Paradoxe (01 juin 2006)
L'île Utopie
On est toujours fondé à exprimer de matérialistes préoccupations. Sont superficiels, par voie de conséquence, ceux qui invoquent l'absolu ou l'utopique. Pourtant, quand les matérialistes accroissent leur niveau de vie, l'humanité progresse avec les seconds.
18:35 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (7) | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
PHRASES
1) Vrai
2) Heureusement qu'ils existent.
3) J'espère mais j'en doute.
Encore faut il définir l'humanité non pas comme un groupe d' humains en constante recherche du progrès, mais comme un acte spirituel, qui tend à reconnaître l'individu comme partie prenante de la société, du groupe et à lier les hommes, générer un mouvement créateur d'humanité, d'intime et d'universel.
L'humanité est au fond de soi.
Elle ne demande qu'à s'exprimer et à être partagée.
Un mot, une parole, un geste peuvent bouleverser une vie.
Elle ne s'achète pas, ne se vend pas.
Elle se donne sans espoir de retour comme un don d'Amour.
Elle existe en chacun de nous mais il nous faut en faire le choix. Tendre la main.
Et je reprendrais cette phrase de Jung que j'aime particulièrement et qui me guide dans l'écriture actuelle :
"le développement prodigieux de la science et de la technique est compensé dun autre côté par un effroyable manque de sagesse et d'introspection" Psychologie et Religion
Un constat amer.
C'est le thème de mon deuxième livre.
J'aime votre chaleur humaine, vos combats, votre humour
et je vous admire vous le savez.
A très bientôt
Écrit par : claude | 02 juin 2006
Je suis un utopiste en quête d'absolu...
Écrit par : Fabrice | 02 juin 2006
La quadrature du cercle. Sans utopie, pas d'avancée humaine, sans matérialisme, pas de survie humaine.
La pure folie est tout matérialisme, la douce folie est tout utopie. Éviter la folie serait un grand pas.
Écrit par : Rony | 03 juin 2006
Bonjour Claudine!
Un utopiste à la Thomas More te salue bien...
Je ne pourrais pas m'exprimer mieux que Rony.
Je suis du sud du sud où les deux préoccupations sont quasiment inexistantes et où les peuples survivent sans utopie mais avec la folle espérance de voir un jour leurs conditions matérielles s'améliorer. Pour l'instant, leurs rêves et leurs nuits sont volés et violés par les "saigneurs de la guerre" et tous les politiciens véreux. Partout brouillard, nuits sans trêve.Partout, désespoir.
Evidemment moi je peux rêver, je dors, vis et mange au chaud, en Occident, loin, très loin de nos cases brûlées par le four du quotidien.
Bonne journée à toi, rêvons tout de même...
Écrit par : Bona | 06 juin 2006
Rony, On peut dire, je trouve, le contraire : que le matérialisme est douce folie et l'utopie pure folie... Il reste que tu as raison : si on pouvait éviter la folie... mais c'est toi qui parle de folie, non ?
Fabrice, on le savait ;-)
Bona, j'ignore pourquoi je ne parviens pas sur ton blog... Certes, la situation des peuples en proie à la barbarie est terrible. Sans la sécurité et la nourriture suffisante, les êtres humains ne sont pas libres, ni libres de se révolter... Mettons que je pose comme préalable que mes petites pensées sont contingentées par le confort...
Claude, à vrai dire, je ne me ressens pas comme une "combattante" ! La charentaise, en, moi, déteste les combats et j'ai du mal avec la philosophie. J'écris des romans pour décrire les gens "en situation"...
Écrit par : Claudine | 06 juin 2006
Tu devrais essayer cette adresse :
etsilabeaute.hautetfort.com
(il manque le m à com)
Écrit par : martine | 11 juin 2006
En effet, j'ai parlé de folie, glissement révélateur peut-être d'une certaine crainte de l'extrême.
Écrit par : Rony | 11 juin 2006