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16 juin 2014

Polycarpe sur vos tablettes...

ebooks, tablettes, liseuses, Polycarpe, romans policiers
(Polycarpe à 59 ans lors de son séjour à 'River House')

Les « Polycarpe » disponibles en e-books (environ  7 €) téléchargeables ci-dessous
(il suffit de cliquer sur les liens) :

1 ­– NUMILOG

http://numilog.com/Pages/Recherche/ResultatRecherche.aspx?mode=br&titre=&auteur=Claudine+Chollet

2 - AMAZON

http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=claudine+Chollet&rh=n%3A301061%2Ck%3Aclaudine+Chollet

3 – KOBO-FNAC

http://store.kobobooks.com/fr-FR/Search?Query=Polycarpe

4 – GOOGLE

https://play.google.com/store/search?q=les%20aventures%20de%20Polycarpe&c=books&hl=fr

11:25 Écrit par Claudine dans Blog, e-book, littérature, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

23 mai 2014

Y a pas de mal à en dire du bien !

youpi, cool, chouette, avis des lecteurs

J'avais complètement oublié que j'avais envoyé le manuscrit du"Crime de River House"au site "Nouvelles Plumes", avant sa publication, un site sur lequel les lecteurs donnent leurs appréciations.

 Exemple : mariepauleR, 50 ans, psychothérapeute donne son avis :

En une phrase:
livre très agréable à lire, avec un suspense qui nous maintient en haleine et nous fait emettre de nombreuses hypothèses... nous avons hâte de le finir!l' l'écriture est fluide et nous nous prenons très vite au" jeu" devenant "partenaire" des personnages principaux, présent avec eux sur les différents lieux d'actions ou de souvenirs...

J'ai particulièrement apprécié:
très bonne écriture; noms originaux, histoire qui mèle passé et présent dans une écriture dynamique et actuelle; personnages interessants et qui peuvent tous être les "meurtriers"!
Autres commentaires

Style littéraire:
très bien écrit (un seul "a" sans accent qui en aurait mérité un au fil des 256 pages !) alternance entre rythme "stressant" et rythme apaisant; les scènes sont très "réalistes" et l'on se projete sur le site facilement

Mon sentiment sur le titre du livre:
adapté! et correspondant au contenu

Ce que je pense des personnages:
Polycarpe, Imogène, Forban,des prénoms inimaginables!!!! mais avec des personnalités attachantes et très présentes! nous les suivons avec attention et plaisir!

Ce que je pense du thème général du livre:
il mèle passé et présent, sentiments et expériences,questionnements quant à la personne qui partage votre vie.... très interessant!

Ce livre ferait-il un bon film ?
oui, avec des acteurs qui ont une "présence" forte; les possibilités sont nombreuses et les hypothèses jamais certaines... avec en plus des sites que l'on imagine aisement.. oui, un bon film en perspective!

C'est cool, non? Il y a ainsi une dizaine d'avis super favorables...
C'est ici :http://www.nouvellesplumes.com/docs/evaluation.php?id=218...

17:45 Écrit par Claudine dans Blog, discussion, langue, langage, littérature, Livre, publications, roman policier, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

17 avril 2014

e-book ou papier? that's the bad question...

Dans les deux cas, the bad answer.

e-book, livre papier, liseuse, epubPerso, j'aime les deux, et vous?

 

 

 

Inutile de s'étriper sur ce sujet...

C'est comme le réchauffement de la planète, la gauche et la droite, les chrétiens et les musulmans... c'est toujours le besoin d'avoir raison, une histoire de cerveau reptilien, de pouvoir... y a jamais quelqu'un qui a tort et l'autre qui a raison...

On ne vit  pas dans un western !

05 février 2014

"Les pavés de l'enfer" : e-book gratuit à télécharger.

Pour les amateurs du genre polar "humoristique" :

nouvelles primées dans divers concours...

à télécharger gratuitement sur vos ordis, tablettes et liseuses !

Suivre ce lien :

http://fr.calameo.com/books/003156378715bcc55e6c4

ebook gratuit, nouvelles polar, claudine Chollet, Les pavés de l'enfer

03 février 2014

Polycarpe à dispo des aveugles et des mal voyants...

Info à transmettre auprès des mal voyants, aveugles, personnes âgées...

 

roman policier, Le vieux Logis,Polycarpe, aquarelle, maison d'enfance

 Le vieux logis" a été placé sur le Serveur National des Donneurs de Voix (http://livres.advbs.fr). Ce serveur regroupe les meilleurs enregistrements en provenance des 120 bibliothèques sonores de France.
Il est accessible à tous mais seuls les non-voyants peuvent récupérer, par l'intermédiaire de leur bibliothèque sonore, les enregistrements qui les intéressent.

 

(Pour la petite histoire : cette couverture du "Vieux Logis" représente la maison de ma chère grand-mère qui était elle-même aveugle.)

bibliothèque sonore, donneurs de voix, livre audio

Lien vers le résumé sonore :

http://livres.advbs.fr/resume.php?id=4321

Merci à Bernard Lassalle, pour cette création sonore du premier volume des Polycarpe... en attendant la suite... qui permettra aux non et mal voyants de passer un agréable moment.

16 juillet 2013

Amateurs de romans policiers et de BD : Tous à Concarneau !

Concarneau,salon polar,simenon,chien jaune

Téléchargez le programme complet : ici !

19 juillet au 21 juillet 2013

Festival du Polar "Le Chien Jaune"

Cette année, le thème est "polar et musique" avec un éclairage sur les années 60 : conférences à la bibliothèque, soirée jazz avec Major Swing le samedi soir, courts-métrages polar...

Exposition BD- music à la bibliothèque du 01 au 31 juillet.

Quai d'Aiguillon, sous chapiteau.

21 mai 2013

L'AVENTURE D'UNE ECRITURE

 

Dans le cadre des FLORILEGES CULTURELS, le 2 juin à 14 heures, j'interviens au Manoir de la Tour, à Saint-Cyr-sur-Loire sur le thème : "L'AVENTURE D'UNE ECRITURE".

Vous trouverez dans la rubrique "pages" ci-contre la totalité de l'intervention dont voici, ci-dessous, l'introduction.

salon, livres, saint-cyr-sur-loire

Nous devons à Jean Ricardou dans Pour une théorie du Nouveau roman, essais, Seuil, collection « Tel Quel », Paris 1971,  cette figure littéraire appelée chiasme : « le nouveau roman n’est plus l’écriture d’une aventure mais l’aventure d’une écriture ».

Remettons cette phrase dans son contexte des années 70 où on brûlait symboliquement les œuvres antérieures, on faisait « table rase » du passé -  je le sais : je lisais « Tel Quel » ; c’était Fahrenheit 451 (de Ray Bradbury publié en 1953). Au bûcher Flaubert, Balzac... et tous les auteurs dits « bourgeois » !

Comme toujours, les théories les plus radicales s’émoussent heureusement avec le temps : le roman traditionnel non seulement n’a pas disparu mais reste prisé des lecteurs, publié par les éditeurs, commenté dans les cafés littéraires et bien présent sur les rayons de bibliothèques.

 « L’écriture est une aventure » parce qu’écrire est une exploration, l’écrivain part en terra incognita sur la page blanche.

Quand l’explorateur Christophe Colomb est parti vers l’Inde, il ne savait pas qu’il découvrirait l’Amérique. Ce phénomène de sérendipité est inhérent à la création littéraire (sérendipité : découverte de quelque chose par accident et sagacité alors que l'on est à la recherche de quelque chose d'autre) : à condition de souquer ferme : ce n’est pas en écrivant ce qui passe par la tête, n’importe comment, qu’il se produira des découvertes miraculeuses et que nous aborderons les rivages de l’art littéraire.

La littérature est une écriture raisonnée.

Mais l’écriture n’est pas raisonnée en soi ; elle l’est en tenant compte des lecteurs pour lesquels l’auteur écrit, elle l’est par rapport à la façon dont les lecteurs vont recevoir le récit. Si j’écris un roman historique ou Harry Potter ou si j’inclus ou non du porno dans mon roman, je toucherais un lectorat ou un autre : les fous de lecture, les liseurs désinvoltes, les lecteurs snob, les érudits ?

