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30 mai 2006

Les dominants...

      

      La vie en société deviendrait agréable si l'instinct de domination était éradiqué du génome humain ; elle restera infernale tant que les dominants seront majoritaires, guerroieront entre eux et pratiqueront le prosélytisme pour asservir la minorité.

15:00 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (7) |  Facebook | |  Imprimer | |

Commentaires

Minorité qui pourtant est le plus grand nombre. Est-ce véritablement un problème de génome plus que de morale au sens premier du terme ? Un problème de justice en tout cas, c'est sûr.

Écrit par : Rony | 30 mai 2006

Tu es un optimiste, Rony. Je trouve que les "dominants" sont la majorité. Mais je crois qu'on ne se situe pas dans le même registre : je prends un angle de vue psychologique et non politique. Il y a des êtres qui instinctivement, génétiquement, se comportent en chef de meute, quelle que soit la classe sociale à laquelle ils appartiennent.

Écrit par : Claudine | 30 mai 2006

Je ne dis pas le contraire, loin de là. Je me plaçais d'un simple point de vue statistique... il ne me viendrait pas à l'idée de transporter ici un débat politique (je vois que tu mesdevines bien). L'instinct de domination est réel chez tous, mais il en existe qui parviennent à le dominer, non ?

Écrit par : Rony | 30 mai 2006

N'y a t-il pas un peu de rancoeur dans le propos ?

Écrit par : Jean Christophe Bataille | 30 mai 2006

Dès l'origine de l'humanité, l'autorité est purement charismatique, elle vient d'un don ou d'un savoir (chamane, chasseur, ...). Peu à peu, de la tribu au village, il faut gérer les pulsions, les conflits, les problèmes internes, il y a donc délégation et prise de pouvoir suivant les compétences. Cette délégation entraîne une relation de dominant- dominé dans le groupe, ainsi qu'une hiérarchie d'ordre pyramidal. Peu à peu, l'homme ne transmet plus seulement son savoir, mais il périnise au travers du temps qui passe son action et sa position : " Le roi est mort, vive le Roi!". L'emblème charismatique perd alors toute son essence et sa spiritualité. Recréeant un clan de potentat dans un clan égalitaire voire traité par le premier comme inférieur. Confrontés, dichotomiés les deux groupes s'affrontent dans la révolte, le conflit et les pulsions qui mènent à la violence verbale et phyqique parfois même jusqu'à la barbarie.
C'est dans ce contexte que Nietzsche aborde le nihilisme,il dépeint une "morale d'esclave" issue du ressentiment des faibles et l'oppose à celle des forts fondée sur la glorification de soi qui consiste à dire nous sommes forts les autres sont mauvais. "C'est grace à la morale du ressentiment que les faibles finissent par vaincre les forts :en les rendant honteux de leur forces" Nietzche

Je vous embrasse Claudine

Source sur Nietzche
J. Granier PUF "Que sais-je"

Écrit par : claude | 01 juin 2006

Les dominants sont une minorité. En tant qu'occidentaux nous conditionnons la vie du reste de la planète par notre mode de vie excessivement irresponsable et indifférent au sort des générations suivantes.

Écrit par : Julien | 01 juin 2006

Jean-Christophe, oui il y a de la rancoeur. Je revendique la rancoeur ! Au nom de quelle morale faudrait-il accepter avec béatitude que certains en dominent d'autres ? J'ai bien vu que vous prôniez le sarcasme. C'est une bonne défense le sarcasme !

Julien, vous ne me ferez pas culpabiliser d'être venue au monde en occident. Et je ne me sens nullement responsable de la politique menée par nos états, qu'ils soient d'ailleurs gérés par les "libéraux" ou par les "égalitaristes"...

Merci de votre commentaire, Claude, qui apporte brillamment de l'eau à mon moulin.
Et bonne chance pour l'édition !

Écrit par : Claudine | 01 juin 2006

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