez le programme complet : ici !

19 juillet au 21 juillet 2013

Festival du Polar "Le Chien Jaune"

Cette année, le thème est "polar et musique" avec un éclairage sur les années 60 : conférences à la bibliothèque, soirée jazz avec Major Swing le samedi soir, courts-métrages polar...

Exposition BD- music à la bibliothèque du 01 au 31 juillet.

Quai d'Aiguillon, sous chapiteau.

19 juin 2013

L'aventure d'une écriture (suite)

Virginia Woolf

un certain point de vue sur l'écriture, à méditer...

 

 

Virinia Woolf, roman, romanciere, citations

 

« [...] de quoi vient ce sentiment de sécurité qui, graduellement, délicieusement, complètement, en les lisant [les grands romanciers] s’empare de nous ? [...] ils connaissent les relations des êtres humains les uns envers les autres et envers l’univers. »

« Nos [auteurs] contemporains, dit Virginia Woolf, nous affligent parce qu’ils ont cessé de croire [que les sentiments et les passions humaines sont à peu près les mêmes en tous les êtres... que la vie est d’une certaine qualité]. Les plus sincères d’entre eux écrivent sous le nom de romans des mémoires. Ils ne peuvent construire un monde parce qu’ils ne se meuvent pas librement à l’intérieur d’autres âmes. Ils ne peuvent raconter d’histoires parce qu’ils ne croient pas à la vérité des histoires. Ils ne savent plus généraliser. Ils dépendent de leurs sentiments et de leurs émotions, dont le témoignage au moins est fidèle, plutôt que de leur intelligence dont le message semble obscur »


« De sorte que si l’écrivain était un homme libre et non un esclave, s’il pouvait écrire ce qui lui plaît, non ce qu’il doit, il n’y aurait pas d’intrigue, pas de comédie, pas de tragédie, pas d’histoire d’amour, pas de catastrophe conventionnelle, et peut-être pas un seul bouton cousu comme dans les romans réalistes. La vie n’est pas une série de lampes arrangées symétriquement ; la vie est un halo lumineux, une enveloppe à demi transparente qui nous enveloppe depuis la naissance de notre conscience. Est-ce que la tâche du romancier n’est pas de saisir cet esprit changeant, inconnu, mal délimité, les aberrations ou les complexités qu’il peut présenter, avec aussi peu de mélanges de faits extérieurs qu’il sera possible. Nous ne plaidons pas seulement pour le courage et la sincérité, nous essayons de faire comprendre que la vraie matière du roman est un peu différente de celle que la convention nous a habitués à considérer. »

18:35 Écrit par Claudine dans art, discussion, femmes, langue, langage, littérature, Livre, publications, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

21 mai 2013

L'AVENTURE D'UNE ECRITURE

 

Dans le cadre des FLORILEGES CULTURELS, le 2 juin à 14 heures, j'interviens au Manoir de la Tour, à Saint-Cyr-sur-Loire sur le thème : "L'AVENTURE D'UNE ECRITURE".

Vous trouverez dans la rubrique "pages" ci-contre la totalité de l'intervention dont voici, ci-dessous, l'introduction.

salon, livres, saint-cyr-sur-loire

Nous devons à Jean Ricardou dans Pour une théorie du Nouveau roman, essais, Seuil, collection « Tel Quel », Paris 1971,  cette figure littéraire appelée chiasme : « le nouveau roman n’est plus l’écriture d’une aventure mais l’aventure d’une écriture ».

Remettons cette phrase dans son contexte des années 70 où on brûlait symboliquement les œuvres antérieures, on faisait « table rase » du passé -  je le sais : je lisais « Tel Quel » ; c’était Fahrenheit 451 (de Ray Bradbury publié en 1953). Au bûcher Flaubert, Balzac... et tous les auteurs dits « bourgeois » !

Comme toujours, les théories les plus radicales s’émoussent heureusement avec le temps : le roman traditionnel non seulement n’a pas disparu mais reste prisé des lecteurs, publié par les éditeurs, commenté dans les cafés littéraires et bien présent sur les rayons de bibliothèques.

 « L’écriture est une aventure » parce qu’écrire est une exploration, l’écrivain part en terra incognita sur la page blanche.