En choisissant un genre de littérature, l’écrivain sélectionne un certain lectorat.

Objet lisible / œuvre littéraire

La littérature propose au lecteur de vivre sur le mode imaginaire une expérience qu'il ne pourrait pas vivre dans la réalité.

L’art d’écrire, c’est être capable de rendre cette expérience vraisemblable.

C’est plus qu’un savoir-faire, qui ferait de la littérature un travail d’artisan d’art, mettant en œuvre un certain nombre de procédés transmis d’une génération à l’autre. L’objectif de la transmission d’un savoir-faire étant justement d’éliminer l’aventure. Pour composer une œuvre littéraire, le savoir-faire est nécessaire mais pas suffisant.

Si vous avez appris toutes les techniques, vous ferez peut-être un objet lisible et pourquoi pas plaisant, mais vous n’aurez pas fait une œuvre littéraire.

 ... à suivre dans la colonne "pages" ...

09 décembre 2012

La SGDL prend la défense des auteurs, à l'heure du numérique

Adhérente de la Société des Gens de Lettres, j'ai assisté à une réunion d'information de mardi 4 décembre à Orléans, animée par Geoffroy Pelletier et Valérie Barthez, qui peut intéresser mes confrères et consoeurs écrivains.

En voici le compte-rendu.

SGDL, écrivains, hôtel de Massa, droits d'auteur

 Tapisserie d'Aubusson sur un carton de Georges Rohner, 1956, hôtel de Massa, dépôt du Mobilier national
George Sand assise avec son éventail, avec Gustave Flaubert, Honoré de Balzac, Victor Hugo, Alexandre Dumas.

Une fois n’est pas coutume, la SGDL descend en province, pour nous parler des droits d’auteur, des contrats d’édition et de la cession des droits numériques.

 

Présentation de la SGDL

Fondée en 1818 par nos illustres écrivains du XIXème, dans le but de défendre les auteurs et leurs droits.

Pour être adhérent, il faut avoir publié au moins un livre à compte d’éditeur.

Pour être sociétaire, il faut avoir publié au moins six livres à compte d’éditeur.

Il y a aujourd’hui 6000 adhérents.

En 1929, l’immeuble de la SGDL, l’hôtel de Massa, qui se trouvait sur les champs Élysées a été déplacé pierre par pierre à son adresse actuelle, 38 rue du Faubourg-Saint-Jacques, dans le 14ème .

La SGDL a un rôle social, juridique (les adhérents peuvent consulter avant de signer un contrat, un rôle de formation et d’information.

Pour tous, elle a une activité de dépôt de manuscrits papier et numérique, protégé et daté grâce au système « Cléo ».

Elle représente les auteurs auprès du gouvernement et des institutions européennes. Elle travaille à remettre en lecture les œuvres indisponibles et les œuvres orphelines.

C’est une instance de liaison entre les auteurs et les éditeurs, en particulier le SNE, syndicat national des Editeurs qui comprend les plus grands éditeurs français. Elle défend les droits d’auteur. Elle décerne et dote un prix littéraire annuel.

Elle organise des manifestations toute l’année, dans les médias, les forums et elle est présente tous les ans au cœur du Salon du Livre de Paris en partenariat avec la SCAM, la charte des auteurs jeunesse et la TLF (les traducteurs).

La SGDL constitue un catalogue des coordonnées des ayants-droits des écrivains pour ressortir de l’oubli des œuvres indisponibles ou pour retrouver les auteurs des œuvres orphelines.

La SGDL ne perçoit aucune subvention pour garder toute sa liberté d’action.

 

La propriété intellectuelle et les droits d’auteur

Les droits de l’auteur se décomposent en droit moral et droit patrimonial.

·      Le droit moral repose sur la personne de l’auteur. Il est incessible, imprescriptible et inaliénable.

Les attributs du droit moral sont les suivants :

-         Droit de divulgation (l’auteur choisit de communiquer son œuvre au public)

-         Droit à la paternité (obligation de mentionner le nom ou le pseudo de l’auteur)

-         Droit au respect de l’œuvre (l’éditeur ne peut pas modifier le texte sans l’accord de l’auteur)

-         Droit de retrait ou de repentir (possibilité de retirer son œuvre du commerce moyennent indemnisation de l’éditeur)

Le droit au respect est remis en cause avec le numérique : quid du découpage des textes, de la vente au chapitre, de la diffusion d’extraits ? C’est une atteinte à l’intégrité de l’œuvre.

·      Le droit patrimonial recouvre :

-         le droit de reproduction

-         le droit de représentation

Ces droits sont limités dans le temps. Les droits d’une œuvre sont protégés 70 ans après la mort de l’auteur (+ 30 ans pour les auteurs morts pour la France).


Le contrat d’édition

I   – Le contrat d’édition doit être écrit (le premier tirage doit être indiqué)

II  – Obligations de l’auteur :

-         remise du manuscrit sous la forme convenue

-         garantie de la neutralité, du respect du bon droit

         III – Obligations de l’éditeur :

-         fabriquer les ouvrages en nombre

-         assurer une promotion permanente et suivie

-         rémunérer l’auteur

-         rendre des comptes annuellement

-         garantir le respect du droit moral de l’auteur

 

IV – Les questions qui se posent :

·      La notion de « promotion permanente et suivie » n’a jamais été vraiment définie, en cas de litige la jurisprudence apprécie.

·      La durée du contrat , elle est déterminable et non systématiquement celle de la propriété intellectuelle. Sans durée écrite, le contrat est nul

·      La rémunération peut être fixée à la proportionnalité ou au forfait. Le pourcentage est toujours fixé sur le prix de vente publique HT. La loi sur le livre numérique veut garantir une rémunération juste et équitable, Ce qui reste imprécis.

·      La résiliation pose aujourd’hui quelques problèmes du fait de l’impression à la demande (marché en expansion) qui remet en question la notion de tirage épuisé. et ne permet plus à l’auteur de reprendre ses droits (papier) pour cause d’épuisement du stock.

Il est impossible de distinguer si un ouvrage est l’objet d’un tirage supplémentaire. Le progrès technologique permet d’inverser la notion commerciale d’offre et de demande, ce qui contourne le critère de promotion permanente et suivie.

 

GESTION COLLECTIVE DES DROITS

- Reprographie :

Le CFC - Centre Français d'exploitation du droit de copie - gère les officines de photocopies des textes, reçoit la rémunération et redistribue l’argent aux auteurs via les éditeurs. Si les livres sont copiés, l’éditeur doit l’indiquer sur la reddition des comptes. Le site de la CFC peut être consulté pour vérifier les copies.

 

-   Droit de prêt :

SOFIA gère les organismes de prêt (bibliothèques). Les adhérents de SOFIA reçoivent directement les sommes de SOFIA, qui collecte les droits sur les livres vendus par les libraires aux bibliothèques, plus un forfait par usager pour les lectures puibliques.

 

NUMÉRISATION des livres indisponibles

1er Mars 2012 : mise en œuvre par la BNF de la numérisation des livres indisponibles (Constat d’un corpus de 500.000 titres par an qui disparaissent) grâce à une subvention dite « le grand emprunt » qui ne sera certainement jamais remboursé.

C’est SOFIA qui accorde les autorisations de numériser et qui recherche les auteurs ou les ayants-droits des écrivains en publiant chaque année la liste des œuvres numérisables. L’auteur a la possibilité de s’y opposer dans un certain délai (exerçant alors son droit de retrait).

Le projet vise l’exhaustivité des titres numérisés, après la première tranche des 50.000 livres choisis.

Pour ce premier choix, utilisation du filtre « ARO » des livres basés sur ELECTRE.

 

LES DIFFICULTÉS DU NUMÉRIQUE

-         Offre limitée : peu de livres sont numérisables (réplique homothétique du livre papier).

-         Revenus limités pour les auteurs : moins de 2% des revenus. Prévisions de 13 à 15%  des revenus dans 4 ou 5 ans tous secteurs confondus.

-         Marché déstabilisé : c’est un nouveau métier, les gens dans les maisons d’édition sont peu motivés pour se former

-         Dimension géographique : comment maîtriser les ventes dans les pays étrangers ?

-         Investissement et retour des livres ?

-         État déstabilisé qui laisse les choses se faire toute seules : la SGDL veut fixer les règles et les rôles.

