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06 février 2007

Où est la fermière ?

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      Cette bonne femme exagère, elle se planque au moment où on veut lui rendre visite. Pour trouver cette fermière, il faut retourner l'image ou modifier son regard, remettre en question nos automatismes intellectuels, annuler notre faculté à créer des ensembles visuels, les déconstruire pour les assembler différemment. Voir autrement. C'est un exercice mental gratifiant parce qu'on finit toujours par retrouver cette fichue fermière.

    
La recherche de la chose cachée par déconstruction du visible ne fonde-t-elle pas le principe même de la psychanalyse ?
     Justement...

Dans la série... L'idée du jour...

 Justement je cherche dans l'image de ma vie où se cache l'enfant que j'étais. Mon enfance est en mille morceaux. Mille bouts de miroir brisé que je projette de reconstituer. Pas pour me mirer et m'admirer. Je me fiche de mon nombril.  Je veux savoir pourquoi la petite fille que j'étais a été étouffée et remplacée par une autre, pas intéressante, moche, moins intelligente, embêtante, souillon, étourdie, qui ne se tenait pas droite et qui ne dépliait pas les genoux en marchant. Je veux tenter l'exploration de la malfaisance, affronter l'insoutenable désamour, me rembourser de la casse.

 

 

 

15:30 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (3) |  Facebook | |  Imprimer | |

Commentaires

Ah ça on se le demande...l'écran de mon computer en est devenu tout noir, d'être ainsi tout retourné et secoué...

Et maintenant c'est tout noir...le grand vide...alors la fermière...bin je ne la verrai pas ce soir...

Écrit par : Sin | 06 février 2007

Je sais pas ce qui m'a pris, déjà je regrette. Des fois je crois qu'on peut se lâcher sur le blog, que nenni ! Oublions ces "noircitudes" comme dirait Ségolène...
Juste en passant : sur le Bonjour-ça va, j'suis totalement d'accord, j'ai failli vous le dire, mais vous étiez parti en moto avec Sergio, alors...

Écrit par : claudine | 06 février 2007

Si on pouvait savoir...

Mes idées sont gachées au milieu de la bruine
itinéraire perdu d'une enfant ravinée
c'est la faute des yeux
ils pleurent du dehors
prison souple de l'eau
prison sournoise et molle

je hais tous ces barreaux
un point un trait un point
leurs statégies chafouines
défiant les braves gens ventre chocolatine
fourrés comme des geôles

Le vent cherche un abri
sous chaque gabardine
interroge mon spleen
et s’en va faire chialer
d’autres mélancolies

A petits pas je vais
glisser n’est pas si loin, juste entre chaque pied ...

Écrit par : Viviane | 10 février 2007

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