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05 septembre 2006

Tordons le cou à l'expression "du coup" !

L'expression "du coup" se propage actuellement comme un virus et contamine toutes les conversations.
C'est une contrefaçon du mot de liaison "par conséquent", qui a les apparences de l'articulation logique mais occulte un chaînon de l'argumentation pour obtenir l'approbation d'autrui.
C'est en réalité un outil de manipulation intellectuelle.
L'expression "du coup", utilisée à propos de faits ou d'idées souvent dérisoires, est un syllogisme qui se prévaut de l'accord implicite de l'interlocuteur.
Ex : ces articles étaient en soldes, du coup j'en ai pris trois...
Dans cet exemple, il n'y a pas de relation de cause à effet entre l'affirmation et l'action. Le "du coup" suppose l'interlocuteur convaincu de la légitimité de ces achats. En réalité, celui emploie ces mots vise à se faire plébisciter : en obtenant l'approbation de l'interlocuteur, il fait comme s'il obtenait sa bénédiction pour tous ses actes.
Observez l'emploi de ces mots : vous constaterez qu'ils permettent de faire l'économie d'un raisonnement, de rebondir sur l'absence de contestation, pour se prévaloir d'une légitimité à penser ou à agir.
Pour ces raisons, ce  sont les personnes qui ont la plus haute opinion d'elles-mêmes qui abusent de cette expression.
Certes, nous sommes tous touchés plus ou moins par cette contagion, mais ne nous laissons pas terrasser par l'épidémie, et combattons le "du coup" !

12:08 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (161) | Tags : littérature |  Facebook | |  Imprimer | |

Commentaires

Bien vu, je suis partant et ... je vais me surveiller !

Écrit par : Rony | 05 septembre 2006

Agé de plus de 80 ans, j'avais entendu dans ma jeunesse cette expression utilisée par "des gens du commun" Je ne l'avais plus entendue depuis soixante années et elle m'agresse toujours autant

Écrit par : Alain | 29 mars 2013

Bon, sur le coup, je ne sais que dire...

Écrit par : MuMM | 06 septembre 2006

J'adhère foncièrement...

Écrit par : Claude | 07 septembre 2006

Pour moi, ça va, je ne suis pas encore contaminé.

Écrit par : Fabrice | 11 septembre 2006

Il y a aussi cette manie de mettre des "quoi" à la fin des phrases....you know what ?

Cela à le don de m'exaspérer....un peu tout de même...

so long

Écrit par : mroing alias Sin | 15 septembre 2006

"quoi" : c'est brestois ; pas slt à la fin des phrases, à chaque pause...
c'est dur d'arrêter mais pas impossible ;)(on croit qu'on ne va jamais y arriver! et ça revient, pas d'acquis!) mais c'est "aussi" (autre tic bzh) une façon de se reconnaître, une familiarité ;)

Écrit par : Gaelle | 15 avril 2015

bingo! j'étais juste à la recherche de la signification de cette expression, que mon assistante de langue (française) utilise de façon extensive... ;-)
merci bien claudine
profdeFLE

Écrit par : profdeFLE | 13 novembre 2007

Euhhh... va falloir m'expliquer pourquoi quand j'utilise "du coup" à la place de "par conséquent" j'occulte un chaînon de l'argumentation.

Je ne vois pas en quoi "Par conséquent" indique une relation de cause à effet alors que ce ne serait pas le cas de synonymes (ou considérés comme tel) tels que "du coup" ou donc. En effet, quelle différence entre :

ces articles étaient en soldes, "par conséquent" j'en ai pris trois...
ces articles étaient en soldes, "donc" j'en ai pris trois...
ces articles étaient en soldes, "du coup" j'en ai pris trois...

Et lorsque un personnage politique me dit :
"il y'a trop d'immigration dans notre pays, elle n'est pas contrôlée correctement, du coup il faut adopter la politique de l'immigration choisie".
Je n'en suis pas plus convaincu que s'il avait utilisé "par conséquent" !

Un utilisateur involontaire de "du coup" !
Mais néanmoins convaincu de son articulation logique dans l'argumentation...
;-)

Écrit par : Jérémy | 26 septembre 2008

Tout à fait d'accord, "du coup", c'est peut-être moche, c'est peut-être un vilain tic de langage, mais ça implique un lien de cause à effet, ni plus ni moins.

Écrit par : Benouze | 25 mai 2011

Tout à fait d'accord avec le commentaire de Jeremy.

L'article est intéressant, mais a un côté parti pris désagréable.
Certes "du coup" est moche et exagérément utilisé, sur ce point on est d'accord. J'essaye à tout prix d'éviter de l'employer.
Mais de là à en donner une définition aliénante qui implique toute absence de jugement de l'interlocuteur ou son incapacité certaine de ne pas adhérer au discours contenant un "du coup", puis de jouer les ayatollahs en stigmatisant de manière systématique les personnes qui l'utilisent (pour beaucoup de manière inconsciente il faut aussi le relever, mais en quoi cela dénote-t-il d'une estime personnelle quelconque ?), je reste sceptique...

Au moins ça aura fait parler de vous, en plus d'avoir un bon référencement sur Google avec cette expression...

Écrit par : Antoine | 30 mars 2012

Il n'y a pas aussi longtemps que vous que je fais une réaction allergique à "du coup", mais cette expression m'énèrve "un max".
Je lis actuellement "Alexandre II" d'Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuelle de l'Académie française, paru en 2008. Elle fait un usage immodéré de "du coup"!

Je comprends tout à fait le sens de "du coup" sans entrer dans, ni suivre entièrement, votre analyse sémantique à ce sujet. Moi, ce qui me dérange, c'est une certaine vulgarité de ce terme; il fait penser à "boire un coup", "réussir un coup", "tirer un coup".

Autre mot utilisé carrément à tort et à travers: "notamment". Les présentateurs des nouvelles en radio et télévision s'en régalent, et l'utilisent de façon erronnée, car il faudrait qu'ils fassent allusion à plusieurs objets dont ils veulent mettre l'un d'eux en exergue. Souvent ils disent "notamment par exemple".....

Écrit par : Daniel | 15 mars 2009

Bonjour,
je n'ai pas bien saisi votre exemple sur les soldes mais sur l'abus de cette expression j'adhère completement.
Je suis italien et depuis quelque mois, chaque fois que je 'monte' à paris (la' aussi il faudrait ouvrir une discussion: on 'monte' toujours à paris, on ne 'descend' jamais, meme quand on vient de Calais ou de Lille...) c'est une interminable symphonie de 'du coup'.... Si je peux me permettre, vu de l'exterieur, c'est assez horrible: un vrai coup dans l'estomac de votre langue merveilleuse. Preservez-la!

Amicalement

paolo

Écrit par : paolo | 13 mars 2010

Merci d'avoir éclairci le sens de cette expression ! Je traduit un texte du français en russe et il me faut le savoir, c'est indispensable ! Maintenant j'ai compris. Merci !

Écrit par : Ninfea | 14 mars 2010

Ce n'est pas vraiment une conséquence c'est plutôt = à cause de ça, comme une faute en quelque sorte.

Écrit par : Alice | 29 janvier 2011

Cette note provoque toujours quelques réactions...
Je suis complètement d'accord avec vos commentaires; ils renforcent ma modeste démonstration.
Certes, comme le souligne Jérémy, c'est l'équivalent de "par conséquent", mais l'emploi de "du coup" est beaucoup plus approximatif. J'ai remarqué qu'on saute à pieds joints sur les arguments intermédiaires... Et c'est bien sûr cette facilité dans la volonté de convaincre que je critique... et cette vulgarité comme dit Daniel...
Mais depuis cette note, une autre expression a émergée, extrèmement énervante , c'est "y a pas d'souci, pas d'souci !"

Écrit par : claudine | 31 janvier 2011

Bonjour,
Cela fait des mois que je déplore l'usage immodéré des "du coup" et des "y'a pas d'soucis" au point que j'éprouve assez rapidement une antipathie envers ceux de mes interlocuteurs qui prononcent trop fréquemment ces expressions. J'admets volontiers que la raison de cette antipathie est bien futile mais c'est plus fort que moi. La misanthropie me guette...

Écrit par : Noël | 20 décembre 2013

Oui, c'est insupportable cette manie d'utiliser le "du coup "à tout bout de champs. Je n'en peu plus, depuis à peu près 8 mois maintenant, j'en fais une fixation. 90% des gens le disent dans chaque phrase. et ça me déconcentre. c'est devenu vraiment facile comme vous le dite de donner des conclusions.
J'espère que ca va bientôt se calmer.

Écrit par : Marika | 06 février 2011

C'est comme ceux qui utilisent à chaque phrase un mot anglais. Même si j'aime beaucoup cette langue, je trouve trop facile de prendre chez les autres des mots que nous pourrions créer et ainsi enrichir notre langue, et non pas seulement reprendre des mots dont la sonorité ne s'intègre pas du tout à notre langue.

Écrit par : élois | 14 décembre 2011

Dans le dictionnaire, l'expression "du coup" est recensée comme "expression familière.
Le problème est que tout le monde l'utilise et contamine les autres.

On en est arrivé à la situation ridicule qui fait que :
- on l'entend à la télévision, à la radio, certains l'écrivent même dans leurs livres ;
- les gens l'utilisent tous inconsciemment et j'ai assisté à une conférence d'une heure durant laquelle la femme qui parlait l'a dit 27 fois... ;
- cette utilisation intempestive menace l'utilisation des autres termes équivalents ;
- Même les profs d'université l'utilisent dans leurs cours et menacent ainsi toute la jeunesse !

On nous apprend à l'école à ne pas se répéter, à diversifier notre langage, ...
On se demande si tout le monde est scolarisé pour ne pas prendre conscience d'une telle évidence...

Écrit par : Cédric | 04 mars 2011

Cédric, vous apportez encore de l'eau au moulin qui moud l'expression "du coup".
Excepté Jérémy qui n'a pas saisi la nuance qui différencie "du coup" de "par conséquent"*, tous les commentaires sont unanimes. Je propose qu'on imprime chacun son tee-shirt (avec un transfert pour imprimante) avec l'inscription "Tordons le cou à du coup !". Nous nous reconnaitrons cet été...
* à l'attention de Jérémy : "par conséquent" ou "donc" sont des conjonctions, comme le terme l'indique : qui joignent logiquement deux propositions, alors que "du coup" est une locution adverbiale à valeur métaphorique - le mot "coup" évoquant que les faits ont été reçus brutalement et que la réaction est instinctive. "Du coup" comporte ainsi une justification implicite, comme si l'action entrainée par ce "du coup" était naturelle, innocente, inéluctable. Au contraire de "par conséquent" qui exige une logique, un raisonnement de cause à effet.
C'est remplacer le raisonnement par l'instinct.
Faisons gaffe... c'est tout !

Écrit par : Claudine | 06 mars 2011

"Du coup" est une expression familière qui a toute sa légitimité dans la langue orale. Châtrer la vivacité d'une langue alors même qu'elle est prise d'assaut par un flot d'importations anglophones, c'est ne pas voir où sont les priorités. Maintenant que j'y pense, l'image contenue dans "du coup" est même plutôt difficile à traduire en anglais. Bref, je crois que la richesse d'une langue se mesure aussi à ses trivialités, voire ses exagérations... non ?

Écrit par : léon | 03 avril 2011

C'est vrai. C'est une expression familière, populaire, peu raffinée, qui fait son chemin avec, comme vous le remarquez, exagération... Toutes les 3 phrases des animateurs télés, du journaliste Taddéi à l'animateur météo... C'est d'ailleurs pourquoi l'inclusion de mots anglais dans la langue française ne me choque pas plus que ça, au nom de la vitalité d'une langue. Il n'y a pas "prise d'assaut" d'un côté et légitimité de l'autre, c'est la même démarche.
Depuis que j'ai lancé ce mini débat, je remarque que l'usage de "du coup" évolue insidieusement. Dorénavant, il y a une connotation "populiste" de l'intello qui se met au niveau du peuple dans l'emploi de cette expression... reflet de l'évolution politicienne ?