-         Les auteurs aussi sont déstabilisés : y voient l’occasion de se débarrasser des éditeurs, ont peur de se faire pirater, se posent la question de la protection des textes .

-         Durée du contrat d’édition numérique : la prévoir courte en attendant d’y voir plus clair.

 

DISCUSSIONS AVEC LE SNE (SYNDICAT DES ÉDITEURS)

La SGDL s’est tournée vers les éditeurs avec l’intention d’adapter le code des usages au numérique, voire ensuite envisager une modification législative.

Les associations d’auteurs et la SGDL souhaitaient :

·      Des contrats séparés pour le numérique, à durée limitée

·      Une rémunération calculée autrement qu’au pourcentage, avec maintien de l’assiette de rémunération même si le livre numérique est vendu moins cher, car moins onéreux.

·      Le Bon à tirer numérique approuvé par l’auteur

·      Une périodicité plus importante des redditions de comptes avec accès au site de l’éditeur

·      Un organisme (le CNL) de récupération et de redistribution des droits numériques comme dans le cinéma.

Sur tous ces points blocage complet des éditeurs. Et notamment sur la durée limitée des contrats : c’est un vrai tabou.

L’éditeur veut tous les droits sur le livre papier et numérique mais, en cas de rupture, veut garder le droit numérique.

La SGDL défend, d’une manière globale :

-         la possibilité pour l’auteur de récupérer ses droits numérique ou papier) si le titre ne marche pas,

-         la durée limitée de la cession des droits,

-         une définition précise de la notion « d’exploitation permanente et active » avec diffusion de l’œuvre,

-         et en cas de non respect de la reddition des comptes, la rupture pure et simple du contrat.

Les éditeurs jouent la montre, forts de ce que les auteurs signent actuellement des contrats en leur défaveur.

Mise en place d’une commission pour rédiger un code des usages numériques et poser des principes.

Constat que certains auteurs plus téméraires obtiennent des avantages que le SNE refuse d’admettre en général.

Une nouvelle phase de discussions s’annonce, en attendant un projet de loi pour 2013...

22:42 Écrit par Claudine dans art, association, Blog, discussion, littérature, Livre, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 septembre 2012

Anecdote survenue à La Forêt des livres

salon, dédicace, Forêt des Livres, people, écrivains

Je dédicaçais mes romans dimanche dans l’ambiance champêtre – popu-chic – de la Forêt des livres lorsque deux dames d’allure campagnarde, solidement charpentées et fraîchement permanentées, cinglèrent en direction de mon stand, la figure aimable et réjouie.

Échange sympathique au cours duquel elles me signalent qu’elles ont beaucoup aimé le premier roman de la série des Polycarpe. Je m’apprête à leur proposer le tome 2 quand elles ouvrent un filet à provision (un vrai filet à mailles) qu’elles me tendent : « Mettez-nous la série complète ! » lance l’une d’elle, comme s’il s’agissait de kilos de patates. Vu le prix des livres, je m’étonne et je lance en blaguant : « Auriez-vous gagné au Loto ? ». À ma grande stupéfaction, elles répondent : « Ben presque ! On a gagné au Casino de la Roche-Posay ! » En me distribuant leurs billets de 20 €, elles m’expliquent : « On est venue juste pour vous parce qu’on n’a pas trouvé vos livres en librairie... Et là, on repart prendre un train pour Paris... où on va dépenser nos sous ! À l’année prochaine ! »

Je n’ai même pas eu le temps de proposer ma dédicace qu’elles se dissolvaient dans la foule. J’en suis restée scotchée.

Cette petite anecdote littéraire vaut bien un post sur le blog, non ?

01 septembre 2012

La rentrée littéraire... en Touraine

Amboise, signature-Touraine,dédicacesSignature Touraine fait sa rentrée à Amboise

Maison de la presse à Amboise
5, quai du Général de Gaulle :

 - Samedi 8 Septembre lors de la Journée des écrivains de Touraine, à AMBOISE (Indre et Loire), sur le mail devant la maison de la Presse à partir de 10 h 30

Au cœur de la librairie, en ce moment :

• une table est dédiée à Signature Touraine et ses adhérents : 100 titres, 300 ouvrages. Romans, polars, histoire, patrimoine, jeunesse, art, poésie, témoignages

Samedi 8 septembre, devant la librairie :

• une journée de rencontres avec les auteurs

Eve de Laudec, Richard de Montbrahan, Jacques Beauchamp (Photo en Touraine Editions) et Jean Luneau, Sylvie-Marie Dozolme, Janick Chesneau, Anne Renault, Olivier Bordaçarre, Paul Steiger, Corsaire Editions avec Jacques Jouanneau et Jean-Pierre Simon, Claude Redon, Raoul Garnier, Jacqueline Legris, Claudine Chollet, Sylvie Pouliquen, Irène Turbeaux, Patrick Binet (Ed. PBCO) avec Bernard Briais, Hugues de Chivré (Ed.) avec Ariel Arias et Stéphane Gendron, Odile Ménard (Ed.), Gérard Lechien (Ed. de la Morelle) et Michèle Mialot, Yanick Antigny, Denis Soubieux...

Les autres dates à retenir :

médiathèque Tours-Nord, le beffroi, rencontre d'auteur, dédicace

 

 

- Samedi 6 octobre, j'anime un atelier d'écriture à la Médiathèque François Mitterrand, près du beffroi à TOURS-NORD, Indre et Loire, à partir de 14 h 30
- Mardi 9 octobre, j'anime une conférence à la médiathèque François Mitterrand précitée, sur le thème du "Roman policier", à partir de 18 h 30


Plus tard...

- Samedi 15 Décembre, rencontre avec mes lecteurs, à la Médiathèque de CHAMBRAY-LES-TOURS (Indre et Loire) à partir de 15 heures.

14 août 2012

Dédicaces imminentes ou prochaines...

Je dédicacerai mes "POLYCARPE" et mon dernier livre publié "AMOURANTE BULLE" (Conte Poétique)  :

- Vendredi 17 Août  sur le marché nocturne de LANGEAIS 37, de 18 h à 23 h
- Dimanche 26 Août à LA FORÊT DES LIVRES (initiée par Gonzague Saint-Bris) à CHANCEAUX PRES LOCHES, Indre et Loire, de 10h à 19h
- Samedi 8 Septembre lors de la Journée des écrivains de Touraine, à AMBOISE (Indre et Loire), sur le mail devant la maison de la Presse à partir de 10 h 30
- Samedi 6 octobre, j'anime un atelier d'écriture à la Médiathèque François Mitterrand, près du beffroi à TOURS-NORD, Indre et Loire, à partir de 14 h 30
- Mardi 9 octobre, j'anime une conférence à la médiathèque François Mitterrand précitée, sur le thème du "Roman policier", à partir de 18 h 30
- Samedi 15 Décembre, rencontre avec mes lecteurs, à la Médiathèque de CHAMBRAY-LES-TOURS (Indre et Loire) à partir de 15 heures.

15 mai 2012

Président « normal »... Attention : danger ! Le mot est suspect.

 normalité, folie, totalitarismeOn n’entend plus que cela sur les ondes, depuis les élections du Président de la République. Et je m’étonne qu’aucun journaliste ne tique ! Je suis d’une génération qui, dans le sillage de Foucault, a remis en cause la notion de « folie » qui désignait trop facilement les individus différents, artistes, homosexuels, etc. Je suis d’une génération qui a appris grâce à Soljenitsyne que les Goulags étaient remplis de gens taxés de dérangements psychiatriques parce qu’ils étaient lucides et contestaient la normalité dominante...

Jamais nous ne nous serions autorisés à qualifier une personne de normale parce qu’en creux, cela révèle la folie de l’autre.

Cette nouvelle mode du « normal », c’est plus que louche. Vous ne trouvez pas ? C’est, au minimum, une injure qui ne s’assume pas.

Je pourrais reproduire ici de belles citations piochées sur Wikipédia, mais je me contente de dire ici ma trouille que nous nous retrouvions cernés par des gens brandissant ce critère totalitaire de la normalité...

Je suis consternée de voir les contestataires de naguère brandir cette idéologie de l’homme normal... S’en vanter, l’ériger en valeur que relaye les médias...

