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10 juillet 2017

Mon cher Polycarpe..."N°1 des ventes" sur Amazon

Le crime de River House, Polycarpe, ebook amazon

Polycarpe dans "Le Crime de River House" (dessin de l'auteur)

Aujourd'hui, 10 juillet 2017,
Polycarpe passe la barre des 1000 € net de redevance ebooks pour le mois en cours.

redevances du mois ebboks Polycarpe.JPG

Et "Le Vieux Logis" est estampillé "N°1 des ventes" sur Amazon ,

suivi des autres Polycarpe dans le peloton de tête: ici

smiley

et, cerise sur le gâteau, mon nom apparaît juste derrière Maurice Leblanc dans la liste des auteurs Whodunit :

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12:10 Écrit par Claudine dans e-book, littérature, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

06 juillet 2017

Article NR du 05.07.2017

dédicace, CRIMINELLES, Claudine Chollet,France-Loisirs, Tours

05 juillet 2017

N°1 des ebooks "détective privé" chez Amazon

Polycarpe, Vieux logis, ebooks, amazon

 

Revue de presse

"Claudine Chollet qui avait déjà produit un épisode de la série le Poulpe a inventé avec Polycarpe un héros moderne et proche. Le récit est rythmé et gai. Vous reconnaîtrez certains de vos voisins dans les personnages. Bref, si vous voulez passer un excellent moment sans prise de tête. Polycarpe vous tend la main." La Renaissance Lochoise

 

 

12:29 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

01 juillet 2017

lectures de vacances...

valise-pique-nique.jpg

187 e-books vendus en juin sur Amazon,
soit près de 900 € net de redevances.

*
Sur mon agenda de la rentrée : vidéos, audio-livres et traductions... 

 *

Roman policier ebook, Polycarpe, amazon

Toujours n°1
des ebooks
"détectives privés"

"Claudine Chollet qui avait déjà produit un épisode de la série le Poulpe a inventé avec Polycarpe un héros moderne et proche. Le récit est rythmé et gai. Vous reconnaîtrez certains de vos voisins dans les personnages. Bref, si vous voulez passer un excellent moment sans prise de tête. Polycarpe vous tend la main."
La Renaissance Lochoise

 

15:30 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

22 juin 2017

Livre de bord des "Polycarpe"

Bibliothèque sonore, livres audio, Polycarpe

  • Sollicitée pour être la marraine de la bibliothèque sonore qui fête ses 40 ans en novembre prochain à TOURS, (les « Polycarpe » sont sur le fichier national de la BS à disposition des aveugles et malvoyants). J’ai accepté, bien sûr, très touchée. Merci à Marie-Claude Tonnelier qui a pensé à moi. Et merci à Bernard Lassale qui est "la Voix" de mes romans.
  • Classés dans la catégorie « détectives privés » mes « Polycarpe» en ebooks sur Amazon :

Le Vieux Logis

Le Pigeon noir

Le Nègre en chemise

Le nombre d’Or

Le crime de River House

Cœur de Bœuf  

La Parenté des Hannetons (petit à petit le petit dernier fait son nid !)

 

  • Recensée parmi les auteurs qui participent au trophée Anonym’us.

https://www.facebook.com/profile.php?id=100007303833042

Une initiative formidable de Eric Maravelias (« La Faux soyeuse » chez Gallimard, série noire) et de Anne Denost.

  • Refondu la trame romanesque du 8ème Polycarpe après avoir écrit 160.000 signes (en gros la moitié du roman) : le thème central sera l’héritage (convoitise, jalousies, le thème sous-jacent évoque les relations parents-enfants dans la société actuelle, l’ambiance sera légèrement burlesque (à la façon des autres Polycarpe) vu que, sur ces sujets-là, il vaut mieux en rire, et le titre sera :

 

Le dernier clou du cercueil 

 

10:03 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

10 juin 2017

1er prix de la micro nouvelle décerné par Radio Béton...

Et la winneuse est : Bibi !

Pour écouter la micro nouvelle, suivre le lien ci-dessous :

http://despochessouslesyeux.fr/index.php?option=com_conte...

festival Aucard 2017.jpg

Le défi à relever :

Capture.JPG

Et voilà le travail ! 93 mots pour le texte; 6 mots pour le titre :

PARCE QUE LES CARPES SONT CARNIVORES

J'avais décidé d’en finir avec elle, ce week-end, à l’étang où on a un cabanon. Ma bonne femme, c’est la kommandantur. Toujours après moi, elle me crie dessus, souffle comme un buffle par ses narines noires, brandit des couteaux, elle me fout les jetons. Comme elle va toujours fumer le soir sur le ponton, je voulais profiter de l’occasion, l’assommer à coups de pelle et la pousser dans la flotte. Crime parfait. C’est juste qu’ils ont vidangé l’étang. J’aurais pas eu l’air con avec ma pelle, sur le ponton d’un étang à sec !

Remise des prix samedi 17 juin  au festival à La Gloriette de 13 h 30 à 15 h

10:36 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

31 mai 2017

Dédicace à France-Loisirs samedi 17 juin

couverture recto Criminelles 20,4 x 13,2.jpg Le tableau de Paul Vence, acquis pour une bouchée de pain dans une salle des ventes par un promoteur immobilier au bord de la faillite, est-il authentique ou l’œuvre d’un faussaire ?

Cette découverte fabuleuse a-t-elle un lien quelconque avec les crimes et délits survenus concomitamment dans la banlieue tourangelle ?

Crime organisé ou folie furieuse ?

Le commissaire Tudor a bien du mal à comprendre les sordides motivations des protagonistes dont les apparences sociales sont irréprochables.