Écrit par : Claudine | 03 avril 2011

Bel article, merci pour le partage.

Écrit par : bet365 | 07 juillet 2011

Du coup c'est incroyable, voilà.....

Écrit par : vivien | 25 juillet 2011

du coup je vais faire des efforts pour ne plus le dire....:-) )

Écrit par : nathan | 02 août 2011

Outre le mauvais emploi de "du coup", je suis agaçé de voir qu'il se répand et qu'il contamine le langage. On ne peut pas entendre 2 phrases d'affiler sans qu'il s'invite (bon j'exagère sans doute un peu, mais lorsqu'on y prête attention on est étonné de la fréquence de son emploi). Son utilisation devient systématique. Le "du coup" devient un élément de structuration du langage ou encore un élément rythmique du langage. On finit par voir des personnes qui débute leur phrase par "du coup".
Certes, dans le langage parlé on peut comprendre que de telles phénomènes se produisent. Mais cela se produit bien souvent de manière limiter : limiter à un milieu ou encore à une génération. C'est comme un phénomène de mode. Mais dans le cas de "du coup" je trouve que ce phénomène à tendance à se généraliser à tous sans distinction.

Écrit par : antoine | 15 septembre 2011

l'équivalent anglais est la expression "so"

Écrit par : eugene | 27 septembre 2011

Merci Eugène de cette précision..
"So" est plus léger, moins connoté que "du coup"...
Nous pourrions avantageusement remplacer ce vulgaire "du coup" par la traduction de "So" : ainsi.
Il me semble qu'ainsi, vous donnez le mot de la fin de cette discussion !

Écrit par : Claudine | 28 septembre 2011

N'importe quoi!
Vous remplacez 'du coup' par 'alors' ou par 'par conséquent' et vous obtenez exactement la même chose.
Et il n'y a rien d'imbu à utiliser cette expression.
Par contre je trouve que son utilisation dans certains contextes comme en littérature 'fait tâche'!
C'est selon moi une expression qui se doit de rester une expression relative au discours oral.

Écrit par : gil | 24 octobre 2011

Bonjour,
Ouf, je ne suis pas le seul à avoir remarqué l'usage exagéré de cette expression. Je rentre de trois ans passés à l'étranger et ce "du coup" m'a sauté aux oreilles.
Depuis plusieurs semaines, je suis attentif et il m'arrive de compter les "du coup". C'est ce qui m'a conduit à faire une recherche sur internet. Je suis étonné de ne trouver que ce forum sur le sujet.
Maintenant, comme vous, je me pose des questions. Finalement, Je pense que cette expression est tout à fait conforme avec son époque. Hélas...

Écrit par : Corentin | 04 décembre 2011

Ca ne m'intérresse pas beaucoup, du coup je vais continuer à l'utiliser...

Écrit par : Hervé | 23 décembre 2011

Bonjour,
Je fais partie de ceux qui entendent de plus en plus l'utilisation abusive de cette expression. Elle est devenue si omniprésente qu'elle en perturbe jusqu'à mon travail. J'exerce dans un "open-space" (désolé, mais c'est cet anglicisme qui prédomine pour qualifier ce lieu de travail commun) avec 3 jeunes femmes qui ont une activité axée sur le marketing (encore un anglicisme). Et cette expression "du coup" est très souvent couplée avec le "en fait". Au départ, je trouvais cela risible (j'en venais même à faire des jeux style "Quine" avec d'autres collègues en écoutant ces personnes bavasser) , mais maintenant que je n'entends plus que ça, je trouve cela ridicule et énervant. Cela m'a permis de remarquer la pauvreté de langage de ces personnes et malheureusement également, l'effet contaminant de cette expression qui a pourtant si peu de raisons d'être utilisée, tant la langue française est riche et belle. Il faudrait organiser un évènement retentissant pour ralentir la propagation de ce virus linguistique. Il faut que notre société entière se rende compte de l’usage démesuré de cette expression. Les médias (télévision, radio, journaux), les réseaux sociaux, tout le monde doit s’emparer de cette guerre contre le « Du coup ». A vos idées.

Écrit par : Noel | 07 juillet 2013

Tout aussi excédé que vous par l'emploi immodéré de ce "du coup". Expression qui vient ponctuer chaque phrase chez les plus jeunes. Mais elle n'est malheureusement pas la seule.
N'avez-vous pas remarqué l'usage tout aussi fréquent des "au final" et "au pire" qui sont employés à tord et à travers ?
Le sens semble alors bien moins important que l'outil de reconnaissance sociale (ou de génération) qu'il constitue au yeux de ses utilisateurs.

Écrit par : Héraclès | 29 décembre 2011

Bonjour et merci à tous,
je me sens beaucoup moins isolé, réactionnaire ou vieux ronchon!
Je vis en Allemagne depuis 20 ans où j'enseigne le francais et, à contre coeur, je suis obligé de dire à mes élèves que les Francais disent "du coup" à toute les phrases, souvent associé à "en fait" et "voilà". Les "cumulards" de la télé ou radio tentent parfois des: "Voilà du coup, moi en fait"!
Très fort.
Bref, j'adore les nouvelles expressions francaises qui font rire, qui sont imagées, qui ont une histoire même récente etc. Mais "du coup" est une catastrophe, ce n'est pas marrant, c'est nul, vide, du coup, quel coup, de fil, du lapin?
cordialement

Écrit par : Philippe | 11 août 2013

Je suis comme vous exaspéré par "du coup" mais je crois que la priorité est de tordre le coup à "effectivement" qui semble l'emporter largement sur "du coup" dans toutes les conversations.
Je m'insurge également contre "voilà" qui s'emploie de plus en plus pour ponctuer chaque phrase.
Enfin, je note l'arrivée en masse du "maintenant" qui semble remplacer à lui seul "mais", "donc", ...
Quant au "donc" employé en début de phrase, sans qu'un raisonnement n'ait été débuté précédemment, j'ai du mal à comprendre comment il a échoué là. Ex. : Le chômage a donc augmenté de 3% cette année. Entendu notamment au jougnal de 20h de France 2 dans la bouche de journalistes expérimentés.

Écrit par : Vincent | 10 janvier 2012

Je suis bien d'accord ! Nous sommes entrés dans l'ère du subliminal... Des mots sont prononcés "mine de rien" pour connoter une signification sous-jacente destinée à influencer les interlocuteurs, les auditeurs... La télévision est une mine inépuisable. Les infos, la météo... N'est-on pas par définition toujours au-dessus ou en dessous des normes saisonnières ? et pourtant c'est chaque fois annoncé comme un scoop... Si j'avais du temps à perdre, je noterais les statistiques qui illustrent les sujets des infos, elles changent avec le thème du jour : du genre la première cause de mortalité chez les jeunes, c'est selon les jours l'alcool, le suicide, les chutes de 2 roues, etc... C'est fatiguant d'être lucide et d'esquiver toutes ces petits abus de langage pour garder son libre-arbitre... On est dans l'ère de la manipulation, tout simplement.
Je vous souhaite à tous une bonne année de décryptage en tout genre.

Écrit par : Claudine Chollet | 10 janvier 2012

J'ai pensé créé un site dans lequel je posterai quotidiennement des vidéos ou des extraits sonores de personnalités s'exprimant particulièrement mal ...
Le ponpon aurait été l'interview de deux femmes d'affaires sur BFM Business dont l'une employait plusieurs "effectivement" dans chacune de ses phrases. Le ridicule de la situation me mettait mal à l'aise comme si j'étais a sa place ! A ce niveau-là, le mot "effectivement" a remplacé la main qu'on se met volontiers dans les cheveux tel un tic ou un mouvement exprimant la gêne ...

Écrit par : Vincent | 10 janvier 2012

Désolé pour les fautes mais j'écris depuis mon mobile. Soyez indulgents avec ceux qui ont pris la place de "créer" et "posterais" ...

Écrit par : Vincent | 10 janvier 2012

Je suis en train ( d'essayer ) d'écrire un roman. J'ai écrit dans une lettre : Maintenant, ça va mieux. Du coup, je vais continuer à .... pour y poser des réserves de bon moral. Je m'interrogeais sur la pertinence de " du coup ", mais je crois que je vais le garder, car " par conséquent " manque de spontanéïté et " donc " n'est pas très élégant.
Merci pour votre anayse et celles des commentateurs.

Écrit par : Dibo | 15 janvier 2012

Je suis en train ( d'essayer ) d'écrire un roman. J'ai écrit dans une lettre : Maintenant, ça va mieux. Du coup, je vais continuer à .... pour y poser des réserves de bon moral. Je m'interrogeais sur la pertinence de " du coup ", mais je crois que je vais le garder, car " par conséquent " manque de spontanéïté et " donc " n'est pas très élégant.
Merci pour votre anayse et celles des commentateurs.

Écrit par : Dibo | 15 janvier 2012

"aussi, je vais le garder..." conviendrait très bien.
Je suis désolée Dibo, mais dans un roman, même dans un passage épistolaire, le "du coup" est à éviter...

Écrit par : Claudine Chollet | 16 janvier 2012

Je suis Québecois et j'écoute beaucoup France Culture en podcast (baladodiffusion). J'ai remarqué l'emploi à répétition de l'expression "du coup" que font les animateurs et les invités. Mais j'ai été plus étonné encore lorsque j'ai vu la chanteuse parisienne L (c'est son nom de scène) en première partie d'un spectacle à Montréal. À un moment donné, entre deux chansons, en s'adressant au public, elle a employé l'expression "du coup" et nous a dit qu'on ne devait pas connaître cette expression au Québec. Naturellement, on a riposté tout de suite, on n'est pas si cruches...
Aussi, Claudine, j'ai été content de trouver cette petite discussion que vous avez initiée même si je vous trouve un peu sévère en ce qui concerne la pertinence de l'usage de cette expression (je ne dis pas abus). Mais j'aurais une petite question à vous poser. Toujours en écoutant France Culture, j'ai remarqué qu'on employait souvent l'expression "pour le coup". J'ai fait une petite recherche, du genre de celle qui m'a conduit à votre blog, mais je n'ai rien trouvé. Ça semble vouloir dire "étant donnée la situation" mais je n'en suis pas certain. Qu'en pensez-vous? Trouvez-vous qu'il y a abus là aussi?

Écrit par : Alain Boisvert | 10 février 2012

OUI !

Je viens de tomber sur votre belle initiative, exaspéré depuis un temps certain de l'emploi totalitaire (oui oui) de cette expression passe-partout, degré zéro du langage et de la pensée, mimétisme typique de notre civilisation occidentale-urbaine-médiatico-capitaliste.

Boycottons cette expression qui se propage comme un virus de la non-pensée c'est-à-dire de cet autre mot déplorable: la communication...