J’espère que vous êtes comme moi, indignée !

09:58 Écrit par Claudine dans bizarreries, Blog, langue, langage, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (4) |  Facebook | |  Imprimer | |

21 avril 2012

Le Post de REMI SHULZ* sur mes POLYCARPE et MON POULPE

*Si vous ne le connaissez pas encore, Rémi SCHULZ est (je le cite) :  "Ecrivain, amateur de bizarreries en tout genre, surtout numériques, surtout concernant le nombre d'or ou la quaternité"...
 
Pour connaître mieux l'auteur de Sous les Pans du Bizarre, 2000, La Baleine-Le Seuil, publié par notre éditeur commun Antoine de Kerverseau, ami de POUY et de quelques fondus de coïncidences, comme George PEREC, c'est ici, puis ici, et encore ici...
 
Arrimez vos neurones... !

Ecole L
à Claudine N
 
"Les rebondissements divers des deux derniers mois ont ajourné une affaire non moins digne d'intérêt, mais ce retard s'avère finalement enrichissant. Le 1er février, j'ai reçu un mèl de Claudine Chollet, laquelle avait récemment trouvé mon site en faisant des recherches sur Perec. Ceci l'avait menée à ma page La Baleine d'or, où j'explorais comment, sans aucun calcul délibéré des responsables de la principale collection de poche Baleine, le nombre de Poulpes y avait été avec une remarquable constance en rapport d'or avec le nombre d'autres titres dans la collection. Claudine avait publié le 141e Poulpe en 2001, Un petit lapsus très suspect, numéro 228 dans la collection. Elle put vérifier que 228/141 = 1.617... meilleure approximation du nombre d'or à ce niveau. Claudine a créé par ailleurs un héros récurrent, le vétérinaire retraité Polycarpe, dont 5 enquêtes ont été publiées à ce jour. La 4e est parue en juillet 2008, Le Nombre d'Or, et Claudine m'a assuré qu'elle avait imaginé cette enquête faisant intervenir au premier plan le nombre d'or sans la moindre connaissance de mes élucubrations diverses. Nul besoin de sa parole pour deux autres coïncidences, d'abord le 4e de la série, puisque je n'ai créé Quaternité que deux mois plus tard. C'est encore dans ce seul volume de la série qu'apparaît le nom de Jung... Je reviendrai sur le roman plus loin, tant la première coïncidence Baleine est riche. C'est donc Perec qui a mené Claudine à mes pages, et à calculer le rapport 228/141 qui se simplifie en 76/47, soit les valeurs de GEORGES/PEREC. C'est Perec qui m'avait mené à découvrir la curiosité dorée de la collection Baleine, par son n° 89 qui était aussi le 55e Poulpe, La disparition de Perek, de Hervé Le Tellier. 55 et 89 sont deux nombres de Fibonacci, suivis par leur somme 144 qui correspond à CLAUDINE+CHOLLET (69+75). C'est une allusion plutôt dépréciative qui est faite à Jung dans Le Nombre d'Or. La compagne de Polycarpe, Imogène, est férue de psychanalyse, mais elle délaisse Jung, trop sulfureux, au profit de Freud et Lacan. Or SIGMUND/FREUD = 87/54 est un nom doré, et la série additive 54-87-... se poursuit par 141-228, les nombres du Poulpe de Claudine. Il est presque universellement admis que deux grands esprits ont révolutionné le monde au début du 20e siècle, l'un dans le domaine de l'esprit, Freud, l'autre dans celui de la matière, Einstein. Presque, car certains tentent de démontrer à grands cris (Onfray par exemple) qu'ils se seraient appropriés des découvertes préexistantes. Tous deux d'origine juive, ils ont dû quitter Berlin et Vienne à l'avènement du nazisme. Un autre point commun est bien moins connu, celui d'avoir un nom doré, car EINSTEIN/ALBERT = 95/58. Une nouvelle coïncidence avec Claudine est qu'un élément important de son Nombre d'Or est un ULM, présent en couverture, or Einstein est natif d'Ulm... Le rapport est ici nom/prénom, ce qui permet d'imaginer un Albert Freud = 112, subordonné à un Sigmund Einstein = 182. La moyenne entre les deux serait 56/91, correspondant à Marina Sloty et à son insolite aventure, se simplifiant en le rapport 8/13 aux multiples avatars. Ceci m'amène à un dernier écho, magnifiant le retard pris à parler du Nombre d'Or de Claudine. J'ai intitulé le dernier billet d'un palindrome phonétique, La mode Daumal. Les syllabes LA-MO m'ont fait songer à Boris Lamot, créateur et animateur de la liste 813, à laquelle j'ai participé tant que j'étais membre de l'association 813. Depuis plus de 20 ans que je manipule les nombres et les lettres, certains processus sont devenus quasi immédiats, et il m'est venu l'idée d'une dédicace FOR BORIS = 39+63 = 3(13+21), Daumal semblant avoir privilégié le couple Fibo 21-13. La somme 102 était encore celle de LA MODE DAUMAL = 13+37+52 = 102 J'avais un vague souvenir que ce Boris était impliqué dans une coïncidence dorée Baleine, et c'est effectivement le dernier cas étudié sur ma page La Baleine d'or, avec le Baleine n° 231 qui est aussi le Poulpe 143, Boris au pays vermeil, de Darnaudet. 231/143 se simplifie en 21/13, les Fibos favoris de Daumal. Je remarquais dans le billet précédent que les lettres U-M de rangs 21-13 formaient le centre de daUMal, et on les trouve aussi dans l'ULM (Ultra-léger Motorisé) en couverture du Nombre d'Or. Le roman couvre 13 jours d'avril centrés sur l'énigme de ce qui s'est passé le 21. Et un Professeur Mumu apparaît dans La Grande Beuverie... Mon palindrome La mode Daumal était inspiré par le Père Sogol-Logos du Mont Analogue, mais il se pourrait que Daumal ait été bien plus tôt un adepte du palindrome, et que sa première création littéraire, le Grand Jeu, en soit la manifestation. Laurent m'a signalé que, dans La Grande Beuverie (1938), un alter ego de Daumal se nomme Aham Egomet, soit "je" en sanskrit et "moi-même" en latin. Un brin égocentrique pourrait-on penser, mais en sanskrit le mot ahám est extrêmement symbolique, car il peut s'écrire avec les première et dernière lettres de l'alphabet, A et Ha, अ et ह, représentant Śiva et Śakti, les principes masculin et féminin. Ils s'unissent en AHam,अहं, où le bindu ou point indiquant la nasalisation de Ha en Ham représente l'union des deux principes. ahám peut encore s'écrire en 3 lettres, अहम् , soit l'envers du mot महा , mahā, "suprême", "grand", ce qui peut aisément amener à penser que, au moins pour Daumal, le Grand Jeu était une transposition du Suprême Je de la mystique hindoue. J'indiquais dans le billet précédent avoir lu sur le document de Daumal le mot hina, soit l'antonyme de mahā. J'ai depuis regardé plus attentivement et le réel mot sanskrit est हीन , hīna, alors que Daumal a plutôt écrit हिङ् , hiṅ, qui ne semble pas avoir de sens, mais mes capacités en sanskrit se bornent à identifier à peu près les lettres... La remémoration du "jeu" maha aham m'incite à renverser hina, obtenant ainsi quelque chose qui ressemble à ani, "je" en hébreu... Il existe en hébreu aussi des spéculations sur les mots formés avec la première et la dernière lettre de l'alphabet, alef-taw, notamment le mot at, "tu", "toi"... En arabe ou araméen c'est ana qui signifie "je", d'où de possibles questions sur les "analogies" daumaliennes (du grec analogos, "proportionné"). Je sens qu'il faudra développer cela, mais peut-être est-il temps de cesser cette digression et de revenir aux Polycarpe. Nous au village aussi l'on a de beaux assassinats pourrait s'appliquer à cette série, campée dans un village de Touraine. Au classique Kilafé ? (Whodunit ?), car il y a un beau petit crime dans chaque épisode, s'ajoute une peinture des problèmes relationnels au sein de cette petite communauté, servie par un style alerte. Le roman n'est pas intitulé pour rien Le Nombre d'Or, et Polycarpe y enquête sur