Quand l’explorateur Christophe Colomb est parti vers l’Inde, il ne savait pas qu’il découvrirait l’Amérique. Ce phénomène de sérendipité est inhérent à la création littéraire (sérendipité : découverte de quelque chose par accident et sagacité alors que l'on est à la recherche de quelque chose d'autre) : à condition de souquer ferme : ce n’est pas en écrivant ce qui passe par la tête, n’importe comment, qu’il se produira des découvertes miraculeuses et que nous aborderons les rivages de l’art littéraire.

La littérature est une écriture raisonnée.

Mais l’écriture n’est pas raisonnée en soi ; elle l’est en tenant compte des lecteurs pour lesquels l’auteur écrit, elle l’est par rapport à la façon dont les lecteurs vont recevoir le récit. Si j’écris un roman historique ou Harry Potter ou si j’inclus ou non du porno dans mon roman, je toucherais un lectorat ou un autre : les fous de lecture, les liseurs désinvoltes, les lecteurs snob, les érudits ?

En choisissant un genre de littérature, l’écrivain sélectionne un certain lectorat.

Objet lisible / œuvre littéraire

La littérature propose au lecteur de vivre sur le mode imaginaire une expérience qu'il ne pourrait pas vivre dans la réalité.

L’art d’écrire, c’est être capable de rendre cette expérience vraisemblable.

C’est plus qu’un savoir-faire, qui ferait de la littérature un travail d’artisan d’art, mettant en œuvre un certain nombre de procédés transmis d’une génération à l’autre. L’objectif de la transmission d’un savoir-faire étant justement d’éliminer l’aventure. Pour composer une œuvre littéraire, le savoir-faire est nécessaire mais pas suffisant.

Si vous avez appris toutes les techniques, vous ferez peut-être un objet lisible et pourquoi pas plaisant, mais vous n’aurez pas fait une œuvre littéraire.

 ... à suivre dans la colonne "pages" ...

11 avril 2013

POLYCARPE, L'INSOLENT.

"(...) quelque chose nous dit qu'ils seront nombreux, nos contemporains, à vouloir fêterl'excellent Polycarpe, le 27 avril prochain, pour se consoler de la morosité des temps." Etienne de Montety (Le figaro littéraire du 11 avril 2013)

Edito Le Figaro, Polycarpe

15:40 Écrit par Claudine dans bizarreries, insolite, littérature, Livre, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

14 février 2013

Salons et dédicaces : Polycarpe y sera...

1) à l'Hôtel de Ville de TOURS : LE CHAPITRE DES FEMMES

LES 20 ET 21 AVRIL 2013

salon du livre fémminin, Tours,

***

2) à SAINT-CYR-SUR-LOIRE : LES 25 ET 26 mai 2013

 

banniere-5eme-edition-du-chapiteau-du-livre-Saint-Cyr-sur-Loire-2013.jpg

salon, livres, saint-cyr

 

***

et...  3) THE LAST BUT NOT THE LEAST... à CONCARNEAU :

du 18 au 21 juillet 2013

siteon0.jpg

 

polar, salon, Concarneau, chien jaune

***

Tapis rouge” pour Polycarpe sur France Bleu.

 

   Je viens d’enregistrer un « Tapis Rouge » sur France Bleu Touraine
   L’enregistrement, mené par Serge Fournel, est passée vertigineusement vite.
   J’espère que Polycarpe en sortira un peu plus populaire…
 

   « Dérouler le Tapis rouge sur France Bleu Touraine c’est pour moi mettre à l’honneur des émotions uniques. 
   Ce n’est ni une émission politique, ni un rendez-vous polémique, ni même une vitrine pour promouvoir un événement d’actualité.
   Cette émission je la souhaite ouverte à tous, artistes, élus, mais également aux responsables d’associations, aux médecins, chercheurs, magistrats, responsables religieux, aux acteurs de la vie économique, aux responsables culturels, à vous qui avez une place à part entière dans notre région.»
   Adrien Lacassaigne

08:57 Écrit par Claudine dans discussion, interviews, littérature, Livre, Loisirs, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 février 2013

LE HIP TCHATCHE DE « ELLE »

ELLE

Dans  le « ELLE » n° 3499,  des mots, des figures de style et des expressions en anglais « customisé » constituent, me semble-t-il, l’idiome (parler spécifique à une communauté, Le petit Robert) de la branchitude.