Écrit par : Thomas | 22 février 2012

Eh bien, Thomas, votre enthousiasme est rafraichissant. Et le commentaire d'Alain m'a amusée ("on n'est pas si cruche"). C'est vrai que je suis un peu sévère mais je dois dire que je me censure férocement moi-même afin de ne pas tomber dans ce travers si facile.
Je me dis que si ça marche si bien, c'est que c'est la facilité*. Nul besoin d'expliciter sa pensée. Je crois que l'humain va toujours naturellement dans le sens de la pente et, seule, une solide instruction donne les moyens de la remonter et de lutter contre les autosatisfactions de langage. Avez-vous remarqué que les gens ont toujours l'air auto-satisfaits quand ils prononcent des deux petits mots ? Pour conclure, je dirais avec Forest Gump : qu'"il n'y a pas plus stupide que la stupidité"...
*car il n'y a pas plus facile que la facilité ;-)

Écrit par : Claudine Chollet | 22 février 2012

C'est vrai, beaucoup de Parigos utilisent cette expression "à la mode" ! Et quand on le leur fait remarquer : ils ne peuvent même pas s'en empêcher.
Ils le mettent à toutes les sauces et ponctuent donc simplement par un "du coup" à chaque phrase (ou bien.......... allez, une phrase sur deux). quelle pauvreté ! ! ! Écoutez la radio : une personne interrogée sur deux emploie le fameux du coup. Bon d'accord, ça va passer...Mais vous avez raison, ces modes de la com et de l'info nous envahissent.....et nous on se laisse faire ! ! ! Tiens c'est comme on trouve "normal" de se laisser envahir en musique pas le rock américain d'une pauvreté mélodique, d'une répétition, de parole débiles. Du coup on se laisse faire...on paye des taxes françaises pour se laisser envahir par le fric...Tout ça c'est un problème d'attention de l'oreille qui refuse parfois de se laisser envahir.....Mais y en a qui n'écoutent même plus...Regardez-les dans les super marchés avaler la musique...du coup !

Écrit par : noria | 27 février 2012

On voit bien que vous n'avez pas écouté la radio depuis longtemps .
Car je n'y entends jamais de rock , peut -être parfois le soir , mais très tard.En revanche , on n'entend beaucoup de varietoche anglo - saxonne et aussi beaucoup de "chansons française archi pauvre musicalement.Pour un rocker , la voix n'est qu'un instrument parmi tant d'autres et qui n'est pas toujours nécessaire. en France l, on ne fait attention qu'à la voix.
Je suis pour le rétablissement du rock ,même français à la radio :
Bashung , Thiéfaine , Paul Personne ....
Fuyons Shym , Julien Doré et autres variétocheurs.

Écrit par : jmg | 19 mars 2015

À l'ouest de la France, dans mon entourage, l'épidémie de poursuit.
J'ai fait la remarque à une proche qui l'utilise même en début de phrase. En écoutant France Culture ce soir, le terme vulgaire "du coup" à fusé de tous côtés. J'ai fini par éteindre le poste tellement j'étais sous pression.

Écrit par : Damien | 07 mars 2012

Il est vrai que le "du coup" est une épidémie qui touche beaucoup de monde, dont le corps enseignant qui l'emploie à qui mieux mieux et contamine de ce fait les enfants.
Quelle pauvreté d'esprit...
Une autre épidémie se propage aussi à vitesse grand V et devient le tic de langage de beaucoup de personnes, journalistes compris le "en tout cas". Lui aussi mis à toute les sauces. Tout ça pour ce donner éventuellement une certaine prestance à l'oral.
Pathétique. J'avais déjà rangé la télé, la radio risque de suivre le même chemin !

Écrit par : stoy | 27 mars 2012

Du coup, je vous livre cette synthèse savante qui devrait satisfaire tout le monde :

http://jjayez.pagesperso-orange.fr/doc/ducoup.pdf

Écrit par : Stéphane | 28 mars 2012

Une synthèse pour simplifier, dites-vous?
Hum, hum... exemple :

[...]Les opérations illocutoires réalisées par des assertions produisent des états dont le statut informationnel est stable: à la suite de l’opération de mise à jour l’information a le même statut vériconditionnel en tout point de l’état.2 L’état concerné est l’état réel. Nous dirons pour simplifier que les assertions concernent des états stables et effectifs [...]

Quid de la forme métaphorique de l'expression et quid de l'intention psychologique de la personne qui l'emploie? Car je reste convaincue les expressions ne sont jamais innocentes ni réductibles à la logique linguistique. Pour preuve : tous les commentaires ci-dessus.

Écrit par : Claudine | 29 mars 2012

"Je suis complètement d'accord avec vos commentaires; ils renforcent ma modeste démonstration" : quelle conclusion extraordinaire quand même !
Ne pensez-vous pas que la majorité des personnes qui viendront sur ce billet partageront plus le même avis que le vôtre qu'ils ne le contrediront ? Et donc en quoi est-ce un renforcement de votre démonstration ?
C'est terrible de lire ce genre d'ineptie...

"On saute à pieds joints sur les arguments intermédiaires" : ni plus ni moins qu'avec un "donc" ou un "par conséquent"
Attention à ne pas confondre le vocabulaire utilisé et l'intention derrière les arguments. Un discours se voulant persuasif sonnera toujours faux dès le moment où les arguments apportés seront fallacieux. Peu importe qu'il y ait un "donc", "par conséquent" ou "du coup" pour lier ces derniers... C'est à l'interlocuteur d'avoir la présence d'esprit de ne pas tomber dans le piège et de relever l'incohérence du discours tenu.

Écrit par : Antoine | 30 mars 2012

Le commentaire s'est glissé tout en bas (j'ai pourtant cliqué sur le bon "Répondre à ce commentaire"), il est adressé à un des commentaires de Claudine (du 31.1.2011).

Écrit par : Antoine | 30 mars 2012

En fait, de nombreuses expressions sont utilisées comme bouche-trous, si vous voulez. Effectivement, la conjonction "et " est souvent bien suffisante pour enchaîner deux propositions, en fait. OK ?

Écrit par : François | 03 avril 2012

Ce n'est pas joli joli ni très fair-play de supprimer les commentaires qui ne vont pas dans votre sens... apprenez à accepter la critique madame et mettez un peu votre fierté de côté !!

Le pire dans tout ça étant que je suis d'accord avec vous sur le fait que "du coup" est utilisé exagérément, mais ne le suis point avec certains de vos commentaires ou conclusions hâtives qui sont injustifiés.

Mais peu importe, visiblement vous préférez garder sur ce blog uniquement les commentaires allant dans votre sens et détruire le reste. Quelle couardise ! Quelle lâcheté !!
Ceci sera donc ma dernière "contribution" à votre piètre blog, sachant que de toute façon vous la supprimerez à nouveau afin de garder votre petite vitrine sur le web "clean".
Mais cela ne changera rien. Malheureusement pour vous, les gens un minimum intelligents et peu enclins à sauter à pieds joints sur les stéréotypes, comme vous le faîtes, ne seront pas dupes... :-)

Écrit par : Antoine | 03 avril 2012

Vous voulez ferrailler, Antoine ?
Un : je suis libre de faire ce que je veux sur mon blog.
Deux : heureusement, c'était votre dernière contribution.
Bye.

Écrit par : Claudine | 03 avril 2012

Je n'ai pas tout lu. C'est amusant car je n'avais jamais ete frappee par l'utilisation virale de "du coup"; pas tres jolie mais pratique, ca ne me gene pas.
Par contre, 2 que je deteste profondement et qu'on entend partout, ce sont les expressions :"pour le coup", et "pour autant". Une nouvelle manie... Je dois vieillir pour que ca me heurte autant maintenant! :)

Écrit par : ahacha | 10 avril 2012

du coup ,je gere et tu te rends compte? sont a bannir de la langue francaise

Écrit par : vorce 10 | 01 mai 2012

Faut pas éliminer, faut soigner. je vous annonce que DU COUP est rendu à Montréal. Je l'ai entendu à la radio, joliment dit par une québécoise. On est maintenant intoxiqués (S.V.P. Claudine, ne corrige pas mon pluriel, "on" est entendu comme "nous Montréalais", c'est permis). Le problème, c'est l'abus pcq il a été démontré ici que l'expression est tout à fait pertinente lorsqu'utilisée à bon escient.
A mon travail il y a déjà eu le virus DANS LE FOND, expression utilisée alors à tout bout de champ pour asseoir l'argument. Des collègues, et dans les mieux placés, finissaient presque chacune de leurs phrases en disant: dans le fond, c'est... C’était une façon de se donner de l'assurance, de faire entendre qu'on avait trouvé le noeud du problème.

Donc ce n'est pas seulement l'abus qui dérange, l'emploi de l'expression aussi peut être fautif, non pertinent, comme Claudine l'a bien signalé pour DU COUP. Une prétention à une conséquence logique qui, dans certains cas, est abusive, erronée

Ce qui m'inquiète le plus, c'est POUR LE COUP, car ça me semble encore plus incertain et complexe que DU COUP. Faut gérer!

Écrit par : Alain B | 02 mai 2012

TU TE RENDS COMPTE HEIN?

Écrit par : VORCE 1O | 02 mai 2012

francment tro vré

Écrit par : weshn&gr0 | 14 août 2012

Moi en général je réponds: "et du pied?"
Laurent

Écrit par : pointlimit0 | 14 septembre 2012

Bonsoir,
Exaspéré par cette mode ou plutôt cette épidémie de "du coup" servi à toutes les sauces du langage, j'ai interrogé mon entourage pour savoir si j'étais le seul.
Horreur, personne ne l'avait vraiment remarqué. Une maladie sournoise que seuls certains élus remarquent ?
Alors direction Monsieur Googueule et..... Vous voilà, ayant déjà repéré le phénomène depuis 2006 ! Respect...
Ne lâchez pas, continuez la lutte ! Je suis à vos côtés.
J'espère juste qu'un humoriste genre Florence Foresti ou le Conte de Bouderbala explose cette expression en vol !

Écrit par : JMarc | 31 octobre 2012

Merci Alain, Jean-Marc d'apporter vos arguments. L'expression virale poursuit sa croissance... Et j'avoue que je finis moi-même par trébucher parfois contre cet obstacle langagier, cherchant un quart de seconde par quoi la remplacer. C'est dire que le virus est coriace... J'espérais qu'à l'instar de "Pas de souci","dans le fond" ou "tout à fait"... le "du coup" finirait par s'user et c'est l'inverse : j'en trouve même dans les romans qui sortent en librairie et Bunel de "La grande Librairie" est friand de cette expression. Nous nous battons un peu contre les moulins à vent...
Je note de plus en plus l'autosatisfaction fugace qui perce derrière ces mots - dont je persiste à dire qu'ils dénotent, comme le redit Alain : "une prétention à une conséquence logique qui, dans certains cas, est abusive, erronée".
Voyez-vous, chers amis, je finis par en déduire qu'ils symbolisent le coup qu'on porte virtuellement à l'autre... En disant "du coup" avec cette certitude d'avoir raison, je donne un petit coup à 'autre. C'est le symbole d'une société agressive et narcissique.

Écrit par : Claudine | 01 novembre 2012

L'expression " du coup" s'immisce dans des phrases pour supplanter une virgule. Elle apparait également après l'adverbe "alors" ce qui en fait une redondance. Des fois, lorsque les gens n'ont rien à dire elle devient une interjection. Mais on ne comprends pas l'intention du locuteur dans ce cas. Flou artistique?
Cette expression familière apparait depuis quelques années dans les livres.
C'est navrant.
Je pense que cette formule langagière est propre à une mollesse de l'esprit. Une mode. Est-ce du à l'image autoritaire véhiculée par les médiocre journalistes qui parasitent cette boîte à merde qu'est la télévision? Les journaleux utilisent cette expression à toutes les sauces. Les intrigues policières qui envahissent ( Au secours!!) les livres, et la télévision doivent y être pour quelque chose. C'est donc notre société policière et capitaliste qui est responsable d'un tel fléau.
Cette piste me semble intéressante...