une bizarre secte d'Orphistes, qui ont choisi ce nom parce qu'on y trouve "or" et "phi", le symbole du nombre d'or. Ils se réunissent les nuits de pleine lune près de Rochebourg, car divers lieux sacrés des alentours dessinent un pentagone centré sur le château du village... Ces pleines lunes ont attiré mon attention, car deux dates sont données, celle du 20 mars, puis de nouveaux phénomènes se produisent dans la nuit du jeudi 19 au vendredi 20 avril. Si la pleine lune de mars était bien le 20, alors ce n'est pas la lune vernale, laquelle doit être au minimum le 21, et donc la lune décidant de la date de Pâques sera la suivante, vers le 18-19 avril, et Pâques tombera le 22 avril. Précisément, c'est la nuit du 20 au 21 avril, suivant alors le Vendredi saint, qu'il se produit un événement mystérieux. Un sauveur doit venir du ciel pour emmener la petite Marion malheureuse chez sa mère divorcée maquée avec un orphiste; c'est son père Charlie qui a emprunté un ULM, mais il a aussi un peu trop bu et il atterrit dans un chêne à côté de la maison de Polycarpe. Le lendemain on trouve l'appareil accidenté, mais nulle trace du pilote, sinon un tissu ensanglanté portant la lettre grecque phi... Marion disparaît deux jours plus tard. Charlie, Marion, Christ, Marie ? Le tombeau retrouvé vide avec seulement le suaire du Christ ? Je ne voyais pas de schéma pascal clair dans cette histoire, d'autant que les dates ne collaient pas avec l'année 2007 où le 22 avril était bien un dimanche, mais suivant une nuit sans lune... De fait quelques courriers échangés avec Claudine clarifièrent l'affaire, elle n'avait pas du tout songé à Pâques, et pris sur le calendrier de 2008 les dates des pleines lunes. Il fallait donc oublier cette possibilité de trouver réunies deux de mes principales obsessions, Pâques et le nombre d'or... ...Oublier pour ce roman, mais l'implication de Claudine dans les coïncidences dorées Baleine m'a aidé à me rappeler autre chose. Bien que j'aie trouvé on ne peut plus louable l'idée de JiBé Pouy de permettre à tout un chacun de publier un Poulpe, les résultats ne m'ont pas semblé des plus convaincants, même pour les Poulpes d'auteurs "confirmés", aussi n'ai-je lu que peu de Poulpes, essentiellement ceux que le hasard a fait passer entre mes mains. C'est ainsi que lors de la parution de mon Gondol, en octobre 2000, j'ai reçu avec mes exemplaires d'auteur les autres parutions Baleine du mois, dont le n° 205 et 127e Poulpe, A Freud ! sales et méchants, de Pierre Magne. C'est l'histoire de la vengeance d'Albert Mansard, qui 15 ans plus tôt a subi avec sa compagne divers outrages sur un cargo. Ils ont ensuite été jetés à la mer, jugés morts, mais lui a survécu. Selon un journal du 14 avril 1982, l'incident a eu lieu le dimanche précédent, soit le 11 qui était un dimanche de Pâques. Je n'ai pas cherché à contacter l'auteur, étant à peu près certain que cette date était accidentelle. La situation me semblait fort proche d'un roman déjà pour moi emblématique, Le Triangle d'or de Leblanc (1917), où Armand Belval et sa compagne sont assassinés par Essarès le 14 avril 1895, mais Belval "ressuscite" le soir de ce dimanche de Pâques, et ourdit une revanche qui est près d'échouer 20 ans après lorsqu'il est tué pour de bon par Essarès, qui lui emprunte son identité, le 4 avril 1915, un autre dimanche de Pâques. En 2000 je n'étais sensibilisé ni au nombre d'or, ni au 4/4 jungien. Albert a 4 personnes à tuer, dont un Armand. Le rapport 205/Phi arrondi au plus proche entier donne bien 127, et il y a une remarquable autre possibilité. J'indiquais sur ma page Baleine qu'il y avait deux numéros de la collection avec un statut particulier, le n° 99, ou 63e Poulpe, dont l'auteur a refusé d'être distribué par le Seuil lorsque la grande édition a pris le contrôle de Baleine, et le n° 186, non vendu. En ne tenant compte que du catalogue du Seuil, le Poulpe de Magne devient le 126e, qui rapporté aux 78 non-Poulpes de la collection livre 126/78 = 21/13. Le "rapport de Daumal", et Magne peut renvoyer au Grand JE avec le lien étymologique maha/magnus. J'avais vu plus haut le lien des numéros 228/141 du Poulpe de Claudine avec Sigmund/Freud = 87/54 apparaissant dans le titre de Magne, et je suis fasciné par les nombres obtenus en écartant les deux Baleine non vendus par le Seuil, soit 226/140. Ce sont des nombres de la Série Bleue du Modulor, emblématiques car l'outil Modulor est un ruban de 226 cm de long, 226 cm supposés correspondre à un homme levant le bras, homme qui pourrait être Le Corbusier (cité par Polycarpe), dont le nom réel était Charles-Edouard Jeanneret = 226. J'ai évoqué à plusieurs reprises Le Triangle d'or, dernièrement ici, et ma fascination devant l'échange du 4 avril entre Belval et Essarès, avec les valeurs de la Série Bleue : BELVAL = 54 ESSARES = 86 TRIANGLE + D'OR (LE) = 86 + 54 = 140 Je remarque encore les équivalences en pouces de 140/86 cm, 55/34, ce qui correspond au Poulpe qui me fit découvrir l'harmonie dorée de la série, le 55e, La disparition de Perek. J'ai lu les 4 premiers Polycarpe, sur lesquels il y aurait bien plus à dire, mais je ne pouvais omettre que la première date mentionnée dans la série est un 4 avril, le mardi 4 avril 1974 jour de parution d'un journal relatant la démission du juge Léon Corbeau, le précédent propriétaire du vieux logis acquis par Polycarpe à Rochebourg. Claudine sait de quoi elle parle puisqu'elle habite elle-même une vieille maison dans un village de Touraine, achevée de bâtir en 1877 par Charles Guinot. Après avoir envisagé Charlie descendu du ciel comme un dieu grec, theos, je me suis demandé si ce Charles Guinot n'aurait pas commencé sa maison en 1875, l'année de naissance de Jung dont les initiales CJ m'ont fait penser à un antichrist, car son nom est l'exacte anagramme de CARL IUNG THEOS (Jung a parfois utilisé la forme Iung, par exemple dans l'anagramme signant les Sept sermons aux morts, ou dans les initiales CIER ornant la girouette de la maison de Küsnacht construite pour lui et sa femme Emma Rauschenbach.) Deux jours après avoir découvert la date du 4/4/74 dans Le vieux logis, je vis en différé le téléfilm Un Meurtre en sommeil, diffusé le 17 février sur France 2. On y voit la carte d'identité d'une jeune fille, Sacha Poliakov, déclarée née le 4/4/14. La moyenne entre 4/4/74 et 4/4/14 est évidemment le 4/4/44... J'ai commencé ce texte il y a quelques jours en envisageant de le terminer le 14/4 et de le publier ce jour, en hommage à la valeur 144 du nom Claudine Chollet, sans savoir encore à quel point les 14 avril seraient concernés (car n'ayant pas encore regardé ce que j'avais écrit sur A Freud ! sales et méchants). Les Orphistes ont un jour de Grand Pélerinage, le 5 août, parce que 5-8 sont des nombres de Fibonacci. Pour ma part j'aurais plutôt choisi le 13-8, surtout sachant que les 8/13es de l'année tombent aux 8/13es du 8/13 (le 13 août à l'anglaise). Cette relation m'a tant enthousiasmé que j'ai cherché d'autres possibilités, un peu moins ambitieuses, et la seule que j'ai trouvée est le 4/14, le 14 avril à l'anglaise, qui tombe aux 4/14es des 366 jours d'une année bissextile. 366 est le nombre suivant de la Série Bleue, après 140-226. Le 13 août est le 226e jour d'une année bissextile, dont il est toujours aux 8/13es, moins parfaitement bien sûr. Bref j'envisageais de publier ce billet à 13:21, en hommage aux multiples 13-21 rencontrés, mais j'ai choisi de le retarder de 21 minutes, car les 4/14es de 2012 tombent ce 4/14 à 13:42." 