Ce parler "écrit" crée la connivence entre les jolies jeunes femmes chic et riches (ou supposées telle) ; il nous suggère avec humour de l’adopter pour devenir membre de cette élite ; il nous fourre dans le crâne qu’être civilisé, c’est être snob.

Quelques exemples :

- la hype de l’expat’ 

- l’atout du style look 

- c’est classy 

- le néo-perf 

- un slim gentillet 

- grungy 

- gipsy bling 

- se faire un joli glow   l’ultra-glam 

- des vagues de glam 

- la chic attitude 

- after-party ;

- rétro-futuriste 

- must have 

- bottines so en hauteur 

- écouter les playlists 

- lipstick assorti 

- textures ultra-cocooning 

- les couples french kiss, french toast, french lib’ 

it bag # le contraire du sac qui s’installe dans la durée 

- collections pink-shocking 

- les packagings font du bien à la déco 

- un site extra pour booker en ligne un soin beauté 

- racines [de cheveux] plaquées-glossées 

- meilleurs tutos pour un maquillage

- blouson en jean vert Big Apple [qui] dédramatise de look 

- le glam et le strass sont en after toute la journée 

- le cuir est le signe du casual par excellence 

- oui au perf python avec top filet, yes au perf à épaules XXL 

- micro-short bubble-gum 

- des looks terriblement synchrones 

- se positionne dans le segment maquillage 

- une peau pulpy.

Idée pour le prochain atelier d'écriture : composer un poème-centon à partir de ces expressions... Avis aux amateurs !

 

18:18 Écrit par Claudine dans discussion, idiomes, langages, langue, langage, publications, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

09 décembre 2012

La SGDL prend la défense des auteurs, à l'heure du numérique

Adhérente de la Société des Gens de Lettres, j'ai assisté à une réunion d'information de mardi 4 décembre à Orléans, animée par Geoffroy Pelletier et Valérie Barthez, qui peut intéresser mes confrères et consoeurs écrivains.

En voici le compte-rendu.

SGDL, écrivains, hôtel de Massa, droits d'auteur

 Tapisserie d'Aubusson sur un carton de Georges Rohner, 1956, hôtel de Massa, dépôt du Mobilier national
George Sand assise avec son éventail, avec Gustave Flaubert, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas.

Une fois n’est pas coutume, la SGDL descend en province, pour nous parler des droits d’auteur, des contrats d’édition et de la cession des droits numériques.

 

Présentation de la SGDL

Fondée en 1818 par nos illustres écrivains du XIXème, dans le but de défendre les auteurs et leurs droits.

Pour être adhérent, il faut avoir publié au moins un livre à compte d’éditeur.

Pour être sociétaire, il faut avoir publié au moins six livres à compte d’éditeur.

Il y a aujourd’hui 6000 adhérents.

En 1929, l’immeuble de la SGDL, l’hôtel de Massa, qui se trouvait sur les champs Élysées a été déplacé pierre par pierre à son adresse actuelle, 38 rue du Faubourg-Saint-Jacques, dans le 14ème .

La SGDL a un rôle social, juridique (les adhérents peuvent consulter avant de signer un contrat, un rôle de formation et d’information.

Pour tous, elle a une activité de dépôt de manuscrits papier et numérique, protégé et daté grâce au système « Cléo ».

Elle représente les auteurs auprès du gouvernement et des institutions européennes. Elle travaille à remettre en lecture les œuvres indisponibles et les œuvres orphelines.

C’est une instance de liaison entre les auteurs et les éditeurs, en particulier le SNE, syndicat national des Editeurs qui comprend les plus grands éditeurs français. Elle défend les droits d’auteur. Elle décerne et dote un prix littéraire annuel.

Elle organise des manifestations toute l’année, dans les médias, les forums et elle est présente tous les ans au cœur du Salon du Livre de Paris en partenariat avec la SCAM, la charte des auteurs jeunesse et la TLF (les traducteurs).

La SGDL constitue un catalogue des coordonnées des ayants-droits des écrivains pour ressortir de l’oubli des œuvres indisponibles ou pour retrouver les auteurs des œuvres orphelines.

La SGDL ne perçoit aucune subvention pour garder toute sa liberté d’action.

 

La propriété intellectuelle et les droits d’auteur

Les droits de l’auteur se décomposent en droit moral et droit patrimonial.