Écrit par : Vegman | 01 novembre 2012

Effectivement, c'est devernu un tic de langage comme " Nickel " et bien d'autres expressions qui se panurgent au fil des jours sur nos écrans et nos radios

Écrit par : Ysolin | 26 janvier 2013

c'est pas plutôt les moutons qui se panurgent ?

du coup je sors

Écrit par : georges_abitbol | 07 mai 2014

Euh....
Je ne sais pas si l'exemple cité plus haut est bien choisi:

"Ces articles étaient en solde, du coup j'en ai pris trois...."
Du coup ici remplace bien "donc, alors, par conséquent, ...avec une relation de cause à effet: c'est parce qu'ils étaient en solde que j'en ai pris trois.
Et je ne vois pas de tentative ici de faire adhérer l'interlocuteur. C'est juste un peu plus emphatique que "donc".
Mais c'est vrai que d'une manière générale, " du coup" finit par énerver.. ;-)

Écrit par : SAVIO | 06 février 2013

Bonsoir Claudine,

Vous avez raison de vous insurger contre ce virus qu'est récemment devenue la locution "du coup". Elle était déjà employée à tort comme un simple adverbe de conséquence, synonyme de "donc", alors qu'elle est censée introduire une réaction appropriée à un événement soudain et contrariant.
Actuellement, "du coup" supplante tristement "donc", "alors", "et puis". Je l'ai également entendu comme renforcement de "parce que". Pire, à presque tous les coins de rue, on peut entendre "Et donc, du coup".
Le phénomène est tout aussi épidémique que l'emploi de la préposition "sur" devant un nom de ville, de région, de quartier, etc.

Merci de votre attention,

Michel

Écrit par : Michel Garçon | 20 mars 2013

je pense que l'expression n'est pas très raffinée ,
mais que c'est surtout la répétition qui agace ( 27 fois dans une conférence c'est un supplice)
évitons la et signalons le à celui ou celle qui en abuse pour qu'il s'en rende compte ( pas cahuzac ) pour se corriger

Écrit par : riva | 02 avril 2013

Merci Vegman, Ysolin, Savio, Michel et Riva de vos interventions. Le mot de la fin revient à Riva, je crois, c'est la répétition qui agace et ce serait faire oeuvre de salubrité linguistique de le faire gentiment remarquer aux intervenants. Je maintiens quand même cette idée du petit coup porté à l'autre pour avoir raison à tout prix, attitude très contemporaine. Mais j'avoue que depuis hier soir, l'emploi de cette locution me parait dérisoire en comparaison de l'imposture de Cahuzac... "Du coup", ce n'est pas si grave!

Écrit par : Claudine | 03 avril 2013

Merci, pour ce blog rencontré involontairement lors d'une recherche sur cette locution employée à outrance par mes trois fils. Je conseille à toutes et tous de rechercher un petit livre de Jacques Laurent "le français en cage" chez Grasset, tout à fait le thème abordé dans vos discussions et agréable à lire.

Écrit par : christophe | 13 avril 2013

Bonjour,
tout comme JMarc, j'ai constaté récemment avec horreur que je suis seul dans mon entourage à m'agacer contre ce virus (je refuse même d'écrire le maudit duo). Et pourtant, je suis anglais de naissance et de langue maternelle. J'ai appris le français à l'école en Angleterre mais je n'avais jamais vu cette expression dans les cahiers de français et ne l'avais jamais entendue dans les cours. Je réside en France depuis 1986, et je ne me souviens pas de l'avoir rencontrée durant les premières années où j'étais en France.

Mais comme l'apprentissage de la langue revient souvent au mimétisme, je me suis surpris ces derniers temps à utiliser moi-même cette locution que j'entends subitement à la bouche de mes collègues, de mes amis et des membres de ma famille, tout particulièrement mes grands ados d'enfants.

Récemment, je me trouvais dans un magasin de la grande distribution bien connu (sigle à quatre lettres pour ne pas le citer...) pour ramener mon PC portable qui était en panne après seulement 2 mois d'utilisation (autre sujet de vexation). Le préposé au service après-vente a dû me sortir cette vile expression pas moins dix fois en 3 minutes. Je n'en pouvais plus !

Aujourd'hui, c'est banni de mon vocabulaire et je conjure mes proches de faire pareil.

Si confection de T-shirt il doit y avoir, alors faites moi signe, je suis preneur.

Pour moi, ce blog est "d'utilité publique" et il devrait être diffusé le plus largement possible.

Poursuivons le combat !

John

Écrit par : John | 10 mai 2013

merci

Écrit par : samuel | 03 juin 2013

Christophe, je vais me procurer de livre de jacques Laurent. Vous dites que vos fils emploient cette expression... la contamination s'est en effet largement propagée par la génération des trentenaires. Je reviens sur cette idée de "violence verbale" qui donne "du coup" pour s'imposer sans laisser de traces...
John, c'est un témoignage très intéressant. Une vraie tranche de vie! Comme par hasard, vous étiez en situation d'infériorité avec votre appareil en panne et vous avez reçu "du coup" en veux-tu en voilà...
Quant à vous Samuel : votre sobre commentaire équivaut à une signature de pétition, je le prends comme tel.
je vous assure que c'est plaisant de ne pas se sentir seul à encaisser les "du coup" !

Écrit par : Claudine | 03 juin 2013

Réponse à :
"Ca ne m'intérresse pas beaucoup, du coup je vais continuer à l'utiliser..."
Écrit par : Hervé | 23 décembre 2011

Ta réaction ne nous étonnera pas plus que ça compte tenu de ta maîtrise de l'orthographe.

Écrit par : Noel | 07 juillet 2013

Bien vu, Noël !
Et toc ! Mais l'opinion d'Hervé ne nous intéresse pas plus que ça, non plus.

Écrit par : Claudine | 12 juillet 2013

cette tournure est assez " ordinaire " ou faussement décontarcté , et sa répétion excessive est un véritable supplice pour l'interlocuteur de la personne affligée de ce défaut .
Par ailleurs, Savez vous si l'expression " Of the blow " est utilisée par les locuteurs anglos-saxons ?

Écrit par : jean-claude duc | 15 juillet 2013

J'ai constaté que cette locution "du coup" n'apportait rien au discours, la plupart du temps, nous pouvons la supprimer sans modifier le sens de la phrase. Faites-en l'expérience dans un texte écrit...
Ne s'agit-il pas alors de "réveiller" l'attention de l'interlocuteur par une chiquenaude verbale ? Dans cette hypothèse, on pourrait affirmer que le locuteur a besoin d'attirer l'attention ou de conserver l'écoute de son auditoire lorsqu'il sent ou suppose que celui-ci bâille d'ennui. Je suis tenté par ce syllogisme : plus un discours est indigent et plus le locuteur chiquenaude...

Écrit par : Claudine | 15 juillet 2013

et pour l' anglais , est-ce que somebody pourrait nous donner quelques informations of the blow ;
merci par avance du coup de main ,

Écrit par : jean-claude duc | 15 juillet 2013

@jean-claude duc
je suis l'anglophone de naissance, français par naturalisation, qui suis intervenu ci-dessus (10 mai 2013).
Bien évidemment, les anglais ne disent pas "of the blow" ou "of the hit", vous l'imaginez bien.
Cependant, depuis que je fais ma croisade personnelle autour de moi contre "du coup", il y a eu riposte de la part de mon entourage qui me reproche de dire tout le temps "you know" et "I mean" quand je parle anglais. Et là, l'horreur ! Ils ont raison. Je ne m'étais pas rendu compte. Mais je ne suis pas seul - tout-le-monde le dit. Vous n'avez qu'à écouter les interviews avec les sportifs britanniques à la radio (Murray et autres Froome) pour vous en convaincre. Comme quoi, chaque langue a ses tics. Mais cela ne m'empêchera pas de continuer la lutte actuelle car je suis convaincu, comme Claudine (merci pour le blog), qu'il s'agit une tricherie linguistique dédouanant le locuteur de toute réflexion sur des conjonctions alternatives plus appropriées.

Écrit par : John | 16 juillet 2013

J'ai récemment utilisé cette formule dans un message avec un correspondant anglais, surtout pour voir sa réaction, je l'avoue ! Evidemment, elle n'a pas tardé ! Du coup, je lui en ai donné la signification ! La langue parlée ne doit pas devenir un musée poussiéreux surveillé par des cerbères avec l'interdiction absolue de toucher ! Alors, quand je lis qu'on est "horrifié" par cette tournure, je me dis (autre tournure) "'faut quand même pas pousser !" Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas utiliser cette expression, le tout étant de ne pas en abuser. Je suis d'accord sur le fait qu'il faut essayer d'éviter les tics de langage. Je connais par exemple quelqu'un qui commence la moitié de ses phrases par "Au final" , et c'est vraiment exaspérant !

Écrit par : François | 01 août 2013

Bonjour et merci à tous,
je me sens beaucoup moins isolé, réactionnaire ou vieux ronchon!
Je vis en Allemagne depuis 20 ans où j'enseigne le francais et, à contre coeur, je suis obligé de dire à mes élèves que les Francais disent "du coup" à toute les phrases, souvent associé à "en fait" et "voilà". Les "cumulards" de la télé ou radio tentent parfois des: "Voilà du coup, moi en fait"!
Très fort.
Bref, j'adore les nouvelles expressions francaises qui font rire, qui sont imagées, qui ont une histoire même récente etc. Mais "du coup" est une catastrophe, ce n'est pas marrant, c'est nul, vide, du coup, quel coup, de fil, du lapin?
cordialement

Écrit par : philippe serre | 11 août 2013

Oui, John, nous avons des tics de langage, mais les expressions anglaises "You know" et "I mean" ont une utilité dans la communication, comme le "n'est-ce pas?" français. C'est une façon de s'assurer que l'interlocuteur est en phase avec nous... ou de consolider l'échange. Il ne s'agit pas, comme le craint François, d'enfermer la langue dans un musée poussiéreux : personnellement je suis pour les emprunts linguistiques, l'enrichissement de la langue par des mots étrangers, ce qui s'est toujours produit. Mais comme dit Philippe, cette expression-là n'a pas de fondement sémantique (sauf peut-être la chiquenaude que j'ai évoquée plus haut!) et seulement une fonction syntaxique de conséquence, je dirais, abusive, puisqu'il manque un maillon. Pour moi, cette expression reflète un narcissisme qui s'autojustifie (ou parfois, comme dans la bouche de Ruth Elgrief par ailleurs sympathique sur BFM TV, cette expression permet un forcing idéologique pour contraindre l'invité à survoler un sujet et passer rapidement à autre chose, imposée par la journaliste). Comme toujours l'évolution de la langue se calque sur l'évolution de la société.

Écrit par : Claudine | 11 août 2013

Bonjour Claudine, bonjour à tous,

je découvre aujourd'hui avec un grand plaisir ce blog, avec les nombreux, et souvent intéressants échanges qu'il suscite. Je croyais à être seul à maugréer intérieurement contre ce connecteur viral qu'est 'du coup', et m'apprêtais même à m'en ouvrir à des amis aux idées larges, mais voici que vous avez pris l'initiative pour le bien commun, et depuis longtemps encore: 2006 si j'en crois la date du premier billet. Bravo et merci.

Je vous propose une hypothèse, peut-être farfelue, ou non, pour expliquer le succès de l'expression. Le 'coup' pourrait porter la narration d'une surprise, d'un choc ayant provoqué un effet de stupeur chez le locuteur, qui chercherait, non seulement à obtenir l'acquiescement du destinataire quant à la conséquence des prémisses qu'il veut lui vendre, mais bien plus, son empathie (Mon/ma pauvre, ah oui, ça a du être un choc: t'as vu tes sacs Prada soldés à -70%, eh ben nom d'un chien, truc de ouf, du coup t'en as pris trois, j'aurais fait comme toi).

'Du coup' tenterait ainsi une opération de captation d'empathie, une 'prise de tête' en loucedé, au sens littéral de l'interlocuteur (le head-taking est-il une discipline olympique homologuée chez les anglo-saxons ?).