Rémi Schulz

Mon commentaire à la rubrique "pages", en haut de colonne de droite :  ci-contre --->

05 avril 2012

Le roman policier, hier et aujourd'hui... (3)

Agatha Christie, roman policier, wodunit

Pour le troisième volet du petit feuilleton culturel consacré au roman policier, je cite John Curran, l’auteur de l’ouvrage paru en 2009 au Masque : Les carnets secrets d’Agatha Christie. John Curran a été autorisé par Mathew Prichard, petit-fils de la romancière, à découvrir et à exploiter ces carnets  encore inaccessibles au public.

John Curran évoque ainsi l’âge d’or de cette littérature :

« C’était l’époque des week-ends en maison de campagne animés par la présence d’un assassin, de la petite bonne qui témoignait d’une voix nasillarde, de la pelouse enneigée sans la moindre trace de pas et du policier dépassé quémandant l’assistance du détective amateur perspicace. L’ingéniosité atteignit de nouveaux sommets avec l’embolie fatale provoquée par une seringue hypodermique vide, le timbre-poste empoisonné et le poignard glaçon qui s’évapore après usage (...) Les lecteurs en vinrent à connaître intimement les propriétés de l’arsenic, les subtilités des indicateurs de chemin de fer et les arcanes du Legitimacy Act de 1926. Le Collins Crime Club et le Detection Club furent fondés ; Ronald Knox fit paraître les Dix Commandements du Roman Policier et S.S. Van Dine écrivit ses fameuses Règles.

Et Agatha Christie publia La Mystérieuse Affaire de Style (Son premier roman) qui débutait par cette phrase de défi :

« Je parie que tu n’es pas capable d’écrire un bon roman policier. »

Comme l’écrivait jean Cocteau dans sa préface du Mystère de la chambre jaune :

« Il n’y a pas de génie, il n’y a que des preuves de génie »

12:20 Écrit par Claudine dans art, Blog, femmes, feuilleton, langue, langage, littérature, Livre, Loisirs, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

10 février 2012

Interviews "atelier d'écriture"

interview, atelier d'écriture, médiathèque, Amboise

David Gasselin, reporter à Radio-Active d’Amboise (37400), m’a transmis les deux enregistrements qu’il a réalisés samedi dernier avant et après l’atelier d’écriture à la médiathèque Aimé Césaire               

Cliquez sur les postcast:

 

podcast

podcast


Je remercie tous les participants de cet atelier. Leurs « œuvres » sont autant de petites nouvelles touchantes ou espiègles que je propose de rassembler et de compiler, pour ceux qui le souhaitent...


Et, maintenant, je compte sur vous tous, demain, samedi 11 février, 15 heures, pour la rencontre-dédicace à la Médiathèque d’Amboise.

16:48 Écrit par Claudine dans art, Blog, interviews, Jeux, langue, langage, Livre, Loisirs, publications, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | |  Imprimer | |

30 janvier 2012

INVITATION

amboise, rencontre auteur, dédicace, conférence, roman policier, affiche

Tous renseignements : ici

 

Article NR sur l'atelier d'écriture du samedi 4 février en lien ci-dessous

http://www.lanouvellerepublique.fr/Indre-et-Loire/Loisirs/Livres-cd-dvd/n/Contenus/Articles/2012/02/05/De-l-art-d-ecrire-et-de-savoir-en-parler

11:21 Écrit par Claudine dans art, Blog, interviews, langue, langage, Livre, Loisirs, publications, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | |  Imprimer | |

23 janvier 2012

À NOTER DANS VOS AGENDAS...

 

  • ATELIER D'ÉCRITURE :

    atelier d'écriture, Médiathèque, Amboise, décicace

Médiathèque Aimé Césaire d'Amboise,
samedi 4 février à 14 h 30.

 

 J'animerai l'atelier d’écriture, de 14 h 30 à 17 h, samedi après-midi. Tous ceux et toutes celles qui ont ressenti un jour une petite démangeaison plumitive sont les bienvenu(e)s.

 Le thème de l'atelier : donner la vie à un personnage...

Il s’agira de composer un texte, en procédant par étapes ludiques et dans le respect de certaines contraintes qui, paradoxalement, aident à la création !  Cette méthode produit des petits bijoux littéraires qui pourront être lus et commentés avec bienveillance par le groupe.

 

  • RENCONTRE - DEDICACE :

Médiathèque Aimé Césaire d'Amboise,
samedi 11 février à 15 h.

J'aborderai les questions suivantes :

  • vocation d'écrivain,
  • processus de création,
  • l'histoire du roman policier,
  • les auteurs qui m'ont influencée,
  • réflexions sur l'art et l'artisanat de l'écriture, 
  • anecdotes diverses...
  • etc.

10:25 Écrit par Claudine dans art, Blog, interviews, langue, langage, Livre, Loisirs, publications, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (1) |  Facebook | |  Imprimer | |

24 décembre 2011

Portraits de femmes

En cherchant l'inspiration pour mon prochain atelier d'écriture, j'ai trouvé ceci.

Profitez-en !

 

18:01 Écrit par Claudine dans art, Blog, femmes, Film, Loisirs, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : femmes, art, grands peintres |  Facebook | |  Imprimer | |

19 décembre 2011

Le 3ème Salon "SIGNATURE-TOURAINE"

 

Filmé par notre confrère Yannick Antigny. Beaucoup de visiteurs, de vivacité d'échanges lors de cette journée, bien relayée cette année par les médias...

12:13 Écrit par Claudine dans association, Blog, Film, Livre, Loisirs, publications, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon, livres, noël, auteurs, éditeurs |  Facebook | |  Imprimer | |

13 décembre 2011

marche de Noël du livre


Samétal livrees.jpgedi 17 à LOCHES, Moulin des Cordeliers, au centre ville de Loches,
60 auteurs et  éditeurs de Touraine dédicacent leurs ouvrages,
de 10 h à18 h. 

 

Je fais la promo de l'événement sur France Bleu Touraine, samedi matin,
entre 10 h et 11 h...

23:39 Écrit par Claudine dans association, Blog, femmes, Livre, Loisirs, publications, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

06 décembre 2011

LES CONTES DE POLYCARPE : La venelle du cheval mort

J'ai extrait du tome IV ( POLYCARPE, LE NOMBRE D'OR) trois anecdotes inventées pour illustrer l'histoire du village, composées sous forme de contes, un peu dans "l'esprit" du Décaméron. C'est à dire de façon imagée et burlesque qui décrit avec empathie les pitoyables humains...

deuxième conte

LA VENELLE DU CHEVAL MORT

Polycarpe et son ami Max, alerte centenaire, déjeunaient chez l’aubergiste Billy Busier, qui partageait leur table puisque c’était jour de fermeture.
« À propos des Malthus, chevrota Max, ça me fait penser à une anecdote qui valut à la venelle de l’huilerie d’être rebaptisée "Passage du cheval mort". C’était en 1930…
− Une minute, l’interrompit Billy. Laissez-moi débarrasser et apporter la suite, je ne veux pas louper le début.
Pendant l’absence de Billy, Polycarpe remplit les verres. Max mouilla son vin d’une rasade d’eau de Vichy.
− Puis-je vous enregistrer, Max ? demanda Polycarpe, en extirpant de sa poche un dictaphone.
− Ça ne me gêne pas, si c’est vous qui l’utilisez précisa le vieil homme d’une voix qui dérapa soudain dans les aigus.
Équipé de maniques, Billy déposa devant les convives des assiettes garnies de nourriture colorée au fumet appétissant.
− Médaillon de lotte au jus de lentilles et sa couronne de fleurs de courgettes ! annonça-t-il.
− Billy, vous vous surpassez, le complimenta Polycarpe.
Le chef fit un bon sourire satisfait.
− Vous pouvez y aller, Max, dit-il.
L’ancien minotier de Rochebourg s’éclaircit la gorge avec un bruit de démarreur de tondeuse.
Polycarpe enclencha l’enregistrement.