“Ma conviction, confie le commissaire Tudor chargé de l’enquête, c’est que la haine d’autrui engendre la folie criminelle et non l’inverse. On aurait tort de croire que les psychopathes sont irresponsables. Ils ne tuent pas parce qu’ils sont fous, ils tuent parce qu’ils détestent les autres. C’est l’absence d’empathie et l’amour exclusif d’eux-mêmes qui les hissent à l’égal de Dieu pour exercer le Jugement Dernier.”

FRANCE-LOISIRS, rue Néricault-Destouches, TOURS

                                                dédicace, CRIMINELLES, Claudine Chollet,France-Loisirs, Tours  

18:12 Écrit par Claudine dans littérature, Loisirs, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

08 mai 2017

Le Chapiteau du Livre

chapiteau du livre, salon, dédicace, romans policiers, Polycarpe

Eh oui ! Polycarpe sera bien au chapiteau du livre

les 20 et 21 mai à Saint-Cyr-sur-Loire

J'espère rencontrer mes chers lectrices et lecteurs

chapiteau du livre, salon, dédicace, romans policiers, Polycarpe

Liste des écrivains en dédicace

15:17 Écrit par Claudine dans littérature, Livre, publications, roman policier, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

16 avril 2017

Transparence

ebooks, mystère cosy, polar, Polycarpe

Ce mois-ci : 48 ebooks vendus et 236,16 € net de redevance...

C'est peut-être pas Byzance, mais pour une marginale de l'édition,
en plus des ventes de livres papier (FNAC, Cultura, bibliothèques) c'est satisfaisant.

Bientôt vont débarquer les audio-books avec une application géniale sur les smartphones,
et quelques vidéos sur "les petits secrets de Polycarpe".

Et, en attendant...
la première partie (soit 1/4) du 8ème roman de la série est bouclée, qui s'intitulera :

"Le dernier clou du cercueil"

 

 

 

11 avril 2017

Il était pas bien le premier ?

auteur, romancier, écrivain, et les autres

19:20 Écrit par Claudine dans littérature, publications, sens des mots | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 mars 2017

La mystérieuse affaire de styles (2)

plume écrivant.jpg

Comment définir le "style" en littérature ? Il y a-t-il un style spécifique à chaque écrivain ? Le style est-il influencé par l’époque, le milieu, une idéologie ? Y a-t-il une sorte de secret du style qui expliquerait pourquoi certains auteurs sont passés à la postérité quand d’autres, glorifiés de leur vivant, sont tombés dans le puits de l’oubli ?

Le style, c’est la manière employée par l’auteur pour écrire son texte. De sorte que le "style" du texte renvoie à l’auteur. Nous reconnaissons, par exemple, la plume d’un Céline ou d’un Proust, en lisant un extrait de leurs livres. Il s’agit là de styles littéraires sui generis flagrants. Mais tous les textes passés à la postérité ne sont pas écrits de façon aussi clairement identifiables. Il y a des styles d’écriture, aussi resserrés que le code civil, comme l’exprimait Stendhal, qui propulsent les œuvres hors de leur époque grâce à leur sobriété.

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Le style est une condition indispensable pour assurer la pérennité d’une œuvre. Nous en avons pour preuve le nombre limité d’émotions humaines qui fournissent la matière de tous les récits depuis Villon, Ronsard jusqu’à Albert Cohen… (amour, ambition, haine, avarice), qui sont traités dans divers genres littéraires (théâtre, polar, SF…), et pourtant, chacune de ces œuvres possède sa musique propre, son charme et ses enseignements, portés par leurs styles.

Ainsi, cette "mystérieuse affaire de style" porte en elle la question de la postérité qui n’est autre que le succès durable d’une œuvre, par opposition à son succès immédiat et fugace.

Le succès d’un roman fraîchement publié coïncide rarement avec un succès durable dans la mesure où ce n’est pas le texte qui est porté au pinacle des médias dès sa publication, mais l’auteur. Admettons qu’un roman contemporain soit célébré "hors sol" (sans affinités de l’auteur avec les cénacles de la culture officielle), il y aura toujours un décalage chronologique avec sa publication, le temps que la renommée soit bâtie par les lecteurs eux-mêmes ; c’est un cas extrêmement jubilatoire pour l’éditeur français ‒ deus ex machina du marché du livre ‒ quand la postérité peut coïncider avec la prospérité.

C’est le génie de l’artiste de créer une œuvre qui colle aux questions que se posent les gens aujourd’hui et qui exprimera toujours leurs états d’âme 50 ou 100 ans plus tard, voire plusieurs siècles, comme Molière : la misanthropie, la tartuferie, le snobisme et la fatuité ont existé et existent encore… ou comme Shakespeare ou encore Tchékhov, etc. Toute la difficulté, c’est-à-dire tout l’art, consiste à exprimer ce que ressent l’homme constamment, aujourd’hui comme demain, dans un style qui lui-même sera pérenne, dégagé des considérations démagogiques de plaire à tout prix.

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Voyez Flaubert, voyez Balzac, voyez même Agatha Christie dans un autre genre, un style sobre les préserve de la désuétude et de la ringardise. Un décor daté, tel l’univers balzacien par exemple, ne rend nullement obsolètes les passions, les sentiments, les états d’âme de leurs personnages.

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Un certain style peut flatter le snobisme d’une époque (voir mon article sur « la septième fonction du langage ») mais il peut aussi graver l’œuvre dans une certaine intemporalité, dans l’universalité.

Prenons l’exemple des 2 Bazin, le grand-oncle René et le petit-neveu Hervé. L’auteur de Vipère au poing a décrit une relation mère-fils toujours brûlante de vérité quand le grand oncle prônait des valeurs morales bien-pensantes dans ses romans louangés par d’influents contemporains et ignorés aujourd’hui.

Stendhal qui voulait « montrer la vérité, l’âpre vérité » de la société de son temps avait compris le risque en littérature de coller de trop près au goût du jour, optant pour un style aussi nu que le code civil, afin de rester objectif.