Avoir le courage de réfuter une phrase en 'du coup', ce n'est pas seulement réfuter l'articulation logique, cela embarque aussi le refus implicite de l'empathie demandée. Une toute petite hache de guerre que, par paresse ou prudence, on n'ira pas prendre le risque de déterrer. Et l'on acquiescera d'un hochement de tête entendu... (;-))

Écrit par : Christophe | 05 septembre 2013

Oui, Christophe, je n'aurais pas mieux expliqué la petite manipulation de ce "du coup", car c'en est une, subliminale, qui nécessite plus d'énergie à contrecarrer qu'à laisser filer. Je me pose la question de l'impact dans nos rapports humains d'une telle micro manipulation. Il a d'autres tics, comme "pas de souci!" qui sont exaspérants mais qui n'impliquent pas l'adhésion présupposée au discours de l'autre...

Écrit par : Claudine | 05 septembre 2013

c'est la répétition qui est désagréable , un du coup est acceptable , plusieurs non ; c'est aussi vrai pour les "tu vois" comme les "you see" anglo-saxons

Écrit par : jean-claude duc | 08 septembre 2013

Je vis ce "du coup" au quotidien comme une agression verbale. J'en arrive à compter les "du coup" pendant une émission télé ou un journal télé. J'ai remarqué que ce sont souvent les gens qui ont peu de vocabulaire qui l'utilisent beaucoup. Un jour, une journaliste l'a utilisé 8x pendant son reportage. Pitiééééééééé !

Écrit par : rich | 10 septembre 2013

Je m'adresse à tous les commentateurs de ce post sur "du coup"... Si vous avez un blog, un compte Facebook ou autre réseau social, faites passer le message de notre ras le bol de cette expression, principalement dans les médias, la télé... merci à tous.

Écrit par : Claudine | 10 septembre 2013

franchement moi ce mot la je le deteste trop perssone ce repete c est devenue desagreable a entendre de partou meme dans les transport en commin jai compter en 10minute de trajet elle la di 27 fois effectivement c est un viruse

Écrit par : bern | 09 octobre 2013

Les dérives de langage "du coup" et "voilà" ainsi utilisés à l’excès démontrent à quel point les gens sont des moutons abreuvés de pensée unique et de consensus. Cette pauvreté du langage et ce conformisme démontrent aussi que notre civilisation est en déclin, et que les humains et notamment ces imbéciles de Français (dont je suis, j'ai honte !) sont devenus des clones et des caricatures d'eux-mêmes. Ainsi, pour éviter de ressembler à "ça", je préfère vivre loin d'eux, ne plus les entendre et ne plus leur parler, vu que le langage mystérieux des chats mais aussi des araignées est beaucoup plus fascinant.

Écrit par : xavier guerrin | 06 novembre 2013

Merci d'avoir initié cette discussion; l'invasion de cette expression est un raz-de-marée du type "tout à fait ou "en fait". j'en suis à un point de saturation que je le fais directement remarqué au 80%+, c'est à dire les personnes l'utilisant dans quasiment chaque phrase!
Même les pubs commencent à employer cette expression ou encore les jeunes journalistes dans la presse quotidienne.
Les pratiquants donnent souvent l'impression de s'écouter eux- mêmes. L'analyse initiale "les personnes qui ont la plus haute opinion d'elle même" me parait très pertinente.

Écrit par : frederic | 05 décembre 2013

expurgé des coquilles:
Merci d'avoir initié cette discussion; l'invasion de cette expression est un raz-de-marée du type "tout à fait ou "en fait". j'en suis à tel un point de saturation que je le fais directement remarquer aux "80%+", c'est à dire les personnes l'utilisant dans quasiment chaque phrase!
Même les pubs commencent à employer cette expression ou encore les jeunes journalistes dans la presse quotidienne.
Les pratiquants donnent souvent l'impression de s'écouter eux- mêmes. L'analyse initiale "les personnes qui ont la plus haute opinion d'elle même" me parait très pertinente.

Écrit par : frederic | 05 décembre 2013

Je trouve intéressant de constater que vous aviez formulé de fait, cet abus d'une locution, en 2006. 7 ans après, j'observe, en tant qu'orthophoniste, au contact de personnes en difficulté de langage oral élaboré, que cette locution banalisée me semble produire un effet positif sur la pensée du locuteur.
En effet, certains enfants, ou certains adultes, chez qui l'émission de longues phrases, phrases élaborées, phrases enchâssées (usage de pronoms relatifs, de conjonctions de subordination...)est difficile, semblent témoigner de leurs inférences de pensées plus facilement par l'usage, devenu quasi systématique de ce "du coup". Auraient-ils aussi bien dit "alors" ? ou "par conséquent" ? Je n'en suis pas sûre. Le "du coup", permet d'énoncer, une phrase simple. Puis une autre phrase simple. Cette pause, permise par la syntaxe dissociée, pourrait être une occasion pour la pensée... Du coup, l'inférence pourrait apparaître dans la pensée (un flash), et s'exprimer ainsi : une idée subite, une inférence, vient d'apparaître en mon fors. Du coup, je vous la fais partager.

Écrit par : Catherine | 07 décembre 2013

Merci à Bern, Xavier, Frédéric, de vos commentaires qui apportent de l’eau à notre moulin !
Catherine, votre intervention en tant qu’orthophoniste est révélatrice d’un aspect que personne n’a soulevé au cours de ce long débat, qui prend à contrepied mon affirmation, ou plutôt ma suspicion que : "les personnes qui ont la plus haute opinion d'elles-mêmes" sont friandes de la locution « du coup ». Je me fiais aux exemples glanés dans mon entourage : on saute une articulation du raisonnement pour soutirer l’approbation de l’interlocuteur ou de l’auditeur et, par conséquent, l’entortiller gentiment  ou non. J’y voyais, et je vois d’ailleurs toujours, chez les personnes douées oralement, une intention subliminale de petite manipulation mentale.
Au contraire, vous voyez vous-même le verre à moitié plein, voire plein ras bord : l’inférence produite, c'est-à-dire en sautant des étapes du raisonnement, aide les enfants en difficulté orale. Dont acte.
« Cette pause, permise par la syntaxe dissociée, dites-vous, pourrait être une occasion pour la pensée... » Eh bien, je dis : tant mieux, si c’est un outil thérapeutique efficace, et prenons le comme tel, si ces enfants parviennent à progresser grâce à cet inoffensif stratagème.
Il n’en reste pas moins que les personnes n’ayant pas de problèmes de communication, comme les journalistes par exemple, ou les statisticiens, les professeurs, ou les hommes de lettres, seraient fondés à ne pas tomber dans cette facilité, plus d’une fois par échange...
Il m’arrive parfois après un débat télévisé, radiophonique, ou avec mes amis, d’avoir les « du coup « vrillés dans le cerveau ! D’habitude, la mode langagière passe, cette fois, c’est un peu longuet...

Écrit par : Claudine | 07 décembre 2013

Désolé de ne réagir que trois ans après mais : "du coup" à muté ! L'expression agaçante s'est transformée en "pour le coup" !!! Plus long, plus facilement interposé dans une phrase (mon collègue a réussi l’exploit d'en glisser trois dans une même tirade ! que je n'ai de fait pas entendue...), plus pénible.
Ce minable même qui en cete heure tragique est en train d’atteindre la caste journalistique...

Écrit par : Yul | 22 janvier 2014

Je vois que je ne suis pas le seul, je suis peut-être un peu extrême, mais chaque personne que j'entends utiliser systèmatiquement "du coup" ou "pour le coup", je les zape direct, pour moi c'est comme si elle se baladaient avec écrit "débile profond" sur le front.

Écrit par : Sébastien | 30 janvier 2014

pas très gentil le dernier commentaire Sébastien.
je suis ivoirienne, je vis en Côte d'Ivoire. Ici, vous entendrez ici cette expression tous les jours dans toutes les bouches, je me demandais donc pourquoi je n'arrivais pas être branchée parce que je n'arrive pas à formuler cette expression. j'espère que ça continuera ahah.
et ce que je ne supporte pas du tout c'est le "donc du coup" pffff
cette mode passera bien j'en suis persuadée.

Écrit par : daylypeace | 15 février 2014

oops un deuxième ici s'est glissé dans mon précédent commentaire.
quand je dis j'espère que ça continuera je parle de mon allergie au virus :) ; Autrement dit, j’espère que je ne me laisserai pas contaminer.
j'aimerais en profiter pour vous demander de me recommander un ouvrage pour m'aider à améliorer mon expression orale comme écrite.
merci. et merci Claudine pour cette discussion que vous avez ouverte.

Écrit par : daylypeace | 15 février 2014

Je viens de pêcher ça sur le site de France Culture:

Monsieur,

Sachez que je suis navré d'avoir à vous écrire ce message. En effet, ne me considérant pas comme particulièrement réactionnaire, n'ayant jamais compris la passion suscitée par les "e-mails", "pitches" et autres "podcasts", me voici réduit, après deux jours d'écoute attentive depuis la rentrée France Culture, à rejoindre la grande croisade pour la langue de France !

Je serai bref : L'expression "Du coup" / "Pour le coup" , qui a envahi depuis quelques mois les phrases de nos collègues, amis, famille, a atteint le bastion de votre radio !

Cette redondance - tendez l'oreille, elle est partout - est non seulement désagréable à l'oreille mais surtout parfaitement inutile. Pire, elle réduit la qualité de l'expression du malheureux qui l'emploie à celle d'un enfant ayant des difficultés à entamer sa phrase.

Je vous prie donc, monsieur, d'attirer l'attention de vos chroniqueurs sur ce point. Je ne réclame rien d'autre de votre part, convaincu que la connaissance du mal est la meilleure manière de le vaincre.

Dans l'attente de vous lire

Le médiateur vous répond
le 05/09/2013 à 12h01
Du coup, je vais relayer votre remarque auprès de nos journalistes et producteurs!

Bien cordialement

Écrit par : Damienv | 15 février 2014

1) Pour Dailypeace, je vous conseille "les fautes de Français ? Plus jamais ! " de Julien Lepers. Après l'avoir lu, on voit des fautes de Français partout.
2) Hier soir, j'ai entendu la trilogie fatale entre 3 présentateurs tv : "du coup" suivi de "au final" suivi à son tour de "c'est JUSTE magnifique" ... L'horreur totale !

Écrit par : rich | 15 février 2014

merci Rich! je me suis déjà mise à la recherche.
c'est Daylypeace, le premier "i grec" est bien volontaire.

Écrit par : daylypeace | 17 février 2014

Je fais partie du club des anti "du coup" et essaie, à mon petit niveau, de convaincre collègues et élèves de cesser de mettre cette expression dans chaque phrase. Mais quand les journalistes (chroniqueurs politiques parfois), ne cessent de l'utiliser, cela rend le combat difficile...Ce matin, j'entends la pub pour les procurations électorales à la radio et, malheur, ils y ont mis un "du coup" !
Le passage à l'écrit reste, heureusement moindre ; cependant, une critique littéraire, dans Télérama (eh oui, tout se perd...) utilise "du coup" dans une critique de roman. Et finalement, on s'aperçoit que Zola, camus ou Simenon l'utilisent dans certains de leurs romans...

Écrit par : viard | 02 mars 2014

Un article est publié sur une expression virale,
du coup ya plein de commentaires.

Écrit par : bob | 14 mars 2014

hello tous le monde je vois que le forum a été créée en 2006 et en 2014 il est encore alimenté, wouaouw!!! et je trouve que cette expression est plus utilisé.

bref, je n'ai que 27 ans et j'ai déjà envie d'étrangler tous ceux qui l'utilisent...

depuis quelques mois ce mot résonne dans ma tête et les gens sont des moutons au point de même pas s'en rendre compte, dans un épisode de "scène de ménage" marion et cédric (poussin et poussin quel originalité) ils l'utilisent une quinzaine de fois en quelques secondes.

j'ai bien peur que cette expression reste encore longtemps.... pour notre plus grand regret

Écrit par : fabrice | 11 avril 2014

Fabrice, oui, moi aussi j'ai bien peur que cette expression perdure... Le plus gênant, c'est la répétition en rafale dans la même phrase !
Que font les académiciens? Ils devraient monter au créneau et faire une petite campagne... Tiens, je vais leur suggérer, armée de tous ces commentaires....