·      Le droit moral repose sur la personne de l’auteur. Il est incessible, imprescriptible et inaliénable.

Les attributs du droit moral sont les suivants :

-         Droit de divulgation (l’auteur choisit de communiquer son œuvre au public)

-         Droit à la paternité (obligation de mentionner le nom ou le pseudo de l’auteur)

-         Droit au respect de l’œuvre (l’éditeur ne peut pas modifier le texte sans l’accord de l’auteur)

-         Droit de retrait ou de repentir (possibilité de retirer son œuvre du commerce moyennent indemnisation de l’éditeur)

Le droit au respect est remis en cause avec le numérique : quid du découpage des textes, de la vente au chapitre, de la diffusion d’extraits ? C’est une atteinte à l’intégrité de l’œuvre.

·      Le droit patrimonial recouvre :

-         le droit de reproduction

-         le droit de représentation

Ces droits sont limités dans le temps. Les droits d’une œuvre sont protégés 70 ans après la mort de l’auteur (+ 30 ans pour les auteurs morts pour la France).


Le contrat d’édition

I   – Le contrat d’édition doit être écrit (le premier tirage doit être indiqué)

II  – Obligations de l’auteur :

-         remise du manuscrit sous la forme convenue

-         garantie de la neutralité, du respect du bon droit

         III – Obligations de l’éditeur :

-         fabriquer les ouvrages en nombre

-         assurer une promotion permanente et suivie

-         rémunérer l’auteur

-         rendre des comptes annuellement

-         garantir le respect du droit moral de l’auteur

 

IV – Les questions qui se posent :

·      La notion de « promotion permanente et suivie » n’a jamais été vraiment définie, en cas de litige la jurisprudence apprécie.

·      La durée du contrat , elle est déterminable et non systématiquement celle de la propriété intellectuelle. Sans durée écrite, le contrat est nul

·      La rémunération peut être fixée à la proportionnalité ou au forfait. Le pourcentage est toujours fixé sur le prix de vente publique HT. La loi sur le livre numérique veut garantir une rémunération juste et équitable, Ce qui reste imprécis.

·      La résiliation pose aujourd’hui quelques problèmes du fait de l’impression à la demande (marché en expansion) qui remet en question la notion de tirage épuisé. et ne permet plus à l’auteur de reprendre ses droits (papier) pour cause d’épuisement du stock.

Il est impossible de distinguer si un ouvrage est l’objet d’un tirage supplémentaire. Le progrès technologique permet d’inverser la notion commerciale d’offre et de demande, ce qui contourne le critère de promotion permanente et suivie.

 

GESTION COLLECTIVE DES DROITS

- Reprographie :

Le CFC - Centre Français d'exploitation du droit de copie - gère les officines de photocopies des textes, reçoit la rémunération et redistribue l’argent aux auteurs via les éditeurs. Si les livres sont copiés, l’éditeur doit l’indiquer sur la reddition des comptes. Le site de la CFC peut être consulté pour vérifier les copies.

 

-   Droit de prêt :

SOFIA gère les organismes de prêt (bibliothèques). Les adhérents de SOFIA reçoivent directement les sommes de SOFIA, qui collecte les droits sur les livres vendus par les libraires aux bibliothèques, plus un forfait par usager pour les lectures puibliques.

 

NUMÉRISATION des livres indisponibles

1er Mars 2012 : mise en œuvre par la BNF de la numérisation des livres indisponibles (Constat d’un corpus de 500.000 titres par an qui disparaissent) grâce à une subvention dite « le grand emprunt » qui ne sera certainement jamais remboursé.

C’est SOFIA qui accorde les autorisations de numériser et qui recherche les auteurs ou les ayants-droits des écrivains en publiant chaque année la liste des œuvres numérisables. L’auteur a la possibilité de s’y opposer dans un certain délai (exerçant alors son droit de retrait).

Le projet vise l’exhaustivité des titres numérisés, après la première tranche des 50.000 livres choisis.

Pour ce premier choix, utilisation du filtre « ARO » des livres basés sur ELECTRE.

 

LES DIFFICULTÉS DU NUMÉRIQUE

-         Offre limitée : peu de livres sont numérisables (réplique homothétique du livre papier).

-         Revenus limités pour les auteurs : moins de 2% des revenus. Prévisions de 13 à 15%  des revenus dans 4 ou 5 ans tous secteurs confondus.