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Il en de même chez Balzac. Relisez Balzac, relisez Les illusions  perdues : dans le décor précisément décrit de son époque, il fait vivre des personnages aux destins éternels, l’ambitieux Lucien qui réussit vite grâce à ses fréquentations dans la presse et le sincère et laborieux David écrabouillé par Lucien… Le lecteur est touché par les aventures de ces personnages. La postérité de l’œuvre de Balzac a surmonté, grâce aux lecteurs, les lamentables critiques de l’époque[1].

Le style de ces écrivains résulte d’un choix, d’une intention de montrer les mœurs de leur temps avec distanciation et un regard critique.

L’écrivain joue avec la palette des figures de styles, de la syntaxe et du vocabulaire pour mettre en valeur des aspects de la société que le lecteur découvrira avec un œil neuf. L’auteur utilise le style, comme Hitchcock utilise la lumière et les ombres dans ses films, pour mettre en évidence les actes et les intentions, le courage ou les faiblesses des êtres humains auxquels le lecteur pourra se référer ensuite dans sa propre existence.

Parmi des pratiques d’écriture qui condamnent un récit au pilon à brève échéance, on peut citer les comparaisons et les métaphores échevelées, le vocabulaire générationnel (veston, bachot), les lieux communs et les images préfabriquées, les reconstitutions historiques cinématographiques, les pastiches, le prétendument pittoresque, l’humour inadapté ou la retranscription évidente d’un texte dicté. Également, ce défaut irrémédiable de dérouler un scénario, d’étoffer un résumé, sans entrer dans le monde parallèle de ses personnages.

pilon.jpg

Le choix du temps des verbes d’un récit est un procédé de style intentionnel. La plupart des fictions sont écrites au passé simple. Le passé simple relate les aventures des personnages à n’importe quelle époque et l’écrivain est supposé nous raconter une histoire dont il connaît les tenants et les aboutissants, la fin et la morale. C’est une illusion artistique qui installe le lecteur dans le confort et donne une valeur de témoignage au roman.

Dans L’étranger de Camus, toutes les actions du narrateur sont écrites au passé composé, ce qui introduit une distance entre le narrateur et les faits qu’il relate, il n’est pas concerné, comme un psychopathe dénué d’empathie. Cette tournure grammaticale donne la clé de la fiction.

Comme œuvre écrite au présent, j’ai l’exemple de mon propre roman, le 7ème opus de Polycarpe.

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Tous les autres romans de la série sont au passé simple et celui-là, non. J’ai choisi ce temps pour bien marquer la différence entre ce que vivent mes personnages récurrents dans le présent et ce que d’autres personnages ont vécu de traumatisant dans le passé. J’écris comme Hergé dessinait, délimitant clairement les éléments de ses dessins, je cerne mes personnages par des traits simples et caractéristiques, et j’ai besoin de cette netteté pour mettre en évidence les premiers plans et les seconds plans… L’imparfait et le présent délimitent ainsi clairement dans mon roman le récit des souvenirs dans la fiction. Et pour achever le triptyque chronologique, j’annonce en dernière partie le future heureux qui attend la fille brimée de la famille Torchepot…

Les détails du style liés à la ponctuation (le point-virgule), à l’utilisation de certains mots inusités (bobèche), à l’emploi de la préposition "pour" (qui présuppose sans raison l’intention d’un personnage), de même que la nécessité de varier les débuts de paragraphe et d’intervertir les sujets et les compléments circonstanciels, feront peut-être l’objet, si j’ai le temps, d’un abécédaire… l’abécédaire des Polycarpe

D’une façon générale, un début de roman ou quelques pages prises au hasard, donnent un échantillon du style de l’écrivain, comme la fleurette du chou-fleur est une projection du chou-fleur entier, à l’image d’une fractale.

Le roman est ainsi un objet fractal : le tout est semblable à une de ses parties.

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[1] « Ce livre, dans lequel on n'entre que comme dans un égout, ce livre tout plein de descriptions fétides, ce livre dégoûtant et cynique, est tout simplement une vengeance de M. de Balzac contre la presse. », et sous la plume de Jules Janin : « Jamais en effet, et à aucune époque de son talent, la pensée de M. de Balzac n'a été plus diffuse, jamais son invention n'a été plus languissante, jamais son style n'a été plus incorrect... ». La publication d'Un grand homme redouble les attaques portées à Balzac par la presse et plus particulièrement par les petits journaux, critiques qui vont ternir durablement la réputation de Balzac. Les Illusions perdues, que Balzac considérait comme « l'œuvre capitale dans l'œuvre », sera peu réédité dans la seconde moitié du siècle.

 

27 février 2017

C'est de la pure, c'est de la blanche... idéologie éditoriale actuelle

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J’ai acheté et lu La septième fonction du langage, de Laurent Binet chez Grasset, sur la foi d’une critique louangeuse de Busnel dans LGL, qui a titillé la curiosité de l’étudiante en linguistique que j’étais dans les années 70. J’ai certainement dilapidé 22 € quand j’aurais pu, avec un peu de patience, satisfaire ma curiosité en dégotant ce bouquin chez un soldeur ou chez Emmaüs pour une bouchée de pain.

Ce texte pourrait se définir comme un exercice d’atelier d’écriture dont la contrainte résiderait dans la transformation de vrais intellos de l’époque en personnages de fiction, se vautrant dans le stupre et d’obscures spéculations linguistiques. Autre consigne : des phrases au présent, jetées comme des indications de scénario, en une succession de courts paragraphes : « Foucault débarque (…) Foucault demande des nouvelles(…) Foucault prend Derrida à part (…) Foucault dit qu’il n’aurait pas fait une chose pareille (…) »

L’astuce du siècle consiste à injecter au goutte-à-goutte un certain suspens ‒ absolument indispensable pour faire passer les bourratives digressions : un mystérieux document disparait, dont veulent s’emparer un espion bulgare avec son pébroque, deux moustachus à la Dupondt et les membres de la secte des coupeurs de doigts, le Logos club, où sont organisées des joutes verbales dont les perdants sont amputés !