J'en profite pour demander à tous les visiteurs de ce blog de remonter à l'accueil et de voter pour moi et mes livres en vue de la téléréalité des écrivains!
Merci d'avance !

Écrit par : Claudine | 11 avril 2014

Vous avez bien raison. Du coup, je vais tenter de me réfréner !...

Écrit par : blabla | 11 avril 2014

Je vais creuser ce qui est dit dans l'article "ceux ou celles qui font un usage abusif de cette expression ont un haute opinion d'eux même".Cette remarque n'est pas sans intérêt quand on se situe sur le plan psycho- comportemental. Je suis entouré de personnes dont le langage parlé est extrêmement pollué par ce virus linguistique et il est vrai que cet abus devient agaçant au point où il m'arrive d'interrompre une conversation dans laquelle la concentration de cette expression "du coup" devient insupportable. Le fait social est que cette pollution de la langue française touche le milieux de la presse, les élus politiques. Alors si on part du principe que ceux qui en font abus ont une haute opinion d'eux même, il y a lieu de s'inquiéter !!

Écrit par : islo43 | 17 avril 2014

Et en s'inquiète, en effet, Islo43 !
Merci de votre soutien, les gars !

Écrit par : Claudine | 17 avril 2014

Cet article est nul et non avenu
Du coup est simplement le dernier tic de langage à la mode. A ce titre il peut finir par agacer, mais cela passera. Son utilisation n'a pas de rapport avec l'opinion que l'on a de soi-même. Vouloir convaincre l'autre, n'a rien de répréhensible, c'est la raison même d'ouvrir la bouche. L'auteur confond "relation de cause à effet" et "effet nécessaire". Acheter des livres n'est pas un effet nécessaire du fait qu'il soient en soldes, mais il y a bien un relation de cause à effet entre les deux.
Il est vrai que parfois, on ne voit pas trop une telle relation entre ce qui a été dit et le du coup qui suit. Cela me semble plutôt être la trace de la pensée du locuteur en train de se construire en même temps qu'il parle, la chose avec laquelle il y a une relation de cause a effet m'ayant pas été forcément verbalisée. On peut donc avoir l'impression d'avoir manqué une étape.

Écrit par : Romero | 13 mai 2014

On entend même des "du coup" de la part d'interprètes français, lors de reportage tv, qui traduisent des personnes parlants une langue africaine ! Comme si l'africain en question allait dire "du coup" dans sa langue maternelle.
Kevin Costner dit "du coup" en français dans le film "open range". Elsa dit "du coup" dans "Il y a longtemps que je t'aime", film de 2008 avec Kristin Scott.
"Du coup", c'est fou.

Écrit par : rich | 13 mai 2014

Vous écrivez, Romero, ceci :
"Cela me semble plutôt être la trace de la pensée du locuteur en train de se construire en même temps qu'il parle, la chose avec laquelle il y a une relation de cause a effet m'ayant pas été forcément verbalisée."
Alors, on regrette que la pensée ne précède pas la parole.
Mais bon...

Écrit par : Claudine | 13 mai 2014

Merci pour le sujet développé qui fait la lumière sur cette expression trop courante. Le discussions sont trop souvent polluées par ce terme. J'ajoute qu'elle est aussi beaucoup utilisée par des personnes qui n'ont pas d'arguments fondés ou qui souhaitent se justifier. Ne me prenez pas pour un dingue mais cette expression m’agace car je l'entends au moins 20 fois par jours.

Écrit par : matgik | 14 mai 2014

Formules de remplacement:"comme les livres étaient en solde,j'ai décidé d'en acheter plusieurs";ou encore:"les livres étant en solde,j'ai décidé d'en profiter et d'en acheter plusieurs"Mm liste n'étant pas exhaustive,allez-y de vos propres suggestions!

Écrit par : normandeau,gilles | 05 juillet 2014

Je "surfais" sur internet et oh surprise, un article dénonçant l'expression "du coup". Titillée par la curiosité, je parcours cet article dans son intégralité. Il date de 2006, mais ça n'a pas d'importance car le thème est toujours d'actualité. Je décide même de lire avec assiduité chacun des commentaires postés. Le sujet est très intéressant et nous confronte aux dérives de notre langue. Cependant, je suis parfois gênée par la tournure que prennent certaines interventions. "Du coup" est utilisée de manière abusive, nous le concevons tous. Ce qui m'exaspère c'est l'emploi d'un vocabulaire trop fort pour le sujet. "Contamination", "violence verbale", "manipulation", on va beaucoup trop loin! D'autre part, qualifier les personnes utilisant cette expression d'arrogantes, d'hautaines ou de stupides est malvenu. Attention aux généralités et aux discours simplistes. L'auteure, Claudine, parle de cette expression comme d'un "virus". A juste titre, les virus s'attrapent même si toutes les précautions ont été prises... Un exemple flagrant : lorsque Claudine utilise "j'avoue" dans l'un de ses commentaires (expression reprise plus loin par une autre personne). Une "horreur" employée par un grand nombre, mais rarement à bon escient. Il n'y a rien à avouer, sauf si vous avez commis une faute! Employer des mauvais termes est donc à la portée de tous!
Le plus grand paradoxe de ce débat réside dans le point suivant : lire des défenseurs passionnés par la langue française, faisant des fautes d'orthographe. Avant de tordre le cou à une expression, tordez plutôt le cou à cette mauvaise habitude d'écrire sans se relire!
Pour terminer, je ne comprends pas très bien certains avis. Qu'est-ce qui nous permet d'affirmer que l'utilisation des expressions "you know", "you see", ou "I mean" soit juste. Et que ces termes permettent de donner du dynamisme au discours?! Avez-vous posé la question à un anglophone? Je ne pense pas que le British Council soit de cet avis! Pour une personne qui parle couramment et correctement la langue anglaise, ces expressions peuvent paraître aussi stupides et inappropriées que "du coup". Elles n'apportent rien au discours et révèlent (parfois) un manque cruel d'idées pour étoffer ce dernier.

Merci à Claudine d'avoir partagé avec nous cet article, qui est toujours commenté presque huit ans après sa parution sur le blog!

Écrit par : familymix | 04 août 2014

Familymix, merci de votre intervention clôturant cette discussion qui me fait l'effet d'un fruit mûr, voire blet... "j'avoue" (sans pour autant être en faute ) que cette expression "du coup" m'a profondément énervée d'autant plus qu'elle devenait systématique... Mais les années ont passé, et ce combat lexical paraît anodin en face de la barbarie qui pervertit les rapports humains. Et quand je dis pervertit, on peut même dire détruit physiquement, affectivement, intellectuellement. Comme c'est dommage !

Écrit par : Claudine | 04 août 2014

Du Coup.... je n'entends que çà. ca devient insupportable.
au boulot, dans la rue, aux radios, aux télés, dans les journaux, dans les bouquins ....!!!
certains commencent les phrases par "du coup", en mettent plusieurs au milieu et finissent par "du coup"
Finalement "Du coup" remplace:

-la virgule, et parfois, le point.
-'par conséquent', 'en conséquence'
-'de ce fait'
-'Et donc',
-'d'ailleurs',
- parfois 'Bonjour'
'c'est pour çà que"

etc., j'en oublies certainement

Écrit par : lobsang | 09 août 2014

Du coup, cela fait quelque temps que je m'interroge sur ce virus linguistique.
je trouve cette nouvelle expression de liaison d'idées assez sympa a priori.
C'est vrai que "en conséquence" est trop pompeux dans le langage oral de tous les jours.
En revanche, il faut s'attendre à ce que cette expression envahisse le langage écrit, et donc , alors, "du coup" serait dommageable à l'expression écrite par exemple dans une dissertation ou un rapport.
Il y avait moins de risque avant en disant simplement "et donc" ou "alors" ,où l'oral et l'écrit ne différaient pas trop.

Écrit par : eckenfelder | 24 août 2014

je n'ai pas remarqué l'emploi intensif de cette expression, assez familière, mais je pratique surtout la presse écrite, et pas la télé. c'est une expression qui engendre une continuité entre deux faits, j'improvise : "je suis allé voir un film chinois, il m'a bien plu, Du coup j'ai repris la lecture de yu hua que j'avais quittée";

l'expression orale est utilisée dans le sens "dans la foulée".

Écrit par : rotko | 15 septembre 2014

D'accord avec cet article. La communication de nos jours est devenue de la manipulation mentale. Certains d'entre vous parlent des anglicismes, je vais en profiter pour démonter ce que je viens d'écrire :


ANGLICISME n. m. XVIIe siècle. Emprunté de l'anglais anglicism, dérivé du latin médiéval anglicus, « des Angles, anglais ».
Tournure propre à la langue anglaise. Spécialt. Une telle tournure employée dans une autre langue.

C’est pourquoi l’anglicisme, obéissant aux règles de la langue anglaise plutôt qu’à celles de la langue française, est une faute de français ! De plus, sauf exception, c’est un emprunt inutile, il n’apporte rien si ce n’est : faux amis, contresens et confusion. Il minimise l’importance des faits, affaiblit et même dénature le sens des termes. Il constitue souvent un mot fourre-tout et vague au lieu d’être précis, nuancé, varié. Dans ce cas, en quoi contribue-t-il à l'évolution de la langue française ? On devrait plutôt parler de régression. Or, la langue de la République est le français – Article 2 de la Constitution.
En conséquence : laissons les choses dans leur contexte, l’anglais n’a rien à faire en français !

Un exemple, parmi tant d'autres : en français, l'« opportunité » est un concept abstrait pour définir le caractère de ce qui est judicieux, de ce qui vient à propos, de ce qui est opportun. « Je conteste l’opportunité de cette réunion » signifie : « J’estime que cette réunion n’est pas souhaitable, qu’elle ne vient pas à propos. » En aucun cas, opportunité n’a le sens de l’anglais « opportunity » qui signifie « occasion » lorsqu’il s’agit d’une chance à saisir, « possibilité » lorsque l’occasion a une nuance positive et « aubaine » lorsqu’il s’agit d’une heureuse surprise, d’un avantage inespéré. Si vous découpez dans les petites annonces une offre d’emploi conforme à vos espoirs et à vos capacités, c’est une occasion. Si l’on vous propose un poste conforme à vos compétences tout en vous annonçant que peu de candidats ont postulé, c’est une possibilité, c'est-à-dire ce qui est susceptible de se réaliser. Si l’on offre une sinécure royalement payée à un fainéant que rien ne qualifie, c’est une aubaine. Donc, si quelqu’un emploie le mot « opportunité » pour parler d’une occasion ou d’une possibilité, le moment où il voudra exprimer le sens d’« opportunité », quel mot va-t-il utiliser ? S’il emploie ce faux ami couplé d’un contresens pour évoquer une occasion voire une possibilité alors qu'il s'agit d'une aubaine, il estompe ou atténue la réalité par-dessus le marché !
Conclusion : l'anglicisme -> à la poubelle !

Écrit par : DDZ | 16 septembre 2014

D'après le dictionnaire de l'Académie française, « du coup » signifie « par la même occasion ».
Source : http://www.cnrtl.fr/definition/academie9/coup
Voir : V.3.