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« Le Passage du cheval mort qui débouche sur la place, tient son appellation d’un fait divers, survenu dans les années 1930. J’étais âgé de vingt-deux ans et je travaillais au moulin de mon père. À cette époque, notre village était une localité florissante. En plus des commerces alimentaires, il y avait trois cafés, un coiffeur, un marchand d’articles de pêche et une mercerie. C’était un va-et-vient incessant dans les rues empierrées, de voitures à bras, de bicyclettes, de troupeaux de vaches, de chèvres ou de moutons. Les charrettes aux roues ferrées faisaient un bruit du tonnerre. Les villageois passaient dans un sens puis un moment plus tard, dans l’autre, ou bavardaient, tranquillement assis sur les bancs devant les maisons ; ils parlaient fort, s’interpellaient. Les lavandières remontaient du lavoir, le linge mouillé entassé sur des perches qu’elles portaient sur leurs épaules. Les gens venaient puiser l’eau au puits communal. On fabriquait encore le pain au four banal. Les cloches sonnaient toutes les heures, à deux reprises. On ne peut même pas imaginer tout ce charivari de nos jours... »

Max prit le temps de déguster son poisson.

«  Tout ça pour vous mettre dans l’ambiance de l’époque, reprit-il.

Mon histoire concerne Marcel Barrou, originaire de Rochebourg, dont les parents habitaient la maison qu’occupent aujourd’hui les Malthus sur la place, là où vous étiez planqué, Billy[1], et face à votre logis, Polycarpe. 

Marcel, qui a passé l’arme à gauche il y a plus de vingt ans, était à peu près de mon âge. C’était un de mes bons camarades. Mais il était un peu fou, une vraie tête brûlée depuis qu’il avait découvert, à vingt ans, ses parents assassinés et les économies du père, en pièces d’or, envolées. Barrou avait été un maquignon sans vergogne. Marcel, dépouillé de son héritage, reprit l’affaire du père Barrou. Les scrupules ne l’étouffaient pas et il prospéra rapidement. Les familles qui avaient des filles à marier lorgnaient sur ce bon parti.

Marcel et moi étions allés au bal, un soir, dans sa belle voiture, une splendide Overland.

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Il avait tapé dans l’œil d’une demoiselle Marchandeau, cadette de négociants en vins. C’était une vraie beauté, avec un petit quelque chose en plus, un esprit moqueur, provocant, elle avait du “chien” comme on disait. Avec ses moustaches en guidon de bicyclette, ses costumes à revers et ses pantalons de golf, Marcel avait de la prestance et la fille lui tomba dans les bras. Ils se fréquentèrent, et même un peu plus, si bien qu’elle se retrouva enceinte.

Gros pataquès dans la famille Marchandeau, qui exigea le mariage pour laver le déshonneur. 

C’est alors que mon Marcel sentit la corde du mariage lui serrer le kiki. Ce grand noceur, ce coureur de jupons, n’avait pas du tout envie de se caser et, bébé ou pas, il décida de se défiler. Il lui vint une idée extravagante : se faire passer pour mort.

Avec la complicité largement monnayée du croque-mort et celle d’un bon camarade… Je vous le donne en mille… »

Max Ducoin se mit à rire, ses épaules tressautèrent et ses pommettes saillirent :

− Pas vous, quand même ! s’offusqua Billy.

− Eh si ! Votre serviteur. Si vous utilisez cette histoire dans votre brochure touristique, Polycarpe, ne citez pas les noms des familles concernées, je vous prie.

− Soyez tranquille, Max, mais continuez, que s’est-il passé ?

L’orateur acheva de déguster son poisson en contrôlant le léger tremblement de ses mains.

« L’astuce que nous avions trouvée pour lui éviter le traquenard du mariage consistait à faire croire qu’il était mort et enterré.

Il laissa un testament m’instituant son légataire universel, puisqu’il n’avait ni ascendants ni descendants. Je devais vendre tous ses biens et lui remettre le produit des transactions ultérieurement. Il avait une entière confiance en moi. Ce qui n’était pas réciproque, je n’aurais jamais confié mon patrimoine à ce loustic ! Son rêve était d’acheter un grand café sur un boulevard à Paris. J’avais pour mission de répandre la rumeur d’une mort due au choléra, au cours d’un déplacement pour affaires à quelques kilomètres d’ici. Il était établi que le croque-mort nous rejoindrait sur le lieu supposé du décès, transbahutant en évidence de la chaux vive, pour éloigner les soupçonneux. Au lieu d’étendre mon Marcel, bien vivant, dans le cercueil, j’y plaçais un quintal de blé chipé au moulin de mon paternel. 

corbillard.jpg

Les obsèques furent célébrées dans l’église quasiment vide, par crainte de la contagion puis direction le cimetière pour l’inhumation.

Le corbillard à plumeaux noirs était tiré par un percheron. Le croque-mort tenait les rênes, juché sur son siège et, à bonne distance, suivaient quelques vagues connaissances des Barrou. Cela se passait en plein été sous un soleil de plomb. Je riais sous cape en pensant à Marcel en route pour la capitale, au volant de son Overland.

C’est en remontant la rue qui menait de l’église au cimetière qu’un frelon s’introduisit dans la bouche du cheval et lui piqua la gorge. La pauvre bête était foutue, elle devint hystérique.

À partir de cet instant, personne ne maîtrisa plus la situation. Le percheron se cabra soudain et le croque-mort, pressentant le drame, sauva sa peau en sautant à terre. L’animal emballé ruait et hennissait de douleur, entraînant dans son galop le corbillard secoué dans tous les sens qui se démantelait petit à petit, perdit une roue et chavira. Comme vous vous en doutez, le cercueil fut éjecté et, en tombant sur le sol, éclata.

Pendant que le cheval agonisait en travers de la venelle, les gens qui avaient entendu la galopade, les cris, les hennissements, découvrirent avec stupeur la bière éventrée dans une flaque de grains blonds, mais sans cadavre !

La supercherie ne fit aucun doute et la maréchaussée s’agita quelque temps pour retrouver Marcel mais perdit sa trace. Celui-ci, momentanément sans le sou ou presque, avait vendu son automobile et trouvé asile chez une demi-mondaine comme on appelait autrefois les filles légères.

Je lui rendis visite. Il menait une vie de coq en pâte. Au cours des mois suivants, je réglai discrètement ses affaires, cédai ses biens et lui remis son argent comme prévu. Mais il n’acquit jamais le café de ses rêves. Ses projets avaient évolué. Il s’était amouraché d’une prétendue comédienne assidûment courtisée puis d’une autre et, de fil en aiguille, vécut au crochet de ces dames qu’il envoyait au turbin. Ce bougre de maquignon était devenu maquereau à la capitale !

 

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Les années passant, il finit quand même par se ranger.  Il acheta un magasin de cotillons, farces et attrapes. Avec son sens inné du commerce il fit rapidement prospérer l’affaire qui occupait un double pas-de-porte sur le boulevard Saint-Michel, aujourd’hui reconverti en… grand café, au décor Belle Époque. Le genre d’établissement dont il avait rêvé... Clin d’œil de l’histoire.

Marcel restait mon ami. J’ai toujours bien aimé cet escroc au grand cœur, capable d’amitié, haut en couleur. Il revenait au pays de temps à autre. Les parents Marchandeau avaient passé l’éponge puisque leur fille avait épousé un notable, avant la naissance du bébé, et que l’honneur était sauf. Il était le “tonton de Paris”, il apportait à sa filleule qui était en réalité son enfant, prénommée Lolita, des tas d’objets surréalistes désopilants comme des camemberts musicaux, des bols baveux, ou des araignées flottantes...

Pour revenir sur la folle journée des obsèques, le cheval mort fut découpé sur place par le boucher car il était difficile, sinon impossible, de transporter une telle carcasse. Il ne fallait pas traîner à cause de la chaleur et des mouches, avec le sang qui dégoulinait dans la ruelle. Des gens apportaient des seaux d’eau, d’autres faisaient de l’ombre avec de grands parapluies. On devait éloigner les clébards. L’arpette emportait les morceaux un à un dans une brouette en courant. La vision du cadavre de cheval dépecé était hallucinante.

Cet épisode a beaucoup marqué les esprits.

Voilà toute l’histoire. Mais j’ai une petite chose à ajouter, mes jeunes amis…»

Il savoura un petit instant la curiosité qui se lisait dans leurs yeux :
Et si je vous disais que la fille Marchandeau se prénommait… Pélagie !
Le crâne virtuellement hérissé de points d’exclamation, Polycarpe stoppa le magnéto.

− Ainsi, c’est vous le notable qui avez épousé la fille Marchandeau et votre fille Lolita serait en réalité la fille de votre ami Marcel, dit-il lentement, le temps d’assimiler cette nouvelle ahurissante.

− Exact. Lolita est née après le mariage, je suis réputé son père et elle a le même statut que mes autres enfants. N’empêche que, ajouta Max, l’œil fripon, mon arrière-petite-fille Chloé, a un souteneur pour ascendant. Ah ! Ah !

L’aubergiste tapota l’épaule du centenaire.

− Sacré Max, rigola-t-il. Je n’en reviens pas !

Polycarpe se félicitait d’avoir encouragé ces enregistrements.

− Est-ce un secret de famille ? demanda-t-il.

− Pas du tout. La légende du Tonton Marcel refait surface lors de chaque célébration familiale. Nous étions tous très tristes quand il est mort. C’était un personnage romanesque…

− Savez-vous ce que je pense, Max ? Vous auriez été capable de favoriser la supercherie pour éloigner Marcel et draguer la fille Marchandeau… une vraie beauté avec quelque chose en plus, je me trompe ?

− Vous n’êtes pas loin de la vérité, chevrota Max, les yeux luisants d’un rire intérieur.


[1] Allusion à l’intrigue de « Polycarpe, le Pigeon noir » Tutti Quanti, 2007. NDLA.

09:59 Écrit par Claudine dans Blog, contes et légendes, femmes, langue, langage, Livre, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légende, contes, cheval mort, max, mariage, enterrement |  Facebook | |  Imprimer | |

18 octobre 2011

Polycarpe, Enigme à Marseille

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Un restaurant dans les rues de Marseille !

19:52 Écrit par Claudine dans Blog, insolite, joke, langue, langage, Livre | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : polycarpe, roman policier, marseille |  Facebook | |  Imprimer | |

05 octobre 2011

Eté indien...

Croix de Vie, 3 et 4 octobre 2011... au petit matin ou à la tombée du soir...

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22:57 Écrit par Claudine dans Blog, Loisirs, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

20 septembre 2011

Un clip rigolo...

10:24 Écrit par Claudine dans Blog, insolite, Jeux, joke, langue, langage, Livre, Loisirs, publications | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : you tube, livre, book, ebook, ipad |  Facebook | |  Imprimer | |

19 septembre 2011

l'atelier d'écriture reprend...

 

atelier d'écriture, MJC ballan, loisir créatif, Oulipo, contraintes d'écriture

Ce 29 septembre, reprise de l'atelier d'écriture à la MJC de Ballan,
Pavillon Hedler
de 18 h à 19 h 30.

Le principe : écrire des textes en s'imposant des contraintes créatives, lectures à haute voix, commentaires... Ce sont des séances très enrichissantes et fortes d'émotions ou d'idées partagées. L'ambiance est très agréable.

Cette année, nous avons un blog sur lequel ceux qui le souhaitent publieront leur travail.

ce blog est ICI : http://ecritureenpartage.over-blog.com/#

Pour s'inscrire, contacter la MJC au 02.47.67.69.63

15 septembre 2011

"Du coup"... j'y reviens...

du coup, expression, épidémie, tic de langage,

Cette note sur l'usage de l'expression "du coup" (voir ci-dessous) a été publiée sur ce blog en septembre 2006 (eh oui, déjà !) et elle suscite toujours les commentaires de nos amis blogueurs... Cette expression est devenue une véritable scie... dont tout le monde use et abuse... Toute proportion gardée, cela me fait penser au"Rhinocéros" de Ionesco : le rhinocéros comme métaphore d'une idéologie stupide et brutale qui contamine tous les humains...
Je rafraîchis cette note en la republiant et je vous suggère, avec insistance, de la boycotter !

« L'expression "du coup" se propage actuellement comme un virus et contamine toutes les conversations.
C'est une contrefaçon du mot de liaison "par conséquent", qui a les apparences de l'articulation logique mais occulte un chaînon de l'argumentation pour obtenir l'approbation d'autrui.
C'est en réalité un outil de manipulation intellectuelle.
L'expression "du coup", utilisée à propos de faits ou d'idées souvent dérisoires, est un syllogisme qui se prévaut de l'accord implicite de l'interlocuteur.
Ex : ces articles étaient en soldes, du coup j'en ai pris trois...
Dans cet exemple, il n'y a pas de relation de cause à effet entre l'affirmation et l'action. Le "du coup" suppose l'interlocuteur convaincu de la légitimité de ces achats. En réalité, celui emploie ces mots vise à se faire plébisciter : en obtenant l'approbation de l'interlocuteur, il fait comme s'il obtenait sa bénédiction pour tous ses actes.
Observez l'emploi de ces mots : vous constaterez qu'ils permettent de faire l'économie d'un raisonnement, de rebondir sur l'absence de contestation, pour se prévaloir d'une légitimité à penser ou à agir.
Certes, nous sommes tous touchés plus ou moins par cette contagion, mais ne nous laissons pas terrasser par l'épidémie, et combattons le "du coup"»!

16:05 Écrit par Claudine dans Blog, interviews, langue, langage | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

06 septembre 2011

Quelques bonnes nouvelles : les gens lisent et se cultivent !

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Selon IPSOS-MediaCT

Les ventes de livres ont progressé au premier semestre 2011

 

02 sept. 2011 - 

Sur un marché des biens culturels en retrait, seul le marché du livre voit ses ventes progresser sur les sept premiers mois de l'année, selon les données recueillies par Ipsos : +1,9% en volume et +0,9% en valeur (évolution 2010/2011 sur la période janvier-juillet). Littérature générale, bande dessinée, parascolaire et guides touristiques constituent les principaux moteurs de la croissance.

       [...]

  • Le marché de la littérature générale notamment (romans et essais), a vu son chiffre d’affaire sur le mois progresser de 5% par rapport à l’année précédente sur le grand format et de 4% sur le poche. Un niveau jamais atteint depuis ces 5 dernières années sur un mois de juillet.

Sur les 7 premiers mois de l’année, la littérature générale grand format constitue le principal moteur de la croissance : un chiffre d’affaire en hausse de +3,9%.

        [...]

  • Coté romans, les ventes elles aussi progressent (+1% en volume ; +2% en valeur). Le Policier notamment enregistre une progression des ventes de +5% en volume.
  • La littérature poche réalise de son coté un bon début d’année et voit son chiffre d’affaire progresser de +1,5%.

17:26 Écrit par Claudine dans Blog, Livre, Loisirs, publications, salons et dédicaces, Shopping, Web | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

05 septembre 2011

SIGNATURE-TOURAINE.COM

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Le site des auteurs et des éditeurs de Signature-Touraine fonctionne.

Y sont répertoriés tous les auteurs et éditeurs de Touraine : romans, poésies, patrimoine, généalogie, récits de vie, témoignages, etc

Claudine août 2011.jpg

 

 

Ma page "auteur" est accessible : ICI

Ma page "éditeur" est accessible : ICI

14:33 Écrit par Claudine dans association, Blog, Livre, Loisirs, publications, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook | |  Imprimer | |

29 août 2011

D'humbles écrivains de province à la forêt des Livres.

 

Pour voir la vidéo des people sur le salon forestier de Gonzage Saint-Bris, suivre ce lien :

 

http://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/ACTUALI...

 

Gonzague Saint-Bris, Forêt des livres, Salons de livres, Polycarpe, vente, people, Kaas, Werber,Alonzo,Macha Meryl

 

Très belle journée - beau temps, beau linge, bonnes ventes - à la Forêt des livres 2011. Sur le stand de notre association d'auteurs, j'étais entourée de mes deux amies Odile Ménard (éditrice et vice-présidente de Signature-Touraine) et Aurore Boursin (artiste peintre au talent immense)

 

01 juin 2011

CHAPITRE des FEMMES : premier SALON du LIVRE FEMININ à TOURS

http://www.chapitredefemmes.fr/

 

Toutes les infos pratiques sur le site en lien ci-dessus :  le nom des auteurs, le programme des conférences et des tables rondes, l'attribution des prix...

salon, livre, femmes, écrivaines, tours, rotary