L’auteur se marrait peut-être en échafaudant son petit scénario à la Tintin, mais la caricature et la dérision, ça va un moment ‒  dans une BD peut-être mais pas en littérature ‒ tout ça pour découvrir à la fin que si Mitterrand (ben, l’homme du secret, pardi !) a été élu en 81 et réélu, c’est qu’il était en possession du fameux document-mystère ! Et vous savez quoi ? Il s’agit de la septième fonction du langage, qui n’est autre que la technique de la manipulation verbale…

Je vous laisse digérer cette trouvaille.

J’avoue que j’ai failli abandonner la lecture de cette œuvre géniale sélectionnée pour le Goncourt,  après cet extrait, page 439 : « Le sophiste au bec de médecin cale les couilles de Sollers entre les deux lames du sécateur, empoigne fermement les poignées, à deux mains, actionne le mouvement de cisaille. Et coupe.

Kristeva tressaille.

Sollers émet un bruit inconnu, un claquement de gorge suivi d’un long miaulement qui ricoche sur les toiles de maîtres et se répand dans toute la salle.

Le sophiste au bec de médecin ramasse les deux couilles et les dépose dans la seconde urne dont Simon et Bayard comprennent alors qu’elle a été prévue à cet effet.

Simon livide, demande à son voisin : « C’est pas un doigt, le tarif, normalement ? »

L’homme lui répond que c’est un doigt quand on défie un jouteur d’un rang juste au-dessus, mais Sollers a voulu brûler les étapes, il n’avait jamais participé à aucune joute et il a défié directement le Grand Protagoras. « Alors là, c’est plus cher. »

Peut-être Binet envoie-t-il des messages subliminaux… et ça plaît rive gauche.
D'ailleurs, Fabienne Pascaud dans Télérama encense "Un irrésistible thriller": "On aime passionnément"

Et devinez qui est l'auteur ? (source Wikipedia)

"En contact avec Valérie Trierweiler qui lui avait consacré un article dans Paris Match du 16 octobre 2010 où elle le qualifiait de « beau gosse agrégé de lettres », il chronique la campagne présidentielle de François Hollande. Le récit de la campagne, intitulé Rien ne se passe comme prévu sort le . Laurent Binet y indique notamment qu’après avoir été tenté par le vote Mélenchon, il a fini par se laisser convaincre et par soutenir François Hollande dès le premier tour. D'après L'Express du 21 décembre 2012, le livre n'a pas eu le succès escompté et s'est vendu à 23 000 exemplaires seulement.

En 2014, il dément les rumeurs selon lesquelles il aurait aidé Valérie Trierweiler à écrire son pamphlet contre François Hollande Merci pour ce moment5,6.

Il publie La Septième Fonction du langage à la rentrée littéraire 2015, un roman imaginant un complot autour de la mort de Roland Barthes qui reçoit le prix du roman Fnac et le prix Interallié7."

11:15 Écrit par Claudine dans bizarreries, Ce qui ne me plaît pas, Livre, publications | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

20 février 2017

La mystérieuse affaire de styles

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Litt’ikea ou La mystérieuse affaire de styles (1)

Parmi les best-sellers, nous trouvons des fictions réalisées selon des méthodes conçues pour produire des émotions et l’irrésistible envie de tourner la page.

Je propose de nommer "litt’ikea" cette littérature de genre désormais décomplexée, contraction de "littérature" avec "Ikea" sur le modèle de "Chick lit" (romans pour les poulettes) ou de la "pop lit’" (récits inspirés des people).

La "litt’ikea" désigne ces romans qui ont les caractéristiques des marchandises distribuées par les magasins suédois : appréciés de toutes les strates de la population (du peuple aux élites), au goût du jour, parfois inspirés des styles anciens sans la qualité du savoir-faire artisanal,  faciles à lire et à monter soi-même ("page-turner").

La litt’ikea est sous-tendue par une fine connaissance du cerveau humain et de ses réactions reptiliennes. Nous sommes en effet auto-manipulés par nos propres émotions, nos hormones, nos manques, nos désirs, nos peurs et nos déprimes, et les éditeurs qui promeuvent ce type de littérature ont compris que nous sommes prêts à payer assez cher pour nous immerger dans un récit qui touche nos cordes sensibles, quasi addictes, sans être regardant sur la qualité.

Notre quotient émotionnel prend le pas sur notre éventuelle exigence de style pour satisfaire notre besoin de fiction, nous identifier aux personnages et avancer dans la lecture, en suivant avec délice le labyrinthe du scénario, à l’image du dédale qui relie les expositions tentatrices Ikea.  Par ailleurs, nous gravissons les degrés du suspens, comme nous grimpons une colline, que notre curiosité rend "facile à monter" pour découvrir le paysage qui s’étend au-delà.

Au début du phénomène, la litt’ikea s’est formée sur le tas, de façon pragmatique. Découvrant que certains bouquins, les "page-turner", s’arrachaient comme des petits pains et confortaient leur chiffre d’affaires, le monde de l’édition s’est mis en quête d’auteurs doués pour la produire, comme Ikea fait fabriquer ses meubles par des sous-traitants.

Ces "auteurs sous-traitants" pondent des pavés au dictaphone, qu’ils couchent parfois  eux-mêmes sur le papier mais confient le plus souvent à des rédacteurs-nègres attachés aux maisons d’édition ‒ ce qui les place ces auteurs (et non plus écrivains) dans une tradition orale.