Écrit par : DDZ | 16 septembre 2014

Merci de vos posts.
L'expression « du coup » s’installe dans notre paysage linguistique. Maintenant cette locution ne se réfère plus seulement à une causalité récente mais constitue à elle seule une référence : j’ai remarqué que des journalistes de BFM l’emploient pour évoquer tout ce qui s’est passé dans la vie d’un homme politique, économisant ainsi un fastidieux rappel des faits, partant du principe que tout le monde est au courant et débutent leurs commentaires par « du coup » qui prend alors une portée métaphorique…
L’Académie Française peut avérer cet emploi, cette brave institution a tendance, ces dernières années, à introduire des mots de la rue avec un peu trop de précipitation…
J’apporterais au débat une nouvelle nuance pour expliquer cet emploi frénétique - à ce propos je me demande, Rotka, si vous n’arrivez pas d’une autre planète ;-) – je crois que nos concitoyens ont tout simplement du mal à se projeter et à anticiper. C’est une gymnastique douce des neurones qui consiste à faire précéder la proposition principale de la subordonnée conjonctive, ex : « comme elle arrive demain, je dois préparer sa chambre », ou « puisqu’elle arrive demain… », ou « parce qu’elle arrive demain… », de fait, il est plus simple de déclarer voire de claironner : « elle arrive demain, du coup je dois préparer sa chambre ! »
La conjonction de subordination (que, lorsque, puisque, quoique, comme, si et quand, ou une locution conjonctive (parce que, bien que…) sert à marquer qu'il existe un lien de dépendance entre une proposition et un terme de la proposition principale. Son emploi exige un tout petit apprentissage, c’est comme le vélo, le calcul mental, la nage… une fois acquis, ça ne s’oublie pas…

Écrit par : Claudine | 16 septembre 2014

« une fois acquis »
-> Le problème est bien là ! Qui sait (et encore je ne demande pas qui se rappelle) ce qu'est une proposition principale, une subordonnée (conjonctive ou une autre) ?

Écrit par : DDZ | 16 septembre 2014

Du coup du con !!!

C'est absolument affreux !!!

Écrit par : Jaillon | 17 septembre 2014

Notre formateur s'en est particulièrement donné à coeur joie à la fin de nos présentations par: "Merci du coup"

Nous étions 6...donc sur deux jours, bonjour le supplice.

Écrit par : Damien | 20 septembre 2014

Même notre premier ministre utilise "du coup" !!!!
Le pire, c'est d'en avoir pris conscience, et de l'entendre tout le temps et par tout le monde, une torture. Difficile d'en faire la remarque à un proche, même s'il a utilisé cette expression dix fois dans la même phrase.
Le mieux, c'est d'avoir un comparse et de compter ensemble les "du coup", fou rire garanti.

Écrit par : laurent | 28 septembre 2014

Super, l'idée du comptage... Au moins une bonne occasion de rire !

Écrit par : Claudine | 29 septembre 2014

Du coup, salut!

Écrit par : matt | 08 octobre 2014

Du coup, merci !

Écrit par : Claudine | 08 octobre 2014

Je ne suis pas un spécialiste des questions linguistiques, mais je pense que nous avons un équivalent au « du coup » dans le français québécois populaire : le «faque», un diminutif de l’expression «ça fait que». Ce mot (prononcé en deux syllabes «fa-que» ou une seule «faq» selon le contexte) équivaut souvent au «donc», mais parfois aussi au «alors» dans le sens de «so anyway» en anglais.

Le «du coup» n’est pas utilisé ici.

Amicalement et salut les cousins de la francophonie !

Écrit par : Alain | 10 octobre 2014

Du coup au sens de De ce fait


La locution adverbiale du coup a d’abord été employée au sens propre : Un poing le frappa et il tomba assommé du coup. Par la suite, on a pu l’utiliser pour introduire la conséquence d’un évènement : Un pneu a éclaté et du coup la voiture a dérapé. Mais, ainsi que le dit Le Bon Usage, il exprime « l’idée d’une cause agissant brusquement », et à sa valeur consécutive s’ajoute donc une valeur temporelle traduisant une quasi-simultanéité. Du coup est alors très proche d’aussitôt. On ne peut donc pas employer systématiquement du coup, ainsi qu’on l’entend souvent, en lieu et place de donc, de ce fait, ou par conséquent. On évitera également de faire de du coup un simple adverbe de discours sans sens particulier.

On ne dit pas : Il a échoué à l’examen. Du coup, il a dû le repasser l’année suivante.
On dit : Il a échoué à l’examen. De ce fait, il a dû le repasser l’année suivante.

Source : http://academie-francaise.fr/du-coup-au-sens-de-de-ce-fait

Écrit par : DDZ | 07 novembre 2014

Bonjour,

J'ai déjà écrit un ou l'autre commentaires par le passé sur ce blog.
Effectivement, je me suis souvent demandé par quoi les personnes qui utilisent le mot "du coup" pourraient le remplacer. Et j'avais aussi pensé à "de ce fait", ou "dès lors".

Entendre le mot "du coup" m'est toujours aussi pénible. Et je suis appelé à l'entendre plusieurs fois par jour bien malgré moi. Cela résonne chaque fois comme une fausse note brutale dans un morceau de musique.

Un autre mot qui m'est tout aussi pénible d'entendre est le mot "expertise". "Avoir de l'expertise" ne veut rien dire, que diable. "Faire une expertise" est quant lui correct. Combien de fois ne devons nous pas entendre lors de journaux télévisés : "merci, monsieur ou madame, pour votre expertise !". Julien Lepers dirait de ces personnes utilisants l'expression "avoir de l'expertise" que ce sont de beaux parleurs ignorants.

Je ne suis pas Français. Je vis dans un pays limitrophe. La langue Française est une merveille, un patrimoine à défendre. Et je suis surpris de voir comment monsieur ou madame tout le monde en France a peu d'intérêt, et considère si peu la belle langue dont il a hérité. Elle devrait être surprotégée, un peu à la manière des Québécois.

Merci d'avoir pris le temps de lire mon message.

Rich.

Écrit par : rich | 07 novembre 2014

rich écrivait : Un autre mot qui m'est tout aussi pénible d'entendre est le mot "expertise". "Avoir de l'expertise" ne veut rien dire, que diable. "Faire une expertise" est quant lui correct. Combien de fois ne devons nous pas entendre lors de journaux télévisés : "merci, monsieur ou madame, pour votre expertise !"

remplacer "expertise" qui ne convient pas par "analyse"

Écrit par : rotko | 07 novembre 2014

Oui, ou encore "savoir-faire" , "compétence", ...

"Vous avez un grand savoir-faire en la matière", au lieu de : "vous avez une grande expertise en la matière ...".

J'ai l'impression de me battre contre des moulins à vent. Je continuerai
cependant à utiliser les mots corrects et les plus appropriés, contre vents et marées.
EXemples : Courriel au lieu de email ou mail, portable au lieu de gsm, toucher au lieu de l'horrible impacter, à bas coût au lieu de low cost, un échauffement au lieu de le "warm-up" (formule 1), épuisement au lieu de l'horrible burn-out, ... la liste est interminable ...

Écrit par : Rich | 07 novembre 2014

Concernant impact, voici ce que dit l'Académie française :
http://academie-francaise.fr/impacter
http://academie-francaise.fr/pierre-meyzieu

Par contre, burnout c'est le syndrome d'épuisement professionnel.
http://www.culture.fr/franceterme/result?francetermeSearchTerme=burnout&francetermeSearchDomaine=0&francetermeSearchSubmit=rechercher&action=search

C'est là un des nombreux avantages d'utiliser le français : c'est notre langue maternelle et elle plus explicite. En anglais, il n'y a pas la notion de professionnel (en espagnol non plus avec « agotamiento » même s'ils ont le mérite d'employer un mot de leur langue). Comme le dit Claude Hagège, professeur au collège de France : « l'anglais est une langue imprécise ». Quand on emploie un anglicisme en français, il est dépourvu de son contexte initial, d’où sa signification imprécise en français parfois.

Écrit par : DDZ | 08 novembre 2014

Je HAIS 'du coup' !!
Ca ne démontre rien, c'est souvent utilisé pour justifier les choix les plus 'bêtes'. C'est un abus de langage utilisé par ceux...qui ne lisent pas.
Avez-vous jamais vu 'du coup' dans un roman..?
JAMAIS

affreuse expression popu

Écrit par : michael | 14 novembre 2014

OUF je pensais être seule à être allergique.

Écrit par : emmanuelle | 22 décembre 2014

allergique également !

Écrit par : josette | 24 décembre 2014

Bonjour,

J'aime bien regarder les émissions de télé

produites en France. J'espère , en les visionnant , amélio-

rer mon français. Depuis quelques temps, l'expression fau-

tive dont on parle ici et que je ne reprendrai pas pour ne

pas lui faire de la publicité, me frappe. Je pensais que

c'était une expression correcte et je la mettais de plus en

plus dans mes textes, courriels etc. Bon, je vais l'oublier,

alors.

Je suis tout à fait d'accord que c'est une locution

qui cherche à faire sympa , qui supprime la logique et qu'elle

est le fait de personnes qui cherchent à se fabriquer un

personnage plus important qu'ils ne le sont. La nuance est

fine , voilà pourquoi elle peut échapper à plusieurs personnes

dont notre bon Jérémie.

Un pianiste classique va dans un collège.Il ex-

plique que les jeunes de cette sallle vont au cinéma et voit

des films américains où un simple effet peut coûter des mil-

lions de dollars et que lui pour produire les mêmes effets de

peur , d'angoisse , de joie et de peine, il a 10 petits doigts

et un piano. Donc , les nuances sont plus fines, pour les sai-

sir , il faut être plus attentif.

Pour connaître le sens caché des mots, voir Caroline

Messinger sur internet ou en librairie. Souvent surprenant,

toujours révélateur de qui on est et qui nous parle. Presque

et pratiquement ne disent pas la même chose. Quand quelqu'un

a pratiquement terminé quelque chose, c'est que cette chose

était faite sous la contrainte. Parfois difficile à avouer

pour les «bonnes âmes ».

Écrit par : Marcel Bérubé | 27 décembre 2014

Pratiquement/Presque

Pratiquement ne veut pas dire presque, mais dans la pratique, dans les faits. « Il est pratiquement trois heures » est dénué de sens. Il faut dire : « Il est presque – ou à peu près – trois heures. »
On peut en revanche utiliser pratiquement dans la phrase suivante : « Créer un ascenseur spatial est possible en théorie, mais pratiquement difficile, malgré l'invention des nanotubes. » Pratiquement s'oppose ici à en théorie.

Source : Julien Lepers – Les fautes de français ? Plus jamais ! Page 227.

Écrit par : DDZ | 31 décembre 2014

et si on vous tordait le cou à vous! alors pour pratiquement c'est dans la pratique, la pratique c'est quoi ? c'est l' Application des règles et des principes. donc quand on dit il est pratiquement c'est tout simplement qu'à l'heure qu'il est: il est possible de pratiquer ce que l'on avait réglé pour une heure précise. c'est praticable. et pour du coup, sorti de son contexte c'est facile de manipuler les gens, c'etait les soldes du coup j'en ai pris 3 (oui si c'est des chaussettes que t'avais besoin d'une seule paire mais que pour le prix d'une t'en as trois, tu serais bete de ne pas saisir l'occasion de faire des économies plus tard) maintenant si tu n'avais pas utilité de cet article, seul un autre drogué de la consommation acquiescera ta betise.

Écrit par : lepeteur | 04 février 2015

Lepeteur, vous êtes d'une agressivité qui n'est pas de mise ici, DU COUP, je veux croire que vous étiez pompette en postant ce commentaire !
En revanche, j'apprécie et je prends "bonne graine" des nuances et précisions de Marcel Bérubé et de DDZ; ainsi que des commentaires antérieurs de notre ami québecois, Rich, Rotko...
Depuis quelque temps, une expression fleurit, assez désagréable : "au final"... un chanteur connu terminait l'autre jour son interview sur cette phrase mémorable : "Au final, du coup... voilà!" ça s'appelle occuper le micro, non?

