"Les Sévignales" (24 septembre 2007)
En France, faites 200 km, et vous êtes ailleurs…
Aux confins de la Bretagne, de la Sarthe et de la Mayenne, vous découvrez un pays de rigueur et de labeur, c’est l’impression que j’en ai. Villages endormis aux foirails désaffectés, champs à perte de vue avec ici ou là quelques vaches tenaces, rivières paisibles, constructions historiques massives en pierres marron foncé avec des toits pointus en ardoises et… des églises énormes, mastoc, dominant les modestes habitations. L’autochtone paraît très sain de corps et d’esprit, sans doute est-il loyal et travailleur, mais peu empathique. On ne ressent pas la convivialité extravertie propre à nos régions vinicoles et viticoles, même si nous avons été bien accueillis. Ces manifestations permettent des rencontres enrichissantes. J’ai pu apprécier le talent et la sensibilité de Jean-Pierre Guéno (France-Inter) qui a fait une lecture de lettres authentiques et lu aussi des extraits de textes des lauréats. Et j’ai fait la connaissance d’une jeune femme (mon homonyme : Isabelle Chollet !) qui dirige une compagnie de théâtre à Toulouse, prête à tenter l’aventure de monter un de mes textes… j’adore ce genre de coïncidences.
11:50 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : lettres, littérature, société, psychologie | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
De beaux pays et de belles rencontres, dis moi. Les coïncidences sont rarement des "hasards"...
Écrit par : rony | 26 septembre 2007
Nous sommes en plein dans le phénomène que Jung appelle synchronicité. CEla a certainement un sens, comme tu le penses. Pour moi, je vais m'offrir un de mes petits voyages dans ma tête dans ce lieu intéressant. Amitiés.
Écrit par : ariaga | 26 septembre 2007