Technologie oblige, pléthore de petits malins jouant aux apprentis éditeurs, misent sur  les talents d’inconnus, comme on parie à la loterie, en espérant qu’un fondu d’écriture assez niais pour se laisser piéger  ponde un best-seller à leur profit. Les sites dits "d’autoédition" ont fleuri, prêts à empocher la mise. Et pour justifier leur rôle d’intermédiaire inutile dans l’autoédition, il jouent la carte de conseils en écriture, encourageant les auteurs en herbe à écrire ce qui "marche", ce qui se "vend le mieux",  à produire de la litt’ikea.

Le site « Envie d’écrire » explique comment écrire un best-seller :

Si vous décidez d’écrire un best-seller, voici quelques éléments sur lesquels vous avez tout intérêt à vous concentrer :
Essayez d’utiliser beaucoup plus de personnages que la normale (environ 30% de plus par roman).
Essayez de vous concentrer davantage sur vos personnages et leurs actions
Essayez d’utiliser plus de dialogues, environ 50% de plus que vous le feriez normalement.
Essayez de vous concentrer sur les thèmes suivants :
– Police et loi (enquêter, fusil, tuer, fusiller, dossier, avocat, témoignage)
– Technologie (téléphone, photo, téléphone portable, SMS, programme, scan, appareil photo, écran…)
– Mots exprimant un conflit (problème, défi)
– Expressions faciales (hochement de tête, froncement de sourcils, soupir, sourire, clignotement)
– Les actions simples (saisir, déchirer, étouffer, sonner, trembler, écraser, tirer, obtenir)
– Des adverbe exprimant une grande certitude (absolument, totalement, surtout)
– Des curiosités : joli, café, douches, porches

Et voilà ce qu’il faut éviter si vous voulez que votre roman soit un best-seller :
Essayez d’éviter d’utiliser des phrases de plus de 11 mots en moyenne.
Essayez d’éviter de trop souligner les mots renvoyant à des choses au lieu des noms propres renvoyant aux personnages.  (oubliez complètement les abstractions).
Essayez également d’éviter d’utiliser des mots autour des conjonctions.
Certains des modèles grammaticaux les plus populaires de la littérature sérieuse impliquent des noms, des adjectifs, des prépositions et des déterminants (comme tous, quelques-uns, ceci).

Essayez également d’éviter notamment les thèmes suivants :
Émotions complexes (honte, pleurs, pitié, abandon)
Nostalgie (enfants, enfance, mères, pères)
Nature (mer, hiver, arbres, désert, branches, montagnes, printemps, nuages)
Imagination (faire semblant, imaginer, rêver)

 

Mais le style littéraire, dans tout ça ?

Ce sera le sujet du deuxième volet de cette chronique : « La mystérieuse affaire de Styles ». J’emprunte à Agatha Christie ce titre qui, en français, donne un véritable jeu de mot, tandis qu’il devrait se traduire littéralement par « La mystérieuse affaire à Styles », Styles étant un lieu.

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Dans ce titre français du premier roman écrit par la reine du crime en 1917 (publié aux Etats-Unis en 1920,  en Angleterre en 1921 et en France en 1932) socle initial de toute sa production littéraire, j’aime le glissement sémantique qui le rend symbolique de son œuvre, évoquant ce qui est impalpable, ardu à définir, mais nécessaire et  indispensable à la pérennité d’une œuvre : son style.

16:24 Écrit par Claudine dans langue, langage, les petits secrets de Polycarpe, littérature, Livre, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

19 février 2017

Polar sur Loire, deuxième édition, c’est reparti !

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Notre petite équipe d’auteurs de « polars » (Denis Soubieux, Nicole Parlange et moi) se réunit à nouveau mensuellement pour préparer la deuxième édition du salon qui a si bien marché en novembre 2016.

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  • La salle Ockeghem est louée (ça, c’est fait !) le 25 novembre 2017, cette fois-ci avec l’option « son » (les débats seront plus audibles !)
  • la librairie « Savoir-Être » reste notre partenaire dans le cadre de la chaîne du livre.
  • L’invité d’honneur sollicité, Giacometti est d’accord si la promo du prochain bouquin chez Lattès, lui laisse un créneau.(La saga Antoine Marcas, flic franc-maçon : 2 millions de livres vendus en France, traduit dans 18 pays, voir la rubrique Wiki^édia qui lui est consacrée : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_Giacometti
  • Les radios FM, RFL, Béton et Radio active, remettent en place leur studio mobile pour les interviews en live.
  • Les blogueuses littéraires tourangelles chroniqueront à nouveau les livres d'auteurs invités
  • Nous aurons un photographe « officiel »… le talentueux Serge Bodin  (photo ci-dessus)
  • Et comme l’an passé, un apéro avec les spécialités charcutières de Touraine…

Encore quelques petits détails à régler, mais ça démarre sous les meilleurs auspices…

 

12:29 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

03 février 2017

pour démarrer une bonne journée !


08:59 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

18 janvier 2017

Livres audio pour les aveugles et les personnes qui ont des difficultés pour lire

livre-audio, aveugles, mal voyant, Polycarpe

Donnez votre voix !

L'assemblée annuelle qui s'est tenue ce vendredi, au centre de vie du Sanitas, a été l'occasion pour la Bibliothèque sonore de Tours de rassembler ses bénévoles - administratifs ou donneurs de voix - des audiolecteurs et des représentants de diverses structures partenaires. 

Ce fut également le moment pour Catherine Pellerin, présidente durant les six dernières années, de transmettre le flambeau à Yvon Mounnier.