Écrit par : Claudine | 04 février 2015

Pour "au final", mieux vaut utiliser "en fin de compte" selon Julien Lepers. Et c'est ce que je fait.
"Au final" est certainement dans le tiercé des expressions désagréables les plus souvent utilisées.
Il convient de positiver et de noter que certains journalistes vedettes de journaux télévisés Français n'utilisent jamais les horribles "du coup", "au final", "juste magnifique"... Je pense à un certain David P.
Afin de ne pas se faire souffrir pour rien, après deux "du coup" chez la même personne, il faut immédiatement couper le son.

Écrit par : Rich | 04 février 2015

bonjour,
je crois qu'il faut séparer les expressions utilisées familièrement (Tiercé et Julien Lepers) de leur acception correcte. Je l'utilise assez frequemment dans des critiques de livres, après plusieurs remarques, pour revenir à l'essentiel : "au final, une lecture à recommander par la richesse du propos etc."
Malgré les réticences de l'Académie française, "au final" se répand dans l'usage. Faut-il dire : finalement, pour finir, en dernier lieu, en dernière analyse, en fin de compte, au bout du compte, en définitive... j'opterais dans le contexte pour "en dernière analyse", mais cette dernière expression a un tour prétentieux qui me rebute. Auriez-vous une solution qui ma convienne ?

Écrit par : rotko | 05 février 2015

On peut faire sauter tout simplement le "au final" et terminer par l'opinion du critique...

Écrit par : Claudine | 05 février 2015

Concernant « au final » et pour que chacun puisse connaître les matières, Voici ce que dit l'Académie française :

On fait de l’adjectif Final un substantif dans la construction Au final, GRAMMATICALEMENT FAUTIVE, qui se répand SANS QUE RIEN NE LA JUSTIFIE.

On ne dit pas :
- Au final, qu’en pensez-vous ?
- Au final, il a préféré s’en aller
- Je dirai, au final, que…

On dit :
- Finalement, en dernier ressort, en dernière analyse, qu’en pensez-vous ?
- Pour finir, ou à la fin, il a préféré s’en aller
- Je dirai, en dernier lieu, ou pour finir, que…

Source : http://academie-francaise.fr/au-final


Julien Lepers :

Au final

Au final, les spectateurs battent des mains et chantent avec les artistes.
Traduisez : lors du numéro final d'une opérette ou d'une comédie musicale, le public est en liesse.
Le finale constitue l'apothéose d'un spectacle.
Par quel glissement malencontreux au final a-t-il remplacé en fin de compte ? Je ne me l'explique pas. En effet, aucun écrivain classique n'a jamais, je crois, employé au final dans ce sens. Aucun dictionnaire n'en valide l'usage. Pourquoi cette journaliste d'Europe 1 dit-elle « La note sera salée, au final » plutôt que en définitive ou finalement ?
Il semble que beaucoup d'entre nous adoptent sans réfléchir ce au final malencontreux. Nous servent-ils à toutes les sauces, jusqu'à l'indigestion, une réminiscence du latin in fine ? J'aimerais le croire, mais ceux qui disent au final ne sont probablement pas, en fin de compte, de fins latinistes...

Source : Julien LEPERS - Les fautes de français ? Plus jamais ! p. 159

Écrit par : DDZ | 05 février 2015

Merci pour vos références, DDZ.
Ce n'est peut-être pas un hasard si nous achoppons sur ces expressions "du coup" et "au final"; il me semble qu'elles induisent une pensée subliminale du locuteur, que j'ai du mal à analyser, de l'ordre de l'insistance égocentrique... de l'auto justification... une sorte d'auto absolution...comprenez-vous ce que je veux dire ? Il y a des expressions, des interjections, qui expriment un état d'esprit, comme certains gestes accompagnant la parole qui trahissent le caractère, le niveau de culture, la relation à l'autre.

Écrit par : Claudine | 05 février 2015

Bonjour !
Je découvre avec plaisir tous ces commentaires (à vrai dire, je ne les ai pas tous lus), mais je vois que déjà depuis plusieurs années, cette expression "D.C." a irrité bon nombre de personnes et cela me réjouis. Cette manière de l'utiliser "à tout bout de champs" et devenu non seulement énervant mais l'expression elle-même est dure, très dure, ordinaire, moche et souvent inutile. Il n'est pas besoin de toujours faire une liaison avec un mot pour exprimer la cause et l'effet........ et encore si on le souhaite, on peut tout simplement dire : et alors....., et puis, pour cette raison, donc, etc....
Ce qui me semble encore plus dérangeant, c'est d'entendre D.C. trop souvent à la radio autant par les organisateurs d'émissions que par les intervenants.
Que peut-on faire pour lui tordre le cou !????

Écrit par : Elisabeth | 13 février 2015

Merci

Écrit par : Damien | 15 février 2015

Rah la la, 8 ans et demi plus tard, le virus s'est drôlement propagé...
On entend du "du coup" à toutes les sauces... J'en deviens allergique...

Écrit par : Alain | 18 février 2015

Comme il faut toujours prévoir le pire, « du coup » apparemment ne suffisant plus, nous avons maintenant depuis quelques mois « donc du coup » ! Nous obtenons de ce fait non plus une mais deux fautes de français d'un coup : du coup en lieu et place de donc, de ce fait, ou par conséquent couplé d'un pléonasme !

Nicolas BOILEAU a écrit : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. » En effet, si les gens ne savent ni ne saisissent le sens de ce qu’ils expriment, comment peuvent-ils en fait se faire comprendre de leurs interlocuteurs ? Il n’est pourtant pas plus difficile ou plus fatigant de bien parler. C’est à chacun de faire le ménage dans sa tête, pas à ses interlocuteurs de le faire à sa place !

Écrit par : DDZ | 19 février 2015

Je viens de relire votre commentaire du 5 février 2015, Claudine. Je retrouve en effet ce que vous dites dans certaines personnes...

Écrit par : DDZ | 16 avril 2015

Je ne comprends pas quand vous dites qu'il n'y a pas, dans cette phrase, de relation de cause à effet : j'en vois une, moi ! "Ce produit n'était pas cher, par conséquent j'en ai pris trois." Ce que je retiens d'intéressant dans votre article, c'est cette nuance de complicité incluse dans cette expression populaire et qui ne se trouve pas dans le trop neutre, trop long ou trop soutenu "par conséquent". Le commentaire "manipulation intellectuelle" me parait bien excessif. Gardez votre indignation pour les "Expliquez-nous c'est quoi" sur France Info (il est vrai que votre article date d'il y a près de dix ans !) ou pour les véritables manipulations idéologiques du langage "politiquement correct". D'une manière générale, la plupart des interventions suivant votre article viennent de personnes qui découvrent apparemment que tout le monde n'a pas une agrégation de lettres, et que beaucoup de gens "parlent comme qui peuvent". Cette indignation me semble venir de deux idéologies très différentes : la première, de tradition aristocratique, exprimant un dédain de bon ton pour les "gens du commun" ; la seconde, de l'autre côté de l'hémicycle, révélant l'illusion démocratique selon laquelle tout le monde peut et doit acquérir un niveau intellectuel d'excellence - et restant stupéfait, du coup, que cela ne se soit pas encore réalisé !

Écrit par : Grundmann | 01 mai 2015

Bonjour à Claudine et à tous les opposants à la dictature du ''d.c.'',

Le virus a, comme mentionné plus haut, en effet muté en un ''Donc du coup'' a haut degré de toxicité.
Celui que j'endure le plus péniblement pour ma part reste cependant ''Voilà...'', avec parmi ses déclinaisons les plus virulentes ''Donc voilà !'' ou ''Donc euh, du coup...voilà !'', un agglomérat des trois.
De retour en France après presque vingt ans, je suis stupéfait d'entendre tout le monde (ou presque) parler ainsi.
Moi qui avais à l'époque pris certaines distances avec les ''quelque part'' et autre ''genre style'', dire que ça me saoule est un euphémisme !
Cela a donc constitué une très heureuse surprise de découvrir qu'il existait des foyers de résistance.
Autre lueur d'espoir : si le ''d.c.'' a la peau dure, le ''comme ça'' savamment distillé comme un poison, et qui m'irritait également au plus haut point, semble lui en bonne voie d'éradication...

Écrit par : Jean-Michel | 01 mai 2015

Bonjour Grundmann, l'expression "Ce que je retiens d'intéressant dans votre article" vous place d'emblée dans la tradition aristocratique, me semble-t-il, prenant de haut nos pauvres débats défensifs contre les toc du langage.
Vous voulez à tout prix nous ranger dans une case, celle des dédaigneux ou celle des élitistes. C'est aller chercher bien loin un simple ras le bol que Jean-Michel exprime parfaitement dans le commentaire suivant.
Si ces expressions nous énervent, c'est qu'elles jouent le rôle du mouchoir de Tartuffe et masquent une paresse intellectuelle (tous niveaux de culture confondus) et parfois, frisent la manipulation... L'espoir nous vient de Jean-Michel, ces expressions finissent par s'éradiquer. Et qui sait si nous n'y contribuons pas un peu à notre manière ?

Écrit par : Claudine | 01 mai 2015

Bonjour Grundmann, l'expression "Ce que je retiens d'intéressant dans votre article" vous place d'emblée dans la tradition aristocratique, me semble-t-il, prenant de haut nos pauvres débats défensifs contre les toc du langage.
Vous voulez à tout prix nous ranger dans une case, celle des dédaigneux ou celle des élitistes. C'est aller chercher bien loin un simple ras le bol que Jean-Michel exprime parfaitement dans le commentaire suivant.
Si ces expressions nous énervent, c'est qu'elles jouent le rôle du mouchoir de Tartuffe et masquent une paresse intellectuelle (tous niveaux de culture confondus) et parfois, frisent la manipulation... L'espoir nous vient de Jean-Michel, ces expressions finissent par s'éradiquer. Et qui sait si nous n'y contribuons pas un peu à notre manière ?

Écrit par : Claudine | 01 mai 2015

Bonjour à tous, puristes devant l'Eternel.
Du coup, en fait, au niveau, sur le plan,c'est clair,voilà,au départ, bon ben, etc. etc. etc., c'est super, c'est que du bonheur, c'est juste énorme, et bien d'autres laideurs répétées à l'envi et sans vergogne partout dans et sur les médias.
Gabriel Tarde aurait parlé d'imitation. Mais c'est peut-être plus grave. Le néant du langage trahit le vide de la pensée.
Parler pour émettre un son. Pour dire "je suis là" ; chevilles à rassurer ceux qui n'ont pas grand-chose à dire ?

Écrit par : walkyrie | 12 mai 2015

"Au final", vous avez raison, Walkyrie !

Écrit par : Claudine | 12 mai 2015

Ce poste de 2006 revient dans l'actualité. Avec mon petit compteur manuel, je l'ai déclenché 88 fois , la semaine dernière à l'écoute des médias, particulièrement les radios. Le record de prononciation de cette expression "du coup" à été sur Europe 1, Valerie Damidot qui en 6’ d'interview l’a utilisé 6 fois!

Écrit par : al fa | 14 mai 2015

Très bien, le comptage, al fa ! Au moins, on a une preuve de la paresse intellectuelle des animateurs ; ils ne le font pas forcément exprès, le bon animateur doit ressembler à ses auditeurs : renvoyer en miroir est le must de la démagogie.

Écrit par : Claudine | 14 mai 2015

....oui Claudine et du coup,lol, ça fait djeuns et "dans le coup " Ca se veut fédérateur. Et quand on va chez l’ami wiki, on y trouve des tas de synonyme comme "au final,finalement, de ce fait, en définitive. ... and so ...rire ... c'est bien de la feignantise cérébrale!

Écrit par : al fa | 14 mai 2015

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