marketing et dessert (05 septembre 2007)
J’approvisionne les maisons de la presse-librairies des villes de mon département avec mes Polycarpe. Je veux ici, publiquement, exprimer ma sympathie à la grande majorité de ces commerçants pour les emplacements qu’ils dégagent sur leurs gondoles archipleines de best-sellers et des prix littéraires présumés de la rentrée, pour l’accueil enthousiaste qu’ils manifestent. Je trouve des personnes qui aiment vraiment les livres et qui souhaitent que ça bouge un peu.
Je remercie notamment les librairies-maisons de la presse d’Amboise, Azay-le-Rideau, Ballan-Miré, Chinon, Joué les Tours et Cultura. Tous envisagent à court ou moyen terme des actions de promotion d’auteurs en région. Dynamiques.
Je commence à avoir assez de recul pour tirer quelques leçons de marketing. Les commerçants qui, cet été, ont placé mes bouquins à la même enseigne que les titres médiatisés en ont vendus autant. Admettons que le temps pluvieux ait poussé les gens à lire… Ceux qui ont mis ma série à part mais de manière visible en ont bien vendus également. En revanche, le libraire qui range les Polycarpe en rayon n’en vend pas. Le produit est inconnu du grand public donc c’est logique. À Tours intramuros, on manque d’entrain, je ne sais pas pourquoi : les gaz d’échappement, l’effet de serre, l’egosystème l’écosystème du microcosme ? Allez, je rigole !
Il y a le cas, unique, d’un commerçant qui refuse le dépôt. Explication vaseuse. Mais c’est peanuts ! On n’a pas que des fans. Et inversement, ma boulangère, emballée d’avoir une écrivaine comme cliente, expose mes Polycarpe dans ses rayonnages muraux en arrière-plan des grosses meringues… Gentil, non ?
À propos j’ai une recette de dessert glacé avec de la meringue… dégusté cet été avec des cousins qui la tenait (la recette d’amis bordelais). Il faut :
Une grosse meringue de boulanger, un sachet de pralines écrasées, un pot de crème fleurette.
Vous montez la crème en chantilly (5mn), vous concassez la meringue et vous mélanger le tout. Vous mettez au congélateur quelques heures. Et voilà : ça ressemble en plus léger à la glace nougat.
C’est gé-nial.
17:50 Écrit par Claudine | Lien permanent | Commentaires (10) | Facebook | | Imprimer | |
Commentaires
Pas mal le dessert, mais pas très pratique pour tourner les pages....Non ?
Écrit par : Sin | 05 septembre 2007
Va pour la meringue ! C'est la rentrée "littéraire", non ? Je vais y regarder de plus près, mais sans doute peu de surpeises... Dans ma bibliothèque à moi, il y a Polycarpe, non mais !
Écrit par : rony | 06 septembre 2007
@Sin : Tiens, salut ! Faut goûter les 2. "Les nourritures terrestres"... y a un gars qu'a déjà mixé les deux plaisirs, un certain André Gide... Ah! Nathanaël !
Écrit par : claudine | 06 septembre 2007
@Rony, lecteur de la première heure, ma reconnaissance t'est acquise, tu le sais !
Écrit par : claudine | 06 septembre 2007
Enfin je tombe sur un blog axé polars. et un auteur en plus ! Même si cela n'a pas l'air d'être mon style, j'adore à égalité avec les romans de S.F. C'est grâce à ces ouvrages , souvent de véritables oeuvres littéraires, que je me relaxe. Oublié Jung, l'alchimie, la spiritualité, je baigne dans l'intrigue. Amicalement.
Écrit par : ariaga | 06 septembre 2007
@ Ariaga. Bienvenue ! je suis en train de découvrir ce sacré vieux sacrispan de Jung et j'ai mis un mandala comme écran de veille... Bon, mais j'ai pas tout compris sur l'alchimie. J'ai comme l'impression que ça peut prêter à des dérives chelou.
J'ai jeté un oeil sur ton blog et j'irai m'initier avec tes notes (si elles ne sont pas trop ésotériques).
Écrit par : claudine | 06 septembre 2007
@Claudine & Sin : mouais, tourner les pages avec les doigts pleins de dessert... C'est comme ça que Charles IX a été empoisonné par sa mère (Catherine de Médicis). En fait c'est Henri de Navarre qui était visé.
Écrit par : Sergio | 07 septembre 2007
@sergio. Oui, de braves gens, ces Médicis ! Des mécènes en plus. "Un homme peut sourire, sourire et êre quand même une crapule" dixit Hamlet...
Écrit par : claudine | 07 septembre 2007
comme tu as raison,il faut se bouger quand on a pas eu la chance d'être publié par les" grands parisiens"Dans tous les salons où mon anglaise présente son roman,elle fait un malheur.J'ai demandé au Tabac-Presse de notre petit village si elle acceptait de le mettre en vitrine:depuis elle en a vendu 65 et c'est un trou!C'est un roman écrit en français,à la FNAC,ils l'ont placée après Dikens!!
Écrit par : alain | 07 septembre 2007
merci Claudine d'être venue sur le blog de mon anglaise,a bientôt
Écrit par : alain | 08 septembre 2007