> Un nouveau logo national. Il illustre l'aspect ondulatoire de la voix, supporté par une base de livres et un site internet dédié, spécifique au département et adapté aux malvoyants, est d'ores et déjà en place (www.bs-tours37.fr).
> Audiolecteurs. Des incapacités de lire diverses : aveugles, malvoyants ou handicapés moteur (taux égal ou supérieur à 80 %) touchent les abonnés privilégiés de la Bibliothèque sonore. Celle-ci s'adresse également à 3.140 élèves dans toute la France (à travers 116 bibliothèques sonores), effectif qui représente 20 % des écoutants. Sur notre département, on enregistre 205 jeunes audiolecteurs. Depuis 2013, une action est mise en place dans l'académie, en direction des enfants dyslexiques (classes de 6e et 5e). Neuf collèges sont déjà inscrits dans le département pour bénéficier de cet apport.
> Donneurs de voix. Un engagement pour faire vivre les pages des auteurs à travers la voix humaine. Pour Bernard Cosse, aveugle et audiolecteur depuis 2009, « les enregistrements de la Bibliothèque sonore soutiennent comparaison avec ceux de certains lecteurs académiciens très prestigieux ». 
Des romans, des revues sont enregistrés ici. Les audiolecteurs tourangeaux tiennent tout particulièrement à « La semaine en Touraine » qui a grand besoin de nouvelles voix bénévoles. Il s'agit d'enregistrer quotidiennement une synthèse de la vie locale à travers les colonnes de La Nouvelle République. Les volontaires bénéficieront en amont d'une formation auprès de Jeanne-Marie.

Bibliothèque sonore de Tours,
53, rue du Sanitas.
Accueil, le mardi de 15 h à 18 h et le samedi de 9 h à 12 heures. Contact : tél. 02.47.66.79.30 ou
par e-mail : bs37@club-internet.fr

NB : tous les "Polycarpe" sont dans le catalogue national des Bibliothèques sonores

14:59 Écrit par Claudine dans association, bibliothèques, médiathèques, livre audio, Loisirs, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

14 janvier 2017

Vente mensuelle des "Polycarpe" sur Amazon

la lecture livre_numerique.jpg

ebooks, mystère cosy, polar, Polycarpe

A l'attention des lecteurs et lectrices qui ont acheté ces romans :
quelques secrets de Polycarpe sont sur ce blog
(voir les "pages" colonne de droite)

 

19:39 Écrit par Claudine dans e-book, Livre, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

03 janvier 2017

Polycarpe à TV TOURS : "Tout sur un plateau" lundi 9 janvier 18 h...

 

TV Tours, Emilie Tardif, interview, Polycarpe, polar, hannetons

J'étais sur le plateau de TV Tours
lundi 9 janvier

pour présenter le dernier "Polycarpe" ("La parenté des hannetons") .

Pour voir l'émission, c'est ICI

Et... pour ceux qui ne connaîtraient pas encore mon cher Poly,
les infos sur la série, c'est ici :

www.claudinechollet.com
www.editionstuttiquanti.com

17:54 Écrit par Claudine dans interviews, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

05 décembre 2016

Polycarpe, Le Nègre en Chemise placé 481ème dans la foultitude des publications Amazon...

meilleures ventes ebooks, Polycarpe, Amazon

Bon, c'est pas si mal... !

Ci-dessous, la chronique de Cécilia, blogueuse littéraire, publiée sur son site : "Between the books"

« Il y a des romans sur lesquels vous n'auriez pas particulièrement parié et qui pourtant finissent par vous séduire totalement. L'auteur, Claudine Chollet, avait titillé ma curiosité en qualifiant ses romans de "polars cosy" (...)

Polycarpe, un jeune retraité, qui commence à se faire une petite réputation de perceur de mystères à Rochebourg, un paisible (mais pas tout le temps!) village. Cette fois, c'est la discrète Violette Parker, la tante de la célèbre romancière Elvire Auggry, qui meurt étouffée par une guêpe. La thèse de l'accident chiffonne notre Polycarpe qui non seulement doit faire la lumière sur les secrets de Violette mais doit aussi résoudre une autre énigme: pourquoi sa douce amie Imogène lui bat-elle froid?

Ce qui caractérise ce roman, et sans doute la série, c'est l'ambiance. Ce petit village de Rochebourg regorge de personnalités attachantes et hautes en couleur. Les personnages sont bien campés et ne tombent jamais dans les clichés. Le secret? L'auteur les regarde avec une certaine distance amusée.

L'énigme principale autour de la mort de la vieille Violette se tient parfaitement mais ce qui fait le sel du roman, ce sont tous les fils narratifs que l'auteur tisse avec brio. On ne s'ennuie jamais et le rythme alterne efficacement rebondissements et anecdotes secondaires. J'ai particulièrement apprécié de ne pas être entraînée à toute berzingue vers une fin explosive mais au contraire d'errer avec Polycarpe dans les rues et les histoires de Rochebourg. Contrairement aux polars plus conventionnels, je n'ai pas eu l'impression ne m'être fait mener par le bout du nez mais plutôt que l'auteur partageait avec moi avec humour et légèreté une tranche de vie de Polycarpe.

Pour moi, c'est exactement le genre de roman que j'apprécie: une gourmandise qui réconforte. Et je me suis surprise à m'imaginer vivre dans ce village et venir aider Polycarpe à retapisser les pièces de sa maison. N'hésitez pas, ce roman est un trésor.

Clin d'oeil: sur les révélations de l'auteur, je vous annonce qu'un message est caché dans le roman sous la forme d'une sorte d'acrostiche avec les lettrines. »

NB : Quant à La parenté des Hannetons, le 7ème opus mis en vente il y a un mois, les ventes d'e-books progressent :1 à 3 téléchargements par jour. Faute de distributeur, les ventes des livres papier rament un peu. Sachez qu'ils sont en vente sur Décitre, Fnac, Chapitre.com, etc. Vous pouvez commander directement via le site éditorial : editionstuttiquanti.com !

12:15 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (2) |  Facebook | |  Imprimer | |

04 décembre 2016

Château de Saché, hier.

Quand les descriptions de Balzac deviennent de vrais décors...

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On ne s'en lasse pas, cher Balzac !

 

18:23 Écrit par Claudine dans littérature | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

21 novembre 2016

les dessins de Van Gogh et le coup éditorial du seuil, suite...

faux tableaux, van gogh, Criminelles,

Tiens, comme c'est bizarre ! Suite du post précédent...

Lu dans Livre Hebdo : "Le musée néerlandais dédié au célèbre peintre impressionniste juge que les dessins publiés par Le Seuil sont des faux."

  Évidemment que c'est un "coup" éditorial !
Je suis toujours extrêmement surprise du déni d'imposture répandu dans la population qui se bouche les yeux comme le vieil homme de Van Gogh.

Idem pour écrivains prétendument auteurs d'un livre par mois... durant trente ans ! Qui peut croire ça ? Alice au pays des merveilles, peut-être ?
La pensée magique, le désir de contes résiste à la logique et au raisonnement ; Finalement, c'est un peu ça que je démontre dans mes "Polycarpe" : mon cher Poly ne peut s'empêcher de dénoncer le déni d’imposture, qui est l'alibi du crime.

* * *

Suite de l'enquête, article trouvé dans Livre hebdo aujourd'hui 7 décembre:

"le musée liste plusieurs points factuels concernant l'encre utilisée, la technique, le style, la provenance et la fiabilité du carnet. Concernant l'encre utilisée, le musée fait par exemple remarquer qu'elle est marron, alors que Van Gogh utilisait surtout une encre noire, mais décolorée avec le temps, ainsi qu'il peut être constaté sur les dessins authentifiés, ce que l'auteur du carnet aurait voulu reproduire en ignorant cette particularité. Le musée relève aussi des erreurs topographiques, s'interroge sur la reconstitution de la chronologie des dessins, et met en doute l'authenticité d'un carnet de notes utilisé pour retracer l'origine des dessins."



 

 

 

 

16 novembre 2016

Vous y croyez, franchement ?

Lu dans Livre Hebdo :

"Au Seuil c'est Bernard Comment, le directeur de la collection "Fiction & Cie (…)  qui a le premier entendu parler de l'existence de dessins inédits de Van Gogh, au début du printemps 2015. Mais, "je n'y croyais pas, admet-il aujourd'hui, car Ambroise Vollard [célèbre marchand d'art et galeriste qui révéla Van Gogh, entre autres, NDLR] avait envoyé beaucoup de monde à Arles pour tout ratisser".

il est bien identifié comme carnet de dessins, mais son origine se perd, en même temps que le nom de l'artiste.

Pendant l'été 2015 cependant, où il se trouve dans le sud de France, l'éditeur déjeune à Aix-en-Provence, grâce à un intermédiaire, avec le commissaire (..)qui représente la propriétaire actuelle des dessins. Après avoir envisagé plusieurs hypothèses – vente, exposition –, ce dernier a choisi de faire d'un livre l'acte de divulgation des œuvres. Le Seuil, qui détient les droits mondiaux du livre qu'il commercialise (mondialement) avec un prix de vente public de 69 euros..."

Affaire Matisse, roman policier


C'est marrant, c'est l'histoire de mon roman policier "Criminelles", à ceci près que j'évoque une toile de de Matisse et qu'il s'agit ici d'un carnet à dessins de Van Gogh...

Il ne se passe pas 6 mois sans qu'on retrouve une œuvre dans le grenier d'une vieille mamie... Et alors se mettent en branle les experts qui sont formels... ben tiens !

10:52 Écrit par Claudine dans bizarreries, contes et légendes, publications | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

08 novembre 2016

Polar sur Loire : Razzia sur les Polycarpe...

Un salon réussi, beaucoup de monde, beaucoup de livres vendus, ambiance chaleureuse.
On recommencera !

Claudine Chollet, Polycarpe, salon, dédicace

avant l'ouverture...

et pendant...

polar sur loire (13 sur 55).jpg

 

En post cast, tous les interviews d'auteurs sur le site de Radio Active :

http://radioactivefm.fr/emissions/article/polar-sur-loire

 

10:32 Écrit par Claudine dans association, littérature, Livre, roman policier, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

02 novembre 2016

Interview à propos du salon Polar sur Loire, par Dorothée

interview, polar, salon, dédicace

http://radioactivefm.fr/IMG/mp3/mag_polar_sur_loir...

17:36 Écrit par Claudine dans littérature, roman policier, salons et dédicaces | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

25 octobre 2016

Une belle coopération médiatique autour de Polar sur Loire

Les radios FM tourangelles transmettrons en direct

les interviews et les débats durant le salon.

 

bannière radios FM

Après Mademoiselle Maeve, blogueuse littéraire tourangelle,

Bérengère chronique l'évènement :

Les Chroniques de Bérengere

salle Ockeghem, Tours, polar sur Loire, salon, dédicaces

 

 

11:33 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

10 octobre 2016

Le trio de choc sur Info-Tours

Polar sur Loire : enfin un salon du roman policier à Tours

Publié le 03 Octobre 2016 à 23:00

info-tours, salon polar, média

C'est l'initiative d'un trio d'auteurs de polars tourangeaux qui se connaissent bien depuis un long moment... Claudine Chollet, Nicole Parlange et Denis Soubieux organisent cette année Polar sur Loire, le premier salon du polar à Tours, un événement qui manquait à leurs yeux. Ils ont donc convié une vingtaine d'auteurs, essentiellement originaires de la région (Indre-et-Loire, Blois, Angers...) "mais qui ne sont pas assez mis à l'honneur en Touraine" selon eux. Dans la liste, on citera par exemple l'invité d'honneur Adrian Mathews, britannique résident dans le département, Catherine Savary, Frédéric Génot, Jérémy Bouquin, Monique Debruxelles ou Sandra Martineau.

"Ca fait 2 à 3 ans que l'on parle de ce projet et un an que l'on a décidé de l'organiser" ajoutent les écrivains qui ont loué la salle Ockeghem de la Place Châteauneuf pour la journée du samedi 5 novembre et ont mis au point leur événement sans la moindre subvention publique. Ils se sont néanmoins associés avec Présence Graphique ou la librairie Savoir Être.

"Le polar est sans doute le genre littéraire le plus populaire en France. Cette année, nous faisons un test mais nous savons déjà que nous allons tous accueillir notre cercle de fans. Tous les styles de polars seront réunis : fantastique, cosy, humoristique..." expliquent encore les plumes tourangelles qui comptent faire de Polar sur Loire un salon où l'échange entre lecteurs et écrivains sera au centre de l'événement, "et non pas un salon où les auteurs sont installés en rang d'oignon." Des conférences sur l'écriture de séries ou l'écriture à 4 mains rythmeront la journée. Elle débutera à 10h pour s'achever vers 19h, l'entrée sera gratuite.

O.C.

Plus d'infos : http://polarsurloire.hautetfort.com

14:56 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

27 septembre 2016

Papier ou numérique ?

Livre papier ou livre numérique, ça se discute pas, ça coexiste, ça répond à des attentes différentes.

Mais de mon point de vue de romancière rétive (à la chaîne du livre qui enchaîne l’auteur), le numérique c’est la LIBERTÉ ! Une super putain de liberté !

livres numériques, Amazon, Kobo, Série policière cosy

L’écrivain de talent qui n’a pas la carte de journaliste, pas de parent dans l’édition ou dans la politique, c’est cuit pour lui… enfin, c’était, au grand dam d’Editor qui n’a plus le pouvoir totalitaire de fabriquer sa Créature, de la manipuler et de la lobotomiser.

Ce petit coup de patte au passage, juste pour le plaisir, juste pour dire que tous mes livres, refusés par les putains de distributeurs et les putains de libraires (exception : Cultura qui les a référencés) se vendent comme des petits pains sur les sites en ligne au prix maxi de 6,99 €… principalement sur Amazon et Kobo en e-pub...

 

 

 

 

18:13 Écrit par Claudine dans e-book, littérature, Livre, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

19 septembre 2016

"Polycarpe, La Parenté des Hannetons" (vol.7)

Polycarpe n°7, parenté des hannetons, roman policier cosy

Le septième Polycarpe, encore sous presse, va sortir ces jours-ci en format papier ; d'ores et déjà disponible en e-book depuis hier soir sur un site bien connu et… déjà des exemplaires vendus ! Super !

Pour les amis de Polycarpe, quelques indiscrétions…

 L’épigraphe :

Dans la frange impolie du XVIIe siècle,
parmi les bateleurs du Pont-Neuf,
on parlait de la parenté des hannetons,
pour  "des gens qui commettent adultère
ou inceste : gens qui couchent ensemble
et se disent parents"

Claude Duneton
Au plaisir des mots,
Denoël, 2005

Le quatrième de couve :

En réglant le billet de train d’une pauvre femme attifée comme une clocharde, envers laquelle il éprouve une empathie instinctive, Polycarpe est loin de se douter des conséquences de cet acte de générosité. La disparition de la femme du train et la mort prétendument accidentelle de son frère intriguent Polycarpe qui mène sa septième enquête.

Avec Imogène, toujours férue de psychanalyse et qui sait décrypter les « synchronicités » mises en évidence par Jung, révélatrices de non-dit et d’oubli, ils exhumeront les terribles secrets d’une famille unie au-dessus de tout soupçon.

Ce nouveau « psycho polar » polycarpien contient tous les ingrédients du roman policier cosy : l’ambiance, les petites habitudes villageoises, l’humour, le sentiment de vivre aux côtés des personnages comme dans la vraie vie et, pour la plus grande satisfaction du lecteur, le triomphe du Bien sur le Mal.

Je le dédicacerai à POLAR SUR LOIRE le 5 novembre !

 

 

 

 

16:00 Écrit par Claudine dans les petits secrets de Polycarpe, littérature, publications, roman policier | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

28 août 2016

Dans la rubrique « Je m’insurge »…

Jefferson, citation

Cette habitude des Offices de tourisme de fournir aux touristes et curieux locaux des publicités pour les gites, chambres d’hôtes, caves et dégustations, galeries de peintures, restaurants, cours de langues, vols en montgolfière, descente de rivière en canoë, etc…

Qui qui manque dans cette liste ? Les romanciers ! Ben dame ! Les écrivains locaux.

On organise des parcours culturels bon chic bon genre émaillés de lectures d’œuvres… d’écrivains morts. Ce ne serait pas difficile de signaler que dans cette jolie ville pleine de choses à voir et à manger, des écrivains contemporains vivent quelque part dans la cité et que leurs livres sont à la bibliothèque et en vente à la librairie du coin.

C’est tout, c’est simple, ça ne fait de mal à personne, à moins que ça réveille un désir pas très propret de maltraiter ceux qu’on envie et ne peut égaler… Je dis ça, je dis rien.

 

 

19:27 Écrit par Claudine dans art, bibliothèques, médiathèques, Ce qui ne me plaît pas, littérature | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |

26 août 2016

L'horoscope de Rob Brezsny (Courrier International)

signe du zodiaque, scorpion, sculpture issoirePour moi, c'est cool ! j'y crois !

Scorpion

23 octobre – 21 novembre

Félicitations, Scorpion ! Tu me parais être au meilleur de ta forme. Depuis quelques semaines, tu te montres robuste, ferme, vigoureux et vaillant. Cette belle énergie ne cessera de s’intensifier dans les temps à venir, se faisant plus fluide, plus légère. Ta force d’épanouissement te conduira à percer de nouveaux secrets sur le moyen d’exploiter intelligemment ta puissance. Tu pourrais par exemple battre tes anciens records de courage empathique et de douce sévérité. Mais, mieux encore, ton dynamisme te portera à répandre des perles d’amour sur tous les gens, animaux et objets chers à ton cœur.

11:30 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | |  Imprimer | |