-         Marché déstabilisé : c’est un nouveau métier, les gens dans les maisons d’édition sont peu motivés pour se former

-         Dimension géographique : comment maîtriser les ventes dans les pays étrangers ?

-         Investissement et retour des livres ?

-         État déstabilisé qui laisse les choses se faire toute seules : la SGDL veut fixer les règles et les rôles.

-         Les auteurs aussi sont déstabilisés : y voient l’occasion de se débarrasser des éditeurs, ont peur de se faire pirater, se posent la question de la protection des textes .

-         Durée du contrat d’édition numérique : la prévoir courte en attendant d’y voir plus clair.

 

DISCUSSIONS AVEC LE SNE (SYNDICAT DES ÉDITEURS)

La SGDL s’est tournée vers les éditeurs avec l’intention d’adapter le code des usages au numérique, voire ensuite envisager une modification législative.

Les associations d’auteurs et la SGDL souhaitaient :

·      Des contrats séparés pour le numérique, à durée limitée

·      Une rémunération calculée autrement qu’au pourcentage, avec maintien de l’assiette de rémunération même si le livre numérique est vendu moins cher, car moins onéreux.

·      Le Bon à tirer numérique approuvé par l’auteur

·      Une périodicité plus importante des redditions de comptes avec accès au site de l’éditeur

·      Un organisme (le CNL) de récupération et de redistribution des droits numériques comme dans le cinéma.

Sur tous ces points blocage complet des éditeurs. Et notamment sur la durée limitée des contrats : c’est un vrai tabou.

L’éditeur veut tous les droits sur le livre papier et numérique mais, en cas de rupture, veut garder le droit numérique.

La SGDL défend, d’une manière globale :

-         la possibilité pour l’auteur de récupérer ses droits numérique ou papier) si le titre ne marche pas,

-         la durée limitée de la cession des droits,

-         une définition précise de la notion « d’exploitation permanente et active » avec diffusion de l’œuvre,

-         et en cas de non respect de la reddition des comptes, la rupture pure et simple du contrat.

Les éditeurs jouent la montre, forts de ce que les auteurs signent actuellement des contrats en leur défaveur.

Mise en place d’une commission pour rédiger un code des usages numériques et poser des principes.

Constat que certains auteurs plus téméraires obtiennent des avantages que le SNE refuse d’admettre en général.

Une nouvelle phase de discussions s’annonce, en attendant un projet de loi pour 2013...

22:42 Écrit par Claudine dans art, association, Blog, discussion, littérature, Livre, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 septembre 2012

Anecdote survenue à La Forêt des livres

salon, dédicace, Forêt des Livres, people, écrivains

Je dédicaçais mes romans dimanche dans l’ambiance champêtre – popu-chic – de la Forêt des livres lorsque deux dames d’allure campagnarde, solidement charpentées et fraîchement permanentées, cinglèrent en direction de mon stand, la figure aimable et réjouie.

Échange sympathique au cours duquel elles me signalent qu’elles ont beaucoup aimé le premier roman de la série des Polycarpe. Je m’apprête à leur proposer le tome 2 quand elles ouvrent un filet à provision (un vrai filet à mailles) qu’elles me tendent : « Mettez-nous la série complète ! » lance l’une d’elle, comme s’il s’agissait de kilos de patates. Vu le prix des livres, je m’étonne et je lance en blaguant : « Auriez-vous gagné au Loto ? ». À ma grande stupéfaction, elles répondent : « Ben presque ! On a gagné au Casino de la Roche-Posay ! » En me distribuant leurs billets de 20 €, elles m’expliquent : « On est venue juste pour vous parce qu’on n’a pas trouvé vos livres en librairie... Et là, on repart prendre un train pour Paris... où on va dépenser nos sous ! À l’année prochaine ! »

Je n’ai même pas eu le temps de proposer ma dédicace qu’elles se dissolvaient dans la foule. J’en suis restée scotchée.

Cette petite anecdote littéraire vaut bien un post sur le blog, non ?

01 septembre 2012

La rentrée littéraire... en Touraine

Amboise, signature-Touraine,dédicacesSignature Touraine fait sa rentrée à Amboise

Maison de la presse à Amboise
5, quai du Général de Gaulle :

 - Samedi 8 Septembre lors de la Journée des écrivains de Touraine, à AMBOISE (Indre et Loire), sur le mail devant la maison de la Presse à partir de 10 h 30

Au cœur de la librairie, en ce moment :

• une table est dédiée à Signature Touraine et ses adhérents : 100 titres, 300 ouvrages. Romans, polars, histoire, patrimoine, jeunesse, art, poésie, témoignages

Samedi 8 septembre, devant la librairie :

• une journée de rencontres avec les auteurs

Eve de Laudec, Richard de Montbrahan, Jacques Beauchamp (Photo en Touraine Editions) et Jean Luneau, Sylvie-Marie Dozolme, Janick Chesneau, Anne Renault, Olivier Bordaçarre, Paul Steiger, Corsaire Editions avec Jacques Jouanneau et Jean-Pierre Simon, Claude Redon, Raoul Garnier, Jacqueline Legris, Claudine Chollet, Sylvie Pouliquen, Irène Turbeaux, Patrick Binet (Ed. PBCO) avec Bernard Briais, Hugues de Chivré (Ed.) avec Ariel Arias et Stéphane Gendron, Odile Ménard (Ed.), Gérard Lechien (Ed. de la Morelle) et Michèle Mialot, Yanick Antigny, Denis Soubieux...

Les autres dates à retenir :

médiathèque Tours-Nord, le beffroi, rencontre d'auteur, dédicace

 

 

- Samedi 6 octobre, j'anime un atelier d'écriture à la Médiathèque François Mitterrand, près du beffroi à TOURS-NORD, Indre et Loire, à partir de 14 h 30
- Mardi 9 octobre, j'anime une conférence à la médiathèque François Mitterrand précitée, sur le thème du "Roman policier", à partir de 18 h 30


Plus tard...

- Samedi 15 Décembre, rencontre avec mes lecteurs, à la Médiathèque de CHAMBRAY-LES-TOURS (Indre et Loire) à partir de 15 heures.

25 août 2012

COUVERTURE d'AMOURANTE BULLE

 

Le dessin, réalisé par l'auteur, c'est à dire moi :-) de la couverture d'AMOURANTE BULLE, conte poétique que je dédicacerai demain à la FORÊT des LIVRES*

 

couverture, livre, édition, amour, baiser

couverture Amourante Bulle.jpg

 

*Le programme des la Forêt des Livres organisée par Gonzague Saint-Bris :
ICI
(http://www.laforetdeslivres.com/)

 

14 août 2012

Dédicaces imminentes ou prochaines...

Je dédicacerai mes "POLYCARPE" et mon dernier livre publié "AMOURANTE BULLE" (Conte Poétique)  :

- Vendredi 17 Août  sur le marché nocturne de LANGEAIS 37, de 18 h à 23 h
- Dimanche 26 Août à LA FORÊT DES LIVRES (initiée par Gonzague Saint-Bris) à CHANCEAUX PRES LOCHES, Indre et Loire, de 10h à 19h
- Samedi 8 Septembre lors de la Journée des écrivains de Touraine, à AMBOISE (Indre et Loire), sur le mail devant la maison de la Presse à partir de 10 h 30
- Samedi 6 octobre, j'anime un atelier d'écriture à la Médiathèque François Mitterrand, près du beffroi à TOURS-NORD, Indre et Loire, à partir de 14 h 30
- Mardi 9 octobre, j'anime une conférence à la médiathèque François Mitterrand précitée, sur le thème du "Roman policier", à partir de 18 h 30
- Samedi 15 Décembre, rencontre avec mes lecteurs, à la Médiathèque de CHAMBRAY-LES-TOURS (Indre et Loire) à partir de 15 heures.

03 juin 2012

A mes lectrices...

 

Pas le temps de poster une longue note, à cause d'un trop-plein d'activités et d'obligations diverses.

Mais je dédie ce post à mes lectrices, qui ont acheté mes livres hier au Chapiteau du livre de St-Cyr.

Parce qu'elles étaient tellement souriantes, chaleureuses et sympathiques.

Et aussi parce qu'elles sont fans de Polycarpe !

Alors merci Nadine, Caroline, Chantal, Véronique, et les autres qui ne m'ont pas laissé leurs noms...

chapiteau du livre, salon du livre, dédicace

18:56 Écrit par Claudine dans art, discussion, femmes, littérature, Livre, Loisirs, publications, roman